Chapitre A : TENVISSIMIS EST PRINCIPIVM TEMPORIS.

"Ah bien bien!" fit le Capitaine d'armes après la dernière remarque de Cooper. Mais en vérité, il panait que dalle à son jargon technique
"Je vous laisse de se pas à vos préoccupantes préoccupations, et vous remercie des modifications techniques apportées à notre terrain de jeux.

Pour les détails des exercices de demain, j'enverrai mes demandes de programmation à votre collègue Léonard, qui aura peut être un peu plus de temps à me consacrer.

A très bientôt et que vos expérimentations soient fructueuses!"

Citation :

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Les coursives empruntées par la Navis étaient déserts, comme d'habitude, seulement troublée par le bruit de ses pas sur le sol lisse et brillant ou se reflétaient les vifs luminaires et les reflets venant des arches vitrées aux motifs géométriques donnant sur le vide , et les échos de la vie du vaisseau faisant vibrer les parois couvertes de frises stylisées aux couleurs pastels. Elle avait choisi son parcours pour avoir un peu de tranquilité, et à son insu, ou non, d'ailleurs, les Nébuleux étaient non loin dans les accès à proximité pour poursuivre leur veille permanente.
Alors, pourquoi avait elle l'impression d'être suivie ?

****

Le sifflement de vapeur du Quatrième quart venait de retentir au loin, à l'heure exacte, dans le laboratorium du Magos Cooper, tandis que son expérience battait son plein.
Un servo-crâne vint léviter au dessus de son épaule, en crachotant les engrammes d'identification en Linguis Techna indiquant qu'il s'agissait d'un ordre prioritaire du Magos Rozenkrantz.

Citation :

ORDRE PRIORITAIRE STOP ORDRE PRIORITAIRE STOP
SUSPENDEZ TOUTES OPERATIONS ET EXPERIMENTATIONS EN COURS STOP NOUVEAU DEPLOIEMENT STOP FORMATION CONTINUE STOP COURS D'ETIQUETTE NON MECHANICUS NIVEAU NOVICE STOP VEUILLEZ VOUS PRESENTEZ IMMEDIATEMENT AU PONT 34AO-SALLE 0918 A 2.00 HEURE DE VAISSEAU STOP VOUS VOUS INSTALLEREZ DANS LA CHAISE BLEU STOP ORDRE PRIORITAIRE STOP

Dana était troublée. Ce sentiment d’être suivie, sur un vaisseau où elle ne se connaissait pas d’ennemis, était présent et perturbant. Elle continua de courir, se doutant que ses Nébuleux ne seraient pas loin et finit par déboucher dans une salle où une vaste verrière ouvrait sur l’espace. Elle fit des étirements, face à la vitre, semblant regarder le système vers lequel se dirigeait la Boudeuse.

Elle en profita en fait pour regarder derrière elle discrètement, via les reflets sur la paroi transparente. Elle écouta aussi attentivement, cherchant à distinguer un bruit qui n’aurait pas sa place dans l’environnement ambiant.

Elle reprit également sa course et tenta de contourner un éventuel indiscret en faisant le tour par des couloirs annexes, maintenant que sa connaissance du vaisseau s’améliorait.

Le Magos Cooper regarda le servo-crâne sans comprendre.

Il l'avait pourtant dit, au Capitaine Poirot, qu'il n'était pas intéressé par cette formation et qu'il fallait demander à Rosenkrantz de le laisser faire, car il était bien meilleur Magos que ce tas de rouages grippés ne seraient jamais.

Et voila ça...
Non, il ne comprenait pas. Sans doute une incompréhension avec le Capitaine, il faudrait qu'il y aille, mais en attendant, on lui avait donné un rendez-vous et la convention sociale voulait que l'on s'y rende, ne serait-ce que pour dire qu'il y avait eut méprise et qu'il ne voulait justement pas de cette formation.

Du coup, il donna les consignes pour mettre un terme à l'expérimentation et éviter que tout n'explose, provoquant un possible effondrement de la réalité sur un rayon de plusieurs années-lumières, puis se dirigea de sa démarche raide vers le fameux lieux qu'on lui indiquait dans le message du Magos Rosenkrantz.


*TOC*...*TOC*...*TOC*

Code:

formateur inconnu

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Code:

formateur inconnu

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Code:

formateur inconnu

Une fois cette formalité sociale obligatoire accomplie, il entra dans la pièce, s'asseyant sur la chaise bleu. Il attendrait que quelqu'un n'entre, qu'il puisse....
Juste ciel, non, la chaise bleue était en plein courant d'air !

Il se leva donc, cherchant une nouvelle chaise où s'asseoir, quand même perturbé à l'idée de ne pas s'asseoir sur la chaise bleue.

Citation :

PONT 34AO-SALLE 0918

Les lumières s'éteignirent soudain dans la salle, ou il n'y avait personne que le Magos Cooper depuis son entrée.
A l'exception d'une seulequi illuminait en droit la chaise bleue.
Une voix desincarnée, autoritaire, rugit dans toute la pièce.
"VEUILLEZ PRENDRE PLACE IMMEDIATEMENT DANS LA CHAISE DE COULEUR BLEUE SOUS PEINES DE SANCTION IMMEDIATE."

Coursives.

Il n'y avait rien de perceptible à l’œil nu d'étrange dans cette coursive, ni d'audible, et de même dans la verrière. Pourtant, l'instinct de la jeune Navis ne la trompait pas. Elle ressentait bien quelque chose. On la suivait. Une sensation similaire lui courrait parfois le long de l'échine, lors d'un Saut Aethyrique, lorsqu'une entité se mettait à suivre le vaisseau dans son sillage.
Ceci dit, ce n'était pas de l'hostilité qu'elle percevait, ni une faim surnaturelle et démoniaque, même si tout ses instincts de Nobilites déclenchaient les alarmes de danger. De la douleur, de la souffrance, une abjecte terreur.
Soudain, la vitre s'opacifia. Au lieu du Vide, elle vit le couloir derrière elle, une foule de matelots paniqués venir se coller contre la vitre, en proie à une terreur sans nom, frappant contre elle, suppliant qu'on leur ouvrent.
Derrière eux, un nuage de flammes d'une lueur aveuglante, un incendie métallique d'une violence extrême, rugit à leur poursuite, coupant net à leurs suppliques envers l'Empereur-Dieu et leurs mères, dans le bruit d'un claquement de sas de sécurité.
Elle se retourna.
Il n'y avait rien. Elle était seule dans le couloir, et la sensation avait disparu.

La jeune femme tomba à genoux au sol, poussant un cri de douleur semblable à ceux que les matelots de sa vision avait poussé. Elle se tenait la tête à deux mains et luttait afin que l'Oeil ne s'ouvre pas. Elle sanglotait, ressassant des souvenirs douloureux.

- Non, pas encore... Pas cette fois, pas ici...

Elle se relevait tant bien que mal alors que déjà les Nébuleux arrivaient, bouleversés par le comportement de leur maîtresse. Ils la revêtirent de sa robe blanche et lui donnèrent son masque.

Elle se précipita, d'un pas chancelant, suivi par la cohorte, vers les étages qui abritaient les quartiers des appartements des officiers. Elle arriva à la porte des quartiers de Pach' et frappa lourdement sur le panneau.

- Capitaine! Si vous êtes là! Ouvrez je vous prie!

Pacharmin venait tout juste de finir l'envoi à Léonard de sa demande d'exercice spécifique lorsque la porte d'entrée principale de son quartier résonna d'une plainte sourde.
Marcel allait demander qui arrivait mais Pach' reconnu sa visiteuse par la camvision et alla ouvrir lui même.

Lorsqu'il découvrit Dana'el toute chancelante et pantelante, il l'invita précipitamment à entrer dans ses quartiers, suivie de sa cohorte de Nébuleux.
Pach' prit bien garde de ne pas leur fermer la porte au nez.

Il fit installer tous les suivants de la Navis dans son antichambre et demanda à Marcel de s'occuper d'eux

"Que vous arrive-t-il Honorée Navis?
Souhaitez vous que nous en parlions dans mon salon privé?"

Avec le masque, il n'avait cependant aucune idée de son état d'esprit actuel.

Cooper sursauta quand les lumières s'éteignirent...

Code:

Vous pourriez faire attention, il y a quelqu'un ici...

Mais la voix désincarnée retentit, le coupant dans son intervention. Elle lui demandait de s'asseoir sur la chaise bleue... mais il y avait un courant d'air sur la chaise bleue...

Cela dit, le ton était clairement de nature à couper court à toute réplique et il s'installa.... gigotant rapidement, gémissant et essayant de redresser le capuchon de sa robe... il sentait le courant d'air, il ne sentait que le courant d'air... le courant d'air était détestable....
... Le courant d'air allait le rendre fou !!

Dana fut soulagée de voir que le capitaine d'Armes était dans ses appartements.

- Nous n'avons pas le temps!

Elle pleurait maintenant et on pouvait voir les larmes qui coulaient dans son cou. Elle prit son bras et le serra avec une force insoupçonnée pour sa carrure.

- J'ai eu... une vision... Une explosion sur le vaisseau. Je ne saurai pas dire si cela va survenir dans les minutes à venir ou dans une semaine, ni si celà vient de l'intérieur ou d'une attaque mais, je vous en prie, faites fouiller le vaisseau! Tant de gens vont mourir...

Elle marmonna ensuite plus pour elle-même

- Pas cette fois, pas encore...

Elle se redressa légèrement

- Je vais à l'Occulum sonder les environs du vaisseau, Je vais envoyer Joan prévenir le Capitaine et notre Maître Timonier.

la jeune femme tourna les talons rapidement et reprit sa course dans les coursives, en direction de l'Occulum.

La petite était bouleversifiée et voir les larmes couler de sous le masque était assez perturbant.
Le message qu'elle transmit à Pach' pendant qu'elle lui empoignait le bras, et elle avait une sacrée poigne!, était lui, totalement déroutant.

Une explosion à venir mais quand? où? pourquoi? elle ne savait pas ou ne voulait pas le dire!
Mais quand une Navis Primaris se confie de la sorte, on en peut que faire qu'une seule chose: aller dans son sens pour faire en sorte de l'apaiser.

De plus qu'il semblait que cette situation avait pour elle un sentiment de déjà vécu!

"Bien Navis Primaris, je m'en occupe de suite!"

Elle fit demi tour et repartit, tel un ilot de blancheur au milieu de se Nébuleux.

Pacharmin prit 1 minute pour ordonner ses idées et ses esprits.
Puis il entra en communication avec 2 de ses lieutenants.
"Lieutenants Churmo et Darvinius, au rapport"

"Présent Capitaine!" répondirent-ils l'un après l'autre

"Lieutenants, nous avons une situation à gérer, mais pour l'instant, le risque n’étant pas avéré, nous devons avancer efficacement mais sans mettre la Boudeuse en ébullition.

Churmo, j'ai besoin de vos équipes de déminage. Nous suspectons la possibilité qu'une explosion se produise sur le vaisseau et pour cela, nous devons le fouiller minutieusement.
Darvinius, vos équipes de police assisteront les équipes de déminage. Elles devront contingenter les équipages de la Boudeuse et les forcer à rester dans leurs quartiers tant qu'une zone n'est pas déclarée sans risque par Chumo.

Vous commencerez par inspecter les installations de commandement, puis les centres névralgiques liés à la navigation et l'armement.

Les consignes sont-elles claires et bien reçues?"

Devant l'assentiment des 2 lieutenants, Pach' poursuivit
"Très bien. Que vous équipes ouvrent l’œil et soit à l'écoute de tout ce qui peut paraître suspect! Un simple détail laissé sans explication, pourrait nous coûter très cher.
Je vais voir avec les Magos pour que des zones hermétiques soient constituées et je vous en fait parvenir un plan dès son établissement.
Je veux que les recherches commencent dans 15 minutes!
Nous restons en contact sur le canal 36B12."

Puis Pach' tenta de contacter le Magos Cooper, mais en vain.
Il n'avait pas d'autre solution que de contacter le Technographe Léonard.

"Technographe Léonard, j'ai besoin de vos services une nouvelle fois, car je ne peux joindre le Magos Cooper.
Je voudrais que vous établissiez séance tenante, un contingentement hermétique à l'intérieur de la Boudeuse pour tenter de réduire au maximum un risque d'explosion pouvant être imminent.
Le plan devra m'être communiqué dès que possible et mis en application immédiatement.
Le message aux populations expliquant la raison de cet isolement se devra d'être apaisant. Je vous indiquerai ultérieurement si on peut lever ce contingentement.

Merci d'avance pour votre coopération!"

Dana entra dans le vestibule de l’Occulum en trombe. Elle avait repris ses esprits en route et les pleurs avaient laissé la place à une froide colère.

- Joan, s’il te plaît va immédiatement avertir le Capitaine que je crains une explosion à bord du vaisseau ou une attaque imminente. S’il te demande d’où vient cette nouvelle, dis-lui qu’une vision m’a saisie. Je ne sais si cela arrivera dans quelques minutes, dans des mois ou jamais mais je ne saurai laisser le vaisseau en danger par négligence.

Elle accéda ensuite à la pièce qui lui était réservée, où son Don avait le droit de s’exprimer, où elle était enfin elle-même. Les Nébuleux fermèrent la porte derrière elle alors qu’elle se déplaçait doucement dans la salle.

Une fois la porte close, elle retira son masque, qu’elle posa sur une table prévue à cet effet et se changea de son manteau et de ses vêtements de sport. Elle se recouvrit d’une combinaison blanche qu’elle recouvrit de son manteau. Elle attacha ses cheveux et se dirigea vers son poste de navigation.

La salle était un gigantesque dôme, lui-même parcouru de poutres de métal et surplombant le reste de la Boudeuse. La vue était magnifique et elle pouvait ressentir au loin les vaisseaux composant la flotte.
Elle ferma ses yeux et ouvrit l’œil véritable. La température monta immédiatement dans la pièce et des bougies réparties dans toute la pièce s’allumèrent dans un bel ensemble. Elle scrutait le Vide autour du vaisseau, à la recherche d’un signe, d’une présence tapie dans les Ténèbres.

Les poutres de métal rougeoyaient désormais et il n’aurait été tolérable pour aucun autre membre de l’équipage de se trouver dans la pièce. De la vapeur s’élevait lentement à mesure où la température de la pièce impactait l’humidité de la pièce. Une odeur de brûlé atteignait désormais les sens de Dana’el, semblable à un incendie qui ravagerait une forêt. Elle était une Primigenes et à ce sens, son pouvoir était tel un feu qui ravageait tout devant lui. Autour de la frêle Navis, les éléments semblaient se déchaîner tant l’air chaud et l’air plus frais des abords de la pièce se disputaient l’espace disponible. Un ouragan d’air brûlant fouettait le corps abandonné au Don.

De l’extérieur du vaisseau, la coupole de Navigation pulsait des manifestations du pouvoir Pirmigenes. Dana’el canalisait les énergies du Warp et la Boudeuse se joignait à elle, dans un grincement de métal chauffé à blanc.

Tibor surveillait la porte qui menait à l’Occulum, impressionné et un peu envieux. Jamais son pouvoir n’atteindrait celui de la jeune beauté débarquée un jour sur leur vaisseau mais lui et Joan en avait fait leur deuil. Elle avait beaucoup souffert en contrepartie et son pouvoir, forgé dans les flammes de la guerre, exprimait une douleur qu’il ne souhaiterait jamais connaître.

Joan s’était précipitée à la demande de Dana vers les quartiers du Capitaine. Elle fit un rapport succinct sur la vision de la Navis Primaris, le danger qu’elle pressentait pour le vaisseau. Le capitaine d’armes était prévenu pour prendre les mesures en interne et la Navis chercherait les dangers extérieurs grâce au Don.

Citation :

PONT 34AO-SALLE 0918

Lorsque le Magos Cooper rerprit place dans la chaise, des dendrites jaillirent de la chaise bleu pour le maintenir fermement en place, le dos bien droit, de façon légèrement inconfortable d'ailleurs. Ses bras, ses chevilles furent attachés, des fines aiguilles vinrent maintenir ses paupières ouverte, son visage maintenu dans un casque.
La source du courant d'air venait que la chaise tenait sur un sas elevateur. Lentement, la chaise bleu descendit d'un étage, dans un petit cagibi sans ornement. Devant Cooper, une glace sans tain, donnant sur une petite salle de classe , ou un précepteur allait commencer son cours d'étiquette à l'attention de quelques enfants d'officiers, âgés de six à sept ans...

Une salle de classe, à la bonne heure, ca aurait pu être pire ! Et la présence de jeunes comme condisciples ne pouvaient que lui être profitable.
Cooper aimait briller... et là...

Mais en même temps....

Code:

Oui, excusez moi.... Il se trouve que lorsque le Capitaine m'a proposé ce cour, je n'ai pas accepté d'y assister. Je pense qu'il n'est donc pas nécessaire que je reste.....

Son ton était extrêmement courtois, comme toujours.

Code:

...Et je dois avouer que c'est extrêmement inconfortable, comme fauteuil...

Miriel avais eu fort a faire après la réunion avec Pach' se qui expliquait son silence sur les canaux vox pendant plusieurs heures, organiser les processions a bord du vaisseau, préparer les messes pour la journée et préparer ses Sœurs pour l'entrainement, tout cela était trop beau pour être vrai, alors qu'elle pensait enfin avoir le temps de réfléchir et de se poser deux secondes que les ordres fusèrent sur le vox des officiers, on vint au même moment lui porter un message, une bombe ou une attaque a bord... pile quand il faut, et même si les consignes du capitaine d'arme impliquait de réduire les déplacement a bord, les processions continueraient. Miriel se leva, exaspérée au plus haut point, fit réunir ses Sœurs de bataille devant la cathédrale, Miriel pris son vox et se branchât sur le canal privée de Pach'.

- "Capitaine d'arme Pacharmin, mes Sœurs et moi même allons organisée une battue pour trouver les responsables, et serons jugée par Sa Voix, je demande a se que toute personnes armée, ou non, a bord se plit a nos ordres, et que les officiers reste connecter en permanence sur un canal ouvert, sans quoi nous n'aurons aucune pitié et ouvrirons le feu a vue. J'ai également donner des consignes clairs, les bénédictions d'usage du vaisseaux sont quasiment fini et ne serons pas interrompu pour si peu, si vous voyez la nécessité d’arrêter une des processions qui se déroule actuellement a bord vous passerez par moi." Son ton était froid et laisser transparaitre l'exaspération de la Sœur qui avais toute les raison de l'être, depuis son arrivée elle n'avait pas eu une seconde de paix.

Après un bref moment pour inspecter leurs armes, Miriel prts la tête de son peloton qui marchait armée d'un maximum de prométhéum a travers les coursives du navire, chaque couloir allait être passé au peigne fin, pour Miriel et ses Sœurs il n'y avait qu'une option possible pour les coupables, la purification par le feu et toute désobéissance sera accueilli de la même manière.

Lorsque la Primo Confesseur le contacta, il trouva son ton froid et désagréable pour le moins.
Il n'aimait pas ce ton et tira violemment sur son elctro cigare qui rougeoya de plus belle.

Il lui répondit sur un ton qu'il estimait être seulement moins...désagréable
"Soeur Miriel, que vous participiez à la recherche d'un engin explosif ne peut que me réjouir, car plus les troupes seront nombreuses, plus nos chances de réussite seront grandes.
Le risque n'est pas encore avéré, mais le contingentement est impératif pour limiter les risques en cas d'explosion.
De ce fait, soit les processions ont lieu à l'intérieur d'un espace contingenté et auquel cas, pas de soucis.

Sinon, elles sont reportées sine die.

Mais l'inspection ne devrait pas être trop longue et je pense que nos troupes sont très motivées à faire en sorte qu'elle soit la plus courte possible!.

Fin de communication."

Citation :

PONT 34AO-SALLE 0918

Il y eut un long moment sans aucune réponse, alors que le cours se poursuivait sans répit ni pause pour le Magos. Puis, enfin, par un tube pneumatique, un message en binaire tomba juste à portée de lecture du Magos Cooper.

Citation :

La suggestion du capitaine était un ordre STOP Vous ne disposez pas de l'autorité nécessaire pour juger de la validité d'un ordre du Capitaine selon le compact entre la dynastie qu'il représente et notre Ordre STOP Votre refus et votre empiétement sur MES PREROGATIVES ont gravement offensé le Capitaine STOP Eut égard à vos états de services, votre peine a été commuté en cours obligatoire STOP toute absence à ce cour sera passible d'un retour à la peine originale de confinement en isolation totale pour six mois dans vos quartiers sans expérience ni accès à la noosphère STOP

RESTE DU VAISSEAU.

Une transmission vox parvint sur le canal des officiers, parmi les multiples échos du branle-bas de combat général.
"Ici le Bashar Olimar Pradesh, Maître Infernus. j'espère pour vous que ce n'est pa encore une fausse alerte. A ce sujet, je comptais en parler lors de la prochaine réunion d'Etat-major, mais vous m'avez devancé. Cela fait la 301ème fausse alerte à Incendie que nous recevons à bord depuis que la Boudeuse a repris du service. Fausses alarmes, rêves prémonitoires, déclenchements intempestifs des runes d'alertes, cela commence à vraiment bien faire. mes équipes sont sur les nerfs."

Une décharge de rage fit bouillonner Pacharmin suite à l'intervention vox du Maitre Infernus.

Il ne put s'empêcher de répondre, sur le même canal:
"Maître Infernus, votre Capitaine d'armes Parchamin Rajahmanshour vous parle.
Que vos équipes soient sur les nerfs passe encore, mais que vous, vous perdiez les vôtres, ça ne va pas du tout. Que ce soit une fausse alerte ou pas, faîtes le job pour lequel vous êtes employé sur la Boudeuse. Nous n'avons pas besoin d'entendre vos jérémiades.
Si un Incendie devait un jour se déclencher par la négligence de l'intervention de vos hommes, soyez assuré que je saurai me souvenir du responsable de cet état de fait!"

Du coup, il n'avait pas le choix...

Code:

Rosenkrantz est méchant...

Cela dit, le cour était finalement intriguant... beaucoup de choses lui étaient inconnues... pas que ca l'intéressait, au final, mais par pure curiosité scientifique...

Et puis cela lui offrait toujours du temps pour rabattre son caquet à Rosenkrantz...

Citation :

Sur les Canaux Vox.
"J'entend bien, Capitaine d'armes. Je maintiens mes hommes en alerte et prêt à réagir a chaque alarme. Mais soyons honnête. Cela fait plus d'alarmes sur ce vaisseau en six mois que je n'ai connu en cent ans de service dans la Navy, dont vingt sur un Kombustible de Kisher. Il va falloir faire quelque chose de drastique contre ce problème, et vite.

Occulum.

Sous le Troisième Oeil de la jeune Primigenes, le vaisseau tout entier s'était embrasé de flammes, et le Vide vibrait sous le rayonnement de la chaleur de puissants incendies. Le métal brulant gemissait en de longs craquements accompagnés par les hurlements stridents mais brefs de pauvres hères piégés dans l'infernal Holocauste.
Mais à savoir s'il s'agissait d'une vision du futur, du passé ou d'autre chose encore, cela était bien dur à déterminer.

Dana sortit de l’Occulum, sa vision emplissant encore ses pensées. Elle titubait encore légèrement lorsque les portes s’ouvrirent devant elle et que les Nébuleux se portait à sa hauteur pour la soutenir. On sentait dans leurs gestes l’inquiétude qu’il ressentait envers leur maîtresse. L’un d’eux lui tendit son masque, qu’elle remit et elle se dirigea vers la sortie de ses appartements.

Tibor arriva, un air furieux sur le visage. Il mit Dana au courant de l’altercation entre la Maître Infernus et le capitaine d’armes. Haussant les épaules, Dana se dirigea vers l’intercom

- Ici la Navis Primaris à l’attention du Maître Infernus . Si vous avez le moindre problème à l’avenir avec les prémonitions d’un membre de la Maison Primigenes, je vous prie de bien vouloir vous déplacer et de m’en parler. Nous réglerons ce sujet entre quatre yeux. D’autre part, si le niveau d’exigence attendu d’un Maître Infernus sur un vaisseau Razgriz n’est pas à votre convenance, vous pouvez toujours retourner dans la Navy. Nous trouverons sans problème je pense quelqu’un heureux de toucher vos confortables émoluments. Terminé.

Elle allait quitter ses appartements lorsqu’elle se ravisa et reprit l’intercom

- Capitaine Pacharmin, pouvez-vous me donner votre position, je vous rejoints.

Parcharmin était sur la passerelle de commandement avec le Capitaine Poirot, en train de recevoir les rapports d'intervention des différentes équipes de "déminage".

Pour l'instant, personne ne trouvait rien et ça risquait de conforter le Maître Infernus. Il serrait les dents et faisait rougeoyer l'extrémité faussement incandescente de son electro cigare.

Il en viendrait presque à "espérer" qu'il y ait quelque chose!

Il fut tiré de sa presque rêverie, que l'on pouvait qualifié de méditation transcendantale, par une communication de Dana'el.

"Honorée Navis, vous me trouverez sur la passerelle de commandement. Nous sommes toujours à la recherche d'un système incendiaire, mais c'est négatif pour le moment!"

Le ton employé par Pach' lors de cette conversation exprimait simplement un profond respect.

Dana avait fini de s’équiper pendant que Pacharmin lui indiquait sa position. Elle n’avait plus l’intention de se déplacer sans armes à bord car le pressentiment devenait plus fort à chaque minute qui s’écoulait.
Elle partit en direction de la passerelle avec cinq de ses Nébuleux. Un petit comité en somme. Ils marchèrent d’un bon pas dans les coursives. Elle se laissait guider car elle essayait de garder ses sens en alerte. Elle tentait toujours d’affiner sa prémonition.

La porte de la passerelle s’ouvrit et les Nébuleux ouvrirent un passage à leur maitresse. Un ange à la blancheur éclatante pénétra au milieu des officiers de pont. Sous un long manteau, elle avait revêtu une longue robe blanche fendue des deux côtés qui laissait apparaître ses longues jambes fuselées. D’aucun aurait pu croire qu’il s’agissait pour elle de s’exhiber ou de plaire mais en fait, elle portait une tenue à même de lui permettre de se battre avec une certaine liberté de mouvement. Du fait de sa concentration sur le chemin vers la passerelle, il régnait autour d’elle une chaleur importante, les manifestations de son pouvoir latent.
La présence de la Navis interrompit quelques secondes l’activité autour d’elle. Elle en avait l’habitude et en jouait de plus en plus fréquemment. Avisant les deux officiers qu’elle cherchait, elle s’approcha de Poirot et de Pacharmin et s’inclina légèrement. Elle leur donna des précisions, prenant garde de parler à voix basse.

- Mes… recherches dans l’Occulum m’ont permis de déterminer que la menace viendra de l’intérieur de la Boudeuse et non d’une attaque depuis l’espace. Je n’ai par contre pas réussi à discerner le moment ni le lieu précis… Le vaisseau brûlait tout entier...

Elle serra les poings de rage à ce moment-là, seule manifestation visible de sa colère envers elle-même car sa voix était restée monocorde.

- Je suis désolée...

On la sentait blessée de ne pas avoir obtenu les renseignements qu'elle cherchait et nécessaire selon elle pour sauver le vaisseau.

Pacharmin, de manière à l'apaiser, lui mit la main sur le bras et sentit instinctivement un mouvement défensif de la part de la Navis et et de tous les Nébuleux de sa suite.
Il lui répondit sur le même ton assourdi
"Il ne faut pas être désolée Navis, nous nous en voudrions tellement de passer à côté de quelque chose!"

Dana resta quelques secondes à regarder la main de Pacharmin sur son bras. Elle ne fit pas un geste, regrettant que son mouvement défensif ait pu être mal interprété. Elle n’avait pas l’habitude d’inspirer autre chose que de la peur chez les gens. Elle fit un mouvement discret aux Nébuleux qui se calmèrent aussitôt. Gardant la tête baissée, elle reprit :

- Je voudrai faire tellement plus, Pacharmin. Pouvez-vous imaginer l’angoisse de visualiser la mort de tous ces gens et de se sentir impuissante à y faire quoi que ce soit ?

Elle releva la tête vers l’imposant capitaine d’armes :

-Si moi ou mes hommes pouvont faire plus pour aider aux recherches, n’hésitez pas à me solliciter.

Citation :

"Honorée Navis, votre aide nous est éminement précieuse. Il ne sera pas dit que nous laisserons notre Boudeuse être la proie d'un incendie. Nous devrions profiter d'être à quai bientot pour obtenir des systèmes automatisés modernes pour pallier ces alertes à répétitions.
En attendant, Maître Infernus, je n'en ai que faire que toute les alertes à présent se soit révélé être des fausses alertes. Réquisitionnez des équipes supplémentaires s'il le faut, mais je tiens à ce que ce bâtiment soit dans un état irréprochable, ce qui implique à ce qu'il ne soit pas un tas de cendres métalliques me suis je bien fait comprendre ? "
La moustache du capitaine Poirot était hérissé sous la colère contenu du sémillant du seigneur et Maître du vaisseau au crâne chauve, luisant comme un oeuf.
Quand il aura fini son cours de rattrapage du jour, que l'on fasse mander le Magos Cooper pour qu'il interroge les bases de données du Vaisseau. Je n'arrive pas à déterminer si des incendies ont ravagé la Boudeuse dans le passé, car tout est verrouillé par des sceaux du Mechanicum, et je n'arrive pas à passer outre avec mes propres sceaux. "