BEATI MARTYRVM, QVONIAM IPSORVM EST REGNVM CAELORVM.

Novus leva à nouveau la main.

Peu importe que Sebastion ne désire pas sa présence, il resterait volontaire.

Albus reposa tranquillement mais fermement sa main sur l'épaule du savant.

- Effectivement, monsieur Holt, il y a l'air d'y avoir quelques incompréhensions entre vous et cette passerelle.
Vous allez représenter la dynastie Von Razgriz dans ces tractations, fort de votre sauve conduit.

Il lui lâcha un insupportable sourire, avant de défaire la ceinture qui portait ses épées et de jeter celles-ci sur la table la plus proche.

- Je vous accompagne. Nous y allons, tous les deux, sans armes. Vous leur demandez pourquoi ils quittent le système, ce qu'ils ont à vendre et dans quelle mesure ils peuvent nous prêter assistance.
Je souligne que votre comportement exemplaire, conjugué à votre courage et votre dévotion durant cette intervention ne seront pas oubliés, monsieur Holt. Je fais confiance à votre intellect supérieur pour saisir combien la situation l'exige et combien nous sommes ignorants des manières de faire de ces Xenos.
Et non, l'héritière véritable Von Razgriz n'a pas à frayer avec ces créatures, quand bien même l'exigeraient-elles, il y a des limites à notre bonne volonté.

Albus tourna le regard vers le trône :

- Inutile d'y aller en surabondance, votre Grace. J'imagine que ce petit peuple est plus impressionnable qu'il n'y parait. Nous garderons un circuit de communication ouvert, si nous gardons le silence plus d'un quart d'heure, je vous remercie par avance d'en faire part à la douce Lady Kowalsky. Si nous ne donnons pas de contre-ordre dans le quart d'heure qui suit les procédures d'interception, vous saurez quoi faire.

Holt prend la manche d'Albus entre l'index et le majeur, la pinçant précieusement, et lève sa patte.

"Vous-pouvez-toujours-rêver."

"Il y a un vieux diction de Terra qui dit que si on peut mener un grox à un trou d'eau, on ne peut le forcer à boire."
La Libre Marchande ne semblait pas de bonne humeur.
"Colonnelle Von Tödt, qu'on conduise Maître Sebastion à ses quartiers, et qu'il y reste avec sa suite, jusqu'à nouvelle ordre."
Un temps.
"Qu'on prépare donc mon côtre. Groupe réduit de Lebensguard, armement de poing uniquement, et trois courtiers de Commercia. Colonelle Von Tödt, Albus, vous irez en négociations avec le capitaine Von Naydiss de l'Himmelreich. Vous aurez une balise de téléportation pour un retour rapide si nécessaire, et notre flotte Aeronautica en stand-by pour couverture si jamais les choses tournent mal."

Le Porte-bannière s'approcha de Lonallyn. Lui glissant quelques mots sur le ton de la confidence.

-Votre Grâce, A défaut de ma personne, je vous propose les services d'une des membres de ma suite, anciennement membre des Ordres Dialogous, xenoarcaniste et xenolinguiste compétente et... possédant quelques compétences dans le domaine des Xenoartefacts et artefacts anciens. Sa présence au sein de l'équipe pourrait être un atout réel.

"Ah, fort bien. Qu'elle se joigne au groupe dans ce cas, en effet, elle conseillera la Colonelle Von Tödt. Quand à vous, j'aimerais discuter avec vous à titre privé."
Elle prit la communication vox avec le vaisseau Stryxis, pour convenir d'un rendez vous pour ses émissaires.

-A votre convenance, Votre Grâce.

Il s'inclina et se campa à ses côtés, attendant de nouvelles directives. Puis il contacta Elodia qui ne tarda à se présenter, portant toujours ses anciennes robes de Dialogous présentant des marquages étranges.

-Votre Grâce, Colonelle, Je suis à votre entière et totale disposition.

Les cheveux d'un blanc bleu glacial, la jeune Dialogous s'inclina profondément dans un geste de dévotion clair. De son côté, Soeur Katryn ne put que noter l'absence d'éléments pourtant primordiale dans la tenue d'une soeur de la Sororitas.

Malakaï

L'Himmelreich reçut la communication de l'Ex Cathedra et l'officier des communications la transmit immédiatement à Malakaï.
"Transmettez à l'Ex Cathedra: Bien reçu, Capitaine de l'Himmelreich en route pour vous rejoindre à votre bord immédiatement."

Malakaï se leva et fit signe à son second.

"Trouvez moi tout ce qu'on a sur ces zouaves et transmettez moi les données sur mon datapad. En espérant qu'on ait quelque chose sur ces gusses. Sans armes... quelle connerie! Ces cocos n'ont jamais dû goûter à mon 45 fillette! j'y vais, faites mi préparer une navette."

Malakaï se dirigea prestement vers la baie d'embarquement, arrivant au moment même où ses hommes finissaient de préparer LE FURTIF au décollage. Il embarqua sans attendre et en remettant son ceinturon au chef de pont.
"Les perdez pas, sinon vous me laverez les chiottes pendant un mois!"

Kateryn

La Soeur de Bataille avait tiqué lorsque l'Arbites avait mentionné la présence d'une Dialogus à bord. Elle trouvait étrange que celle-ci ne se soit pas présenté à elle ou aux autres Soeurs présentes dans l'entourage de l'Archi-Confesseur.
Lorsque cette dernière arriva, elle comprit. Celle-ci ne faisait plus partie de la sororité. Qu'elle ait été bannie ou qu'elle l'ait quitté de son plein gré ne faisait pas grande différence. Elle n'était plus une de Ses Filles et Kateryn, qui ne s'était jamais retrouvé face à cette situation, ne savait comment réagir. Elle attendit patiemment la suite des événements.
la répartie de Lonallyn plus tôt lui avait bien fait comprendre que son avis n'avait pas à être exprimé ici-même.

Citation :

Sur la vox, le Stryxis accepta avec ce qui semblait être de la joie teintée d'avidité la venue d'une délégation.
Sur vos auspex, vous constatiez que déjà un petit ballet se formait : les autres Libres Marchands étaient déjà en train d'envoyer leurs propres équipes visiblement.

plus tard, à bord de la Chébec

La première chose qui vous frappa en venant à bord était l'aspect décrépit et le manque d'entretien du vaisseau. La lumière était faible, l'éclairage faite par de vieux luminaires agonisants, clignotants, certaines mourant devant vous, avant d'être remplacés par d'autres. Les parois, assemblées de bric et de broc quasi au hasard, étaient couverts de crochets rouillés, ou pendaient des breloques, des gris-gris et même des morceaux de chairs pourrissants. Le sol est couvert d'un paillis qui craquèle sous vos pas, parfois cédant dans une bouillie spongieuse.
La deuxième chose fut l'odeur. Une odeur fétide, acre, renforcée par l'humidité collante de l'atmosphère. Si vous deviez la décrire, c'était le genre d'odeurs auquel vous vous attendriez sur un vaisseau mortuaire.

Bientôt, une silhouette voutée, bossue, sortit des ombres. Cela devait être un Stryxis, du moins, vous pouviez le présumer.
La chose était recouverte d'une robe de bure tâchée et d'une cape à capuche souillée, dissimulant quasiment l'intégralité de son corps. Elle caressa avec un gémissement d'envie une des babioles qui pendait au mur, avant de s'approcher.
Son visage était laid : un museau plat couvert de plis, tel certains canidés, mais sans aucune fourrure, la peau rosâtre comme si écorchée, les muscles bien visibles en dessous.
Vous pouviez deviner furtivement à leurs éclats la présence de multiples yeux sous la capuche, mais impossible de déterminer combien."bienvenue dans mon foyer, honorés bipèdes... oui, bienvenue. Faisons vite vite, cet endroit est mauvais... Mais je disposes de quoi vous aider, oh oui... Et je suis sur que vous avez des choses intéressantes. Avez vous amené le compact ?"

Malakaï

Le capitaine de l'Himmelreich s'avança, précédant ses compagnons, l'oeil aux aguets. Il luttait contre la répulsion que lui inspirait l'odeur nauséabonde des lieux.
Et pourtant, il avait déjà abordé des Kroiseurs à l'hygiène au delà du douteux...

Il inclina légèrement la tête en guise de salut.

"Salutations à vous, honorable voyageur des étoiles. Je suis Malakaï von Naydiss, capitaine de la Frégate Himmelreich et délégué par sa Grâce Lonallyn von Razgriz auprès de vous afin de vous rencontrer et de déterminer quels arrangements peuvent nous être mutuellement profitables.
Le compact est resté auprès de Sebastion Holt, l'un des membres de notre équipage mais qui malheureusement n'a pas pu se joindre à nous pour vous rencontrer. Sa santé trop fragile lui interdit tout déplacement dans des environnements qui ne lui sont pas adaptés. il vous transmet ses salutations et ses regrets et nous charge de négocier avec vous au nom de la Dynastie von Razgriz.

Notre flotte, que vous avez pu apercevoir sur vos écrans, est en mission d'exploration dans le secteur. Nous ne nous attendions pas à trouver quelqu'un dans ce système. Mais il se pourrait que nous ne soyons pas là où nous nous attendions à arriver. Connaissez-vous ce système et savez vous ce qu'il renferme?
Une fois notre situation éclaircie, je pense que nous trouverons ce qui peut vous intéresser."

Malakaï affichait un air enjoué mais ne savait trop comment amadouer cet étrange petit être.

Citation :

" Ce n'est rien, Honorables Bipèdes. Si vous nous montriez ce que vous avez ? J'ai des informations à vendre, et pleins d'objets intéressants, oh oui, très précieux."
Le Xeno regardait avec intérêt vos chronos, puis soudain, avança sous un des Lebensguard, qui mettait en douce un filtre à gaz. Il dévorait littéralement l'objet du regard, à la grande gène du soldat.
Il n'avait cessé tout du long de se frotter les mains les unes aux autres.

Malakaï, ayant observé le manège du Stryxis, fit signe au Lebensguard de lui donner le filtre.

"Ceci vous plaît? Il est à vous si vous nous dites dans quel système nous nous trouvons, qui y habite et ce que vous y faites."

Incidemment, Malakaï lui agitait le filtre sous le nez, histoire de susciter le désir chez le Xéno.
Il en profita aussi pour glisser discrètement à Katje et Albus
"Demandez à Lonallyn de nous envoyer une navette avec des saloperies à leur fourguer."

Se tournant de nouveau vers le Stryxis, l'air enjoué
"Alors, avons-nous un accord cher ami?"

Albus porta son poignet au plus prêt de sa bouche.

- Blanc pour Reine. Faites parvenir un transport jusque sur leurs baies. Qu'il soit rempli de ...

Il hésitait.

- ...Je dirais, ce que nous destinions à la casse, du matériel de récupération, probablement ce qu'on trouverait dans une décharge. Ce doit être...

L'assassin regardait autour de lui.

- ...Vieux, crasseux et peu évolué technologiquement parlant.

Albus pensait aussi à leur refourguer un esclave de plus. Un peu usé, mais rodé à la tache...

Citation :

"Oh, oui, nous pouvons vous offrir ce renseignement, Honorés Bipèdes, mais il nous faudrait plus qu'une seule de ces choses... Un bon millier, voir plus si vous avez. Et ce chrono-charme." en désignant l'horologium de la Capitaine d'Armes. Le Stryxis regarda avec intérêt la mitrailleuse de la Gallantienne.
"Pourrions nous, Honorée Bipède, avoir quelques douilles et balles de cette arme ? Nous avons des armes intéressantes, oh oui, très précieuses à offrir en échange. Des armures. Des composants, ou même une des coques de notre caravane. Des accessoires de modes. Et des esclaves. Des esclaves tout frais de cuves, de tâches ou de combats. Nous pourrions vous en offrir, pour une mèche de vos cheveux..." en désignant Albus. Il vint le renifler, en se léchant le museau.
"Vous sentez fort bon... Quel est ce parfum ? Ooh..." il vint faire le tour de chacun, le xeno bossu se frottant les mains d'excitation en ricanant. "Avez vous des plantes à bord de votre vaisseau ? De l'humus, des fleurs, des branches ? Montrez moi ce que vous avez, et dites moi ce que vous cherchez, en plus de votre renseignement ! Le renseignement, vous l'aurez, Honorés Bipèdes, après un bon négoce, oui-oui..."
Il sortit de sous sa longue robe un projecteur holographique à la lumière froide, affichant des caractères étranges et des hologrammes d'objets.

Citation :

Jet de Psychologie réussi pour Malakaï : le Stryxis semble partant pour vous offrir le renseignement que vous cherchez, mais souhaite troquer d'abord. Vous ne l'aurez que si vous parvenez à commercer avec lui.
Cela va être une session de troc. Soyez inventif à ce que pourriez proposer à notre "ami" Xenos, cela facilitera votre échange. Quand à ce qu'il dispose, demandez, pour voir...

"Cela sera fait. Essayer de déterminer toutefois si ces Stryxis ont besoin d'autres choses : nous ne manquons pas de navettes, mais ils me semblent pressés. Nous devons bien avoir des verroteries dans nos soutes pour des rencontres avec d'éventuels sauvages ! Qu'on leur en présente des échantillons, ainsi que des étoffes. Oh, dans vos trocs, de grâce, essayer d'obtenir des biens les plus neutres possibles, voir d'origine humaine. Méfiez vous de tout ce qui a origine xeno."
Lonallyn savait qu'elle énonçait l'évidence par vox, mais des fois, il fallait être prudent. Elle attendait avec impatience, en attendant les rapports d'auspex sur le système, ainsi que l'avis de l'Occulum et du Choeur Astropathique...

- Nous ne venons pas pour les esclaves, Stryxis.
Et nous ne troquerons en priorité, que ce que vous savez de ce système. Tout ce que vous savez. Les autres offres seront traités par d'autres, dans une situation...moins délicate que celle qui se présente. Alors faisons vite.
Disons, vingt horlogiums, cent kilos de cheveux, et une demie tonne de matériel de récupération. Cela convient pour obtenir votre complète coopération sur ce que vous savez sur système ?

Malakaï fit un léger signe à Albus
"Avez-vous des esclaves originaires de l'Imperium? Des humains comme nous? Si c'est le cas, il vous faudra nous les vendre. Nos amis dans notre flotte sont en train de préparer de jolis effets pour que l'on puisse négocier avec vous. Nous voulons donc deux choses: les informations sur ce système et vos esclaves humains. Dites-nous ce que vous avez et nous pourrons négocier."

En discutant, Malakaï avait pris un air un peu paternaliste, profitant de l'intervention d'Albus qui, à n'en pas douter, avait du être assez directe. Il tentait de mettre en confiance le Xéno afin de faciliter les négociations à venir.

Citation :

"Des Esclaves humains ? oh, oui oui oui Honorables bipèdes, nous en avons. Cinq cents, tout frais d'une épave, ainsi que des choses de leurs vaisseaux. Quel est votre offre ?"
Le Stryxis se tourna vers Albus.
"Oh non non, pas besoin de tant de cheveux... Juste une mèche, juste une de VOS mèches, Honoré Bipède. Teinte rare, précieuse.... La nature de votre "matériel de récupération ?"

- Parce que cela a de l'importance ?

La voix, feignait avec ironie, l'étonnement.

Albus plissait imperceptiblement les yeux. Lonallyn oubliait un facteur fondamental avec Albus. Son appartenance a un temple de la Mort.
Il ne se faisait pas violence, il se martyrisait. Se contenir était une gageure et il visualisait avec délice, dans un coin de son esprit, la manière dont il pouvait dépecer la créature immonde qui lui faisait face. C'était une bonne idée d'être venu sans armes. Même si ce n'était pas entièrement vrai.
Négocier allait rapidement être au dessus des forces de l'assassin.

- L'idée qu'une part de moi même puisse finir comme un objet d'exposition dans l'une des chambres immondes de ce bâtiment me déplaît, Stryxis. L'idée d'avoir à négocier avec toi aussi. J'obéis à ma propre maîtresse, mais ne me pousse pas. Tu n'auras pas mes cheveux, mais je peux t'en trouver d'une semblable teinte, si c'est ce que tu veux. Je peux te trouver de l'alcool, d'anciens vêtements et de vieilles machines aussi.

Le sourire d'Albus était entier. Mais c'était le sourire d'un prédateur qui découvrait ses crocs.

- Mais si tu le désires, je peux te laisser moins palpables, mais très précieuses aussi, d'impérissables souvenirs. Te montrer une manière de donner la Mort que jamais tu n'aurais pu imaginer. Faire naître en toi, un sentiment mêlant la fascination à la terreur. Dis moi ton prix en la matière, Xeno, et je ne décevrai pas. Tu as ma parole à ce sujet.

Il se lécha la lèvre supérieure, avant de fixer de son regard émeraude désormais, le libre marchand à ses côtés.

- Finissons en vite, monseigneur.

Soeur Elodia observait.
Elle observait depuis son arrivée à bord, écoutant et observant tout, chacun.

Les Xenos connus sous la dénomination "Stryxis" étaient de biens étranges créatures dans leur aspect, de toute évidence, mais aussi dans leur attitude face au commerce, demandant des contreparties extravagantes de par leur étrangeté et leur valeur toute relative.

A la mention des artefacts, la jeune femme eut les yeux qui se mirent à briller d'une leur toute particulière.

-Capitaine Von Naydiss, Je souhaiterai réellement voir ce qu'ils proposent comme reliques et artefacts... Si un objet saint ou de trés grande valeur se trouve ici, en de bien étranges impies mains, il est de notre devoir de les acquérir, quoi qu'il en coute.

Ses grands yeux gris se posèrent sur le Lord-Capitaine. Une bien étrange intensité... une lueur de folie, également, peut-être. Toujours est-il qu'elle semblait convaincue de la réelle nécessité de sa requête.

Puis elle se rendit vers l'assassin et lui posa une main douce et apaisante sur le bras.

-Messire Albus... Attendez de savoir ce qu'ils ont à offrir avant de
rejeter les options.... Je sais que cela ne vous plait pas, mais
imaginez qu'ils disposent de reliques capitales.....

Cette fois, le regard de l'ancienne nonne était clairement implorant.

L'assassin écarta la main de la jeune femme brusquement. Il ne souriait plus.

- Pas de fantaisies, femme ! Suis-je le seul à me rendre compte que chaque seconde perdue ici permet à un concurrent FEROCE d'apparaître. Suis-je le seul à m'interroger sur les raisons qui poussent cette engeance à quitter avec précipitation ce système ?
Par l'Empereur, la prophétie des sorcières était claire à ce sujet, nous sommes ici parce que le Warp nous le permet temporairement. Nous avons déjà perdu du temps avec un escroc qui ne savait pas où se trouvait sa place, allons nous perdre plus de temps encore parce que la Lady Capitaine veut se racheter une conduite en libérant une goutte de prisonniers perdue dans un océan d'esclavagisme ?! Allons nous perdre du temps parce que l'envoyée d'un haut fonctionnaire de l'Arbites tient absolument à laisser libre court à sa soif de connaissance au mépris de toute considération morale ?!
Capitaine Malakai, négociez les informations et si cela vous tient à coeur, les esclaves, mais faites le vite avant que je n'envisage une autre voie de négociation.

Il posa un regard dur sur Elodia.

- Quant à vous, ma fille, tenez vous ! Aidez le capitaine en lui faisant profiter d'un semblant de savoir sur ces créatures. Vous aurez probablement de quoi remplir tout votre saoul d'objets anciens et soit-disant saints quand nous aurons trouvés cette perle.

Albus revint vers le Stryxis, plus excédé que jamais.

Ayant observé la scène entre ses compagnons avec une irritation croissante, Malakaï se massa les paupières avec ses doigts, chassant l'énervement qu'il sentait poindre. Lorsqu'Albus revint vers le Stryxis, il se plaça entre eux, reprenant le fil de la conversation avec le Xéno.

"Bien, vous avez des citoyens de l'Imperium comme esclaves, des objets leur appartenant et des informations que nous désirons. Voilà ce que nous allons faire: Vous allez nous donner tout cela contre ce que nous vous envoyons et qui, je vous l'assure vaudra largement le dédommagement et la peine que vous vous infligerez à accéder à notre requête.
Réduire en esclavage la population de l'Imperium n'est pas une offense prise à la légère par chez nous. Nous accepterons de passer l'éponge sur cet acte si vous y mettez du votre.

Dans le cas très improbable où notre offre ne vous conviendrait pas, je vous rappelle qu'une flotte entière est en position autour de votre Chebec. Il serait dommage que la situation dégénère alors que nous pouvons trouver un accord commercial satisfaisant.
Cette offre est la dernière que nous vous ferons. Comme mon compagnon vous l'a dit, notre temps est plus que précieux."

Malakaï n'est absolument plus souriant ni avenant. Il est froid et entend bien se faire obéir par ce Xéno répugnant et se barrer vite fait pour ne plus entendre les deux autres se battre dans son dos!

Citation :

Le Stryxis semblait n'avoir cure des menaces de l'un ou des accès de colère de l'autre.
"Des reliques, Honorable Bipède ? Non, je n'ai pas ce genre d'objets dans ma collection... c'est fort dommageable d'ailleurs."
Il se tourna vers le capitaine de Frégate Von Naydiss.
"Oh oui, vous avez une jolie flotte... très jolie flotte, très beau vaisseau. Auriez vous une maquette ou une réplique en modèle réduit de celui ci, contre les cinq cents esclaves et leurs possessions ?"