EX CATHEDRA : Ambition knows no bounds.
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EX CATHEDRA : Ambition knows no bounds.

Jeux de rôles par forum basé sur l'univers de Warhammer 40 000 - Rogue Trader.
 
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 Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta

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Ajax Ordann




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MessageSujet: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMar 8 Mai - 21:19

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Date du vaisseau : 26 Sextilis 815M41
https://www.youtube.com/watch?v=imamcajBEJs
Au sein d'un Aethyr quelque peu houleux, mais sans mériter encore l'appellation de tempête, un Croiseur impérial fendait le Warp en ballotant, une corvette se maintenant dans son sillage en visuel, si des inconscients évidemment tentaient d'ouvrir les volets de sécurité et regarder vers l'extérieur.
Encore 96 Heures avant d'arriver à destination.
Le voyage jusqu'à Tranch fut de routine, une traversée heureuse et sans histoire, bien que fort lente, tout comme l'escale courte en orbite du monde encore en proie à la guerre civile, où les armes de vos cales eurent un franc succès.
En revanche, la route pour Port l'Errance se montra bien plus ardu, le Warp collant, lourd, bouillonnant. Ex Cathedra continuait de voguer, mais avec moins de célérité que d'habitude, tanguant tel un vulgaire navire sur une mer houleuse, dans des gémissements de métal et des craquements résignés sous l'effort.
Nous sommes au quart de nuit, au moment ou même la Libre Marchande est partie dormir brièvement. Sur la passerelle, une série de runes passent du vert de satisfaction à l'orange de vigilance, éveillant tout une série de technoprêtres pour entamer les mesures d'apaisement idoines.
Car il s'agissait des runes du Champ de Geller...
Des choses avaient essayé d'entrer. Et si elles n'y étaient pas parvenus, l'Empereur Dieu soit loué, cela était suffisant pour que d'autres choses se manifestent...

Palais du Libre Marchand, appartements de Tancrace.

De nombreuses tâches avaient maintenu le Chancelier éveillé, mais il était enfin temps de prendre un peu de repos, si ce n'est pour ne pas perdre de temps a commettre des erreurs par fatigue. Il allait se coucher, lorsqu'une voix familière résonna derrière lui.
"Vous avez encore pris trop de recaf, mon fils. Ce n'est pas bon pour vos nerfs.
- Etes vous sure que c'est bien raisonnable de veiller aussi tard ?"
une deuxième voix, tout aussi familière.
Au bureau du chancelier, se tenait sa mère et son père, tel qu'ils étaient quand ils étaient un peu plus jeune, sa mère dans sa robe de soirée favorite, son père en uniforme. Et ils te regardent avec un sourire bienveillant.

Choeur Astropathique, appartements de Babur.
Tu étais en train de profiter de ton rêve favori : un immense banquet sans fin. tu t'apprêtais à t'attaquer à une tranche de côte de Grox lorsque tout change : tu te retrouves dans une arêne, en tenue de matador, face à un grox furieux qui te charge. Tu l'esquives sans peine d'un mouvement de cape, ses cornes frolant ta tenue de lumière ; mais quand il se retourne, ta muletta est devenu un mouchoir rouge, ton épée une pique à brochette en fer blanc, et tu vois enfin qui sont les spectateurs. Des centaines de grox assis sur les gradins, te fixant d'un regard noir.

Temeraire, appartements de Nylae.
La Duchesse était à présent de garde, et Nylae se préparait à un repos bien mérité dans son lit, lorsqu'elle sentit une présence familière se pencher sur elle.
Götz ?!?
L'impression fugace était déjà parti. Dans l'air, flottait, selon le troisième oeil de la jeune Navis, comme des bougonnements, un murmure... quelque chose comme :
"J'espère qu'Harkness fait bien son boulot !"

Tancrace a écrit:
En entendant la voix de son père et de sa mère, voix pourtant rassurantes, Tancrace s'était mis à transpirer à grosses gouttes. Mille fois il s'était rejoué dans sa tête ce genre de scène, et le bien-être que cela lui procurerait. Il s'imaginait des retrouvailles chaleureuses, des larmes de joie, alors que les Palagir n'étaient pourtant pas portés sur les émotions, Sankarat narrant à ses parents ses aventures sur Ex Cathedra, la fierté s'étalant sur le visage des vieux nobles, eux-même expliquant à leur tour comme ils avaient échappé aux traqueurs des autres maisons nobles et le chemin qu'ils avaient fait pour retrouver leur fils cadet.

Cependant, de les voir et de les entendre réellement n'avait pas du tout eu l'effet escompté. A la toute première intonation de son père, le Chancelier avait senti comme une longue aiguille rouillée s'enfoncer entre ses vertèbres. Ils ne pouvaient être là que pour une unique raison...

Tancrace murmura, presque sanglotant:

"-Père, je n'ai pas perdu de vue notre vengeance... Je.. j'y travaille! J'y pense en permanence, mais ce n'est pas facile! Je sais que vous êtes venus pour ça!"

Le Chancelier criait presque désormais:

"-Je ne suis pas un lâche! Je vengerai notre maison, JE NE SUIS PAS UN LÂCHE!"

Puis, comme un éclair de raison soudain, le Chancelier repensa qu'on devait être dans l'Immaterium depuis quelque temps déjà. Il ferma alors les yeux, et se mit à réciter tout bas des prières à l'Empereur-Dieu.

Citation :
Tu sentis une main douce se poser sur ton épaule, puis une autre, plus large, les cales de l'épée perceptible sous le gant épais.
"Nous le savons, fils. Tant que notre sang coulera chaud dans les veines, alors notre vengeance viendra. Nous avons tout le temps du monde après tout, et elle n'en sera que d'autant plus savoureuse.
- Nous serrons toujours à tes cotés, mon fils. L'Empereur Protège.
."
Puis, ils disparaissent.

Gill Haddon a écrit:
Lorsqu’il se réveilla le lendemain les traces du feu étaient encore là, encore tiède. Il se jeta de l’eau de mer au visage, bien qu’il ne fût nullement ensommeillé, puis il reprit sa longue marche.

C’était une belle journée. Il laissait dérivée ses pensées, comme de rien, comme le morceau de bois flotté là-bas, comme la mouette là-haut. Il fini par perdre toute notion du temps, d’espace aussi, il ne se retournait jamais. De toute manière les vagues effacer ses pas avec une régularité impressionnante. Finalement il arriva devant quelque chose qui dénotait dans cette ambiance.

Il l’avait vu de loin, c’était facile vu la monotonie des lieux. D’abord une sorte de vague bosse au loin, comme une petite vague de chaleur. En se rapprochant il avait clairement vu que c’était une petite bute pas très haute. Une fois à côté, un tronc d’arbre rapporté par la mer, un vieux squelette accroché dessus, dans sa main un ancien colt.

Le pistolero se pencha pour le ramasser. Le squelette ne l’en empêcha pas, mais ses orbites lui lancèrent un regard mort. Il se serait excusé mais actuellement le Pistolero n’avait pas envi de parler. Le colt avait vraiment vécu de meilleur jour. Sa crosse avait gonflé son canon était rouillé. Dans le barillet une seule balle. Sur la balle était gravé cinq petites lettres : s, a, r, g, e. Il savait exactement quoi faire avec cette arme. Il la cala contre sa tempe fit un sourire à l’abîme et tira.
La détonation se répercuta sur la mer, vers le ciel, mais à l’abîme : rien.

Souvenirs ?

« Aller Gill magne toi putain ! Les arbites vont se pointer. »

L’alarme retentie, sa sonnerie stridente qui vous pète les oreilles. Gill sortie de la banque en rigolant, il vida le chargeur de sa Tommy pour le style et sauta dans la voiture où Sarge l’attendait.

« Fonce Sarge ! Lock et Rook ont du finir la leur et je veux pas qu’ils poirotent comme des tapins. »

Sarge plongea sa main dans un des sacs en sortant une pleine poignée de Gelts. Il éclata de rire en en jetant par la fenêtre du conducteur.
- Quel pied Gill !
- A droite ! AAah mais t’as raté la sortie ! Crétin ! Crétin !

Sarge lacha le volant tout comme un « No-stress Winny-boy ! Personnes pilote mieux que moi. ». Il apposa alors de nouveau ses mains sur le volant puis en jouant des pieds comme lors d’un concours de danse, fit faire une embardé à la voiture, un demi-tour, un gros burn, usa d’une autre voiture comme de civière de sécurité pour corriger sa trajectoire et coupa par une étale pour rejoindre la bonne route. Derrière lui c’était le chaos automobile.

- D’une pierre deux coups : ils passeront pas par là vu le bouchon que j’ai crée !
Gill réarmait sa Tommy en soupirant.
- Un gamin ! Mon driver est un putain de gosse !
- Mais on est tous des gosses Gill ! On sera toujours des gosses !
- Bon dieu regarde la route. Là ! Lock et Rook !
La voiture pila. Lock balança deux lourds sacs de sports tout comme Rook, avant de se jeter eux-mêmes dans l’habitacle.
- Z’êtes à la bourre bande de blaireaux.
- Moi, aussi je suis content que t’es rien Lock ! Braya Sarge.
Rook regardait nerveusement par la lunette arrière.
- Personnes nous suivra. Freyda m’a filer les itinéraires des patrouilles on est NICKEL !
- Tu nous la présente quand Gill ? J’ai hâte de voir cette fameuse mother than you so love to fuck. In every possible way.

Gill se retourna pour attraper Lock. Et voilà sa repartait en bagarre bidon. Sarge fini par avoir un pied dans le volant, Rook menaça de sauter de la voiture en marche après que Lock lui ai calé un pain sans faire exprès. Gill abdiqua après trois seconde d’étranglement.

La voiture fit une grosse embardé et traversa un vieil entrepôt.

« Messieurs, le capitaine vous remercie d’avoir choisie Sarge XTREME BRUTAL ROAD TRIP ! N’oubliez pas vos chapeaux dans l’habitacle vu qu’on va faire passer cette petite à la broyeuse. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, les quatre larrons poussaient la voiture dans sa dernière demeure. Sarge se signa et lança une petite prière pour s’excuser mais bon les Arbites était trop des enculés pour prendre des risques et ça c’était Gill qui le disait et pas lui.

Lock décapsula les bières alors que la voiture sombrait dans le compacteur. Sarge en prit une pour Gill, il était resté un peu à part à regarder les autres.

« C’était une super journée Gill. Merci. »

Gill prit la bière, ils trinquèrent.

- J’ai bousillé tellement de bagnoles. Putain je m’en veux pour ça. Tu te souviens ?
- Oui. On a fait une fête débile avec le gang, on était tellement soul qu’on c’est perdu et qu’on a fini sur le territoire des PP. Ca a dégénéré méchant. On a du quitter leurs coins sous les balles et les bolts. Ils nous en voulu au moins trois mois.
- Et après tu les as fait tuer. En arrangeant cette descente bidon d’Arbites avec les spiriens. C’était moche mais c’était des merdes de toxicos, pire que nous.
- Ce n’était pas un souvenir ?
- Nop.
- Donc t’es comme moi ?
- Non, j’suis un peu plus loin. Mais lorsque je t’ai vu alors je me suis dit que j’allais venir t’aider à franchir le cap, te rappeler les bons souvenirs. Quand on était heureux et qu’on pensait que sa durerait toujours.
- Tu sais ce qui m’est arrivé après ?
- Ca marche pas comme ça Gill, tu le sens.
- Oui… Tu m’en veux Sarge ? Je veux dire pour le dernier plan. Il était plus que foireux…
- Non. J’ai calé Gill. J’ai conduit ma première bagnole à l’âge de 10 ans, j’ai jamais eu de soucis mécanique de ma vie, et là pour le dernier coup. J’ai connement calé.
- C’est moche.
- Et toi ? Tu as l’air vachement vieux.
- J’ai continué, avec ou sans vous, j’ai continué. J’ai eu d’autre bande. Mais jamais comme celle-là. J’ai toujours cherché à vous remplacer. Mais ce n’était pas pareil. Je voulais te demander. Lock et Rook ?
- Souvenir. Tu comprendras plus tard. Tu l’as fait Gill. T’es devenu vieux. Tu nous l’avais promis. On crèvera vieux ! On avait douze ans, on ne comprenait même pas ce qu’on faisait mais toi tu nous as dit : on crèvera vieux. Ca nous a fait rêver. On t’a suivi. Ne regrette pas. Sans toi on aurait fini comme les autres, tuer pour un fix ou un rat en brochette.
- Tu sais Sarge. Plus le temps a passé et plus mes promesses ont amené de gens à la mort. Plus j’ai fait tué de gens et plus… Je ne sais plus trop si ça vaut la peine de continuer.
- C’est à toi de voir Gill… Mais tu sais… Enfin c’est pas à moi de t’en parler. Pour le moment c’est les bons souvenirs. T’étais mon meilleur pote. Tu m’as sorti de la merde. Tu m’as donné un but. Tu m’as donné un taf. Tu m’as donné un espoir. Ok on était de sales criminels et des drogués. Mais c’était bien.
- Tu t’estompes Sarge.
- J’ai fini, j’ai plus rien à dire.
- On se reverra ?
- C’est certain Gill.

Le pistolero ouvrit les yeux sur la plage. Le colt était encore dans sa main. Sa crosse était de bois et son canon mat. Il n’avait pas de balle mais c’était un bon début. Il se remit sur ses pieds, s’étira et reprit sa route.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Les nouvelles traversaient les coursives à une vitesse folle.
Le commissariat de bord interpella rapidement l’intégralité du navire : des manifestations psychiques étaient à l’œuvre dans tout EX Cathedra.
Lonallyn avait passé pour l’occasion une longue robe de chambre au dessus de sa chemise de nuit, et prit le soin de retirer son bonnet de nuit pour lui préférer sa perruque poudrée d’urgence. Et son Chapeau.
La Lady Capitaine parti vers son Vox personnel afin d’établir une liaison avec le chœur Astropathique :
- Maître Babur, ici la Lady Capitaine, que se passe t-il précisément, faut-il nous armer pour la guerre ?
Elle était stoïque, mais elle n’en menait pas large. D’acord pour livrer une bataille aux Orks. D’accord pour subir les tirs d’autocanons et de faire la guerre aux Sabrehagen et leurs maîtres au sein même du navire. Mais le Warp… Les puissances de la Ruine. Qui pouvait prétendre être de taille ?
Ce n’est pas Babur en personne qui put lui répondre. Et elle vécu un entretien inédit dans sa carrière.
- A priori, Ma Dame notre bouclier ne pas à retenir des manifestations semi tangibles. Elles ne sont pas agressives mais…
- Oui ?
- …
- Astropathe ?
- …
- Répondez, c’est un ordre.
- Pardon, père. Je le jure…Je voulais..Je n’ai pas pu…Père, je suis assermenté, j’ai vu Sa lumière, pourquoi n’êtes vous pas…

Elle coupa la communication.
Quelques minutes plus tard, un peloton complet de gardes se trouvait aux côtés de la Lady Capitaine, elle-même en armure lourde. Tenir la passerelle, tenir la passerelle à tout prix : c’est tout ce qui comptait dans l’immédiat. Elle distribuait à la volée ses ordres, il fallait contenir les émeutes, mener les égarés aux chapelles, faire intervenir toutes les forces du Ministorum… Et nom d’une pipe en bois ! Il fallait dresser à nouveau un écran imperméable face à l’Aethyr avant que tout le monde vire dément !
Alors qu’elle avançait dans les couloirs, elle écarquilla les yeux, tandis que son peloton s’évaporait petit à petit…
Les soldats l’abandonnaient les uns après les autres. Certains se figeaient et regardaient fixement le vide du couloir, d’autres versaient de longues larmes, mais une composante commune les privait de leur bon sens. Ils étaient bouleversés. Ce qu’ils voyaient, du moins ce qu’ils avaient l’impression de voir ressemblait fortement à des souvenirs. On appelait un frère, un ami, des parents…une connaissance. Un nouveau dénominateur commun fit rapidement jour. Les défunts. Ils étaient tous morts. Toutes les apparitions renvoyaient à des morts. Qu’ils soient mécontents ou heureux, menaçant, inquisiteurs ou émus que leur pendant vivant, les morts étaient bien là.
Le peloton se réduisait comme peau de chagrin, à deux gardes tremblants, tandis que la petite femme menait avec volonté et rigueur ces derniers.
La passerelle ! Songeait-elle. Quoiqu’il arrive, il faudrait se tenir sur le trône. Etre prête à une sortie d’urgence, à une attaque de démons…A TOUT !
Les lumiglobes affichaient leur teinte verdâtre, tandis que les magos rassemblaient leur savoir en des litanies toujours plus puissantes. Ils ne savaient pas. S’ils avaient su, ils auraient préféré le repos. Il était inutile de se débattre dans le gouffre du Warp à travers lequel dérivait EX Cathedra. Ici c’étaient réunies des émotions puissantes de regret et de dévotion. Des souvenirs passionnés, une expression tangible du Passé.
Elle arriverait bientôt à la passerelle, les messages d’alerte se multipliaient…Certains abandonnaient leurs postes.
Elle poussa un profond soupir avant de se tourner vers l’un de ses gardes :
- Janir, vous…
Elle était seule désormais. De dépit elle frappa du pied le tapis sur lequel elle marchait. Qui lui apparaitrait ? Ses parents ? Son aïeul ? Un chef Ork… Un ennemi abattu ? Diafoirus…? Son cœur battait trop vite désormais. Parviendrait-elle à lui faire face stoïquement ? Impavide et inébranlable, dominerait-elle la situation ?
Elle se gifla. La Passerelle, ma fille ! La passerelle !
Elle ferma les yeux, récitant La Prière de l'Egide pour le Transit Warp, avançant, se guidant au nombres de pas et au son dans son navire. La, elle devrait être dans le... un tapis.
Elle se figea. Et ouvrit les yeux. L’Arboretum ?! Qu’est ce qu’elle faisait là ? Elle n’avait pas pu matérialement effectuer un tel détour, cela nécessitait de prendre le profit Express et de…
Lonallyn prit la mesure de la situation, lorsqu’elle se rendit compte qu’elle faisait désormais face aux quartiers d’habitation de la Navis Nobilite. Là bas, l’appartement désormais vide de Caleb, là, la villa de la Navis primari, et juste à ses côtés le…
- Non. Pitié, non…
Bien malgré elle, elle avança à petit pas, presque timide vers la porte blanche. Elle posa sa main gantée sur la poignée et la tourna lentement, incapable de retenir le besoin de savoir. De connaître la vérité. La passerelle était loin désormais.
Elle entra dans les quartiers de Vincens.
L’endroit était propre. Et très spartiate. Il avait prit les quartiers dévolus à des valets. Un lit simple, une armoire et une bibliothèque. Des livres par centaines, tous d’un format leur permettant d’être rangés en poche. Elle trouva un vieux gramophone et une collection de bouteilles et d’armes blanches de divers mondes. Parfois pas plus évoluées qu’un coutelas, parfois de nature presque Xenos tant le travail des lames était complexe.
Au milieu de la pièce, elle s’étreignit. Il n’apparaissait pas. Elle déglutit avant d’essayer un :
- Vincens ?
Mais rien n’y fit. Son cœur ralenti alors. Elle était rassurée. Et elle prit le parti de cesser séance tenante cette folie, pour parvenir jusqu’au trône. Elle quitta alors la pièce principale, pour rejoindre la porte.
Sa main était sur la poignée quand un grésillement soudain résonna. Un frottement léger, et le bruit du Gramophone qui s’allume.
La musique se répandit dans la pièce. Le seul disque qu’il possédait.
https://www.youtube.com/watch?v=tg0jOpr1Uhk
Le visage de Lonallyn se figea. Son cœur rata un battement. Elle ne se retournait pas.
La Lady Capitaine s’accrocha désespérément à la poignée. Et senti sa main se poser sur son épaule.
- Je suis le plus rapide, je te l’ai dis.
Elle baissa la tête la mine sombre. Elle ne voulait pas se retourner.
- C’est un mensonge, grogna t-elle.
- Tu es plus intelligente que ça.
Elle crispa le poing sur la poignée.
- C'est une illusion, tu vas revenir, c’est un ordre, articula t-elle la mâchoire serrée.
- Tu sais que c’est impossible.
- Vincens !

Elle s’était retournée vivement pour lui faire face. Le même. Douloureusement identique à celui qu’elle avait quitté. La figure d’Honoria emprunte d’une virilité presque accessoire. Son regard noir et menaçant. Ses lèvres fines derrière son écharpe épaisse. Son nez caché. Sa peau si blanche. Ses cheveux si longs…
Elle le regardait du haut de sa petite taille, les lèvres tremblantes.
- Tu étais blessé. Pourquoi... ?
- Parce que je suis ton protecteur. Un bouclier abimé ne cesse pas pour autant d’être un bouclier.
- Je n’avais pas donné l’ordre de…
- J’ai aimé tout le temps que j’ai passé auprès de toi. Tu es forte. Je ne pouvais pas rêver mieux comme libre marchand.

Elle baissa la tête, en tentant d’articuler :
- Imbécile.
- Lonallyn.
Un temps.Je ne suis pas mort rien, n’est ce pas ?
Elle aurait voulu hurler, mais elle ne parvenait plus à parler, ni même à lever la tête.
- Regarde-moi, Capitaine.
Elle passa une main sur sa bouche avant de lever les yeux vers lui.
- Je ne suis pas mort pour rien.
Elle secoua la tête.
- Retrouve-le, quoiqu’il arrive. C’est le meilleur des timoniers, tu as besoin de lui.
- TAIS-TOI !!
cria t-elle, soudainement.
Il l’a prit dans ses bras. Doucement. Elle sanglota.
Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Myprincessj
- Tu es mon Aegis, Vincens Primigenes.
- Pour toujours.

Ils restèrent quelques instants, des instants qui ne s’achèvent vraiment jamais, l’un contre l’autre. Et lentement, la chanson s’acheva.
Elle était à nouveau seule dans le couloir menant à la passerelle.
Elle prit sa vox.
A tout l'équipage. Désolé d'interrompre vos réunions de famille...Elle renifla. Malgré tout ses efforts, saprelotte, elle n'arrivait pas à cacher qu'elle sanglotte !
"Mais je ne tiens pas recevoir la visite d'autres... à l'extérieur. Alors, A VOS POSTES !"

Harkness a écrit:
Cela faisait quinze longues minutes que que le capitaine d'arme était sous la douche. L'eau au plus chaud possible, à la limite du supportable. Ses poumons peinaient tellement l'air était chargé de vapeur chaude. Il était assis au fond de la douche et il sentait derrière lui qu'une des servantes le regardait inquiète. Myrta surement. Elle l'avait vu rentrer sous la douche nu avec un pistolet bolter. Celui qu'il nettoyait tous les jours que l'Empereur lui donnait en gage de sa confiance.

Le musicae-mecanicum diffusait un morceau à tue-tête.

https://www.youtube.com/watch?v=wSMiG1PrxjU

Harkness était ramassé au fond du bac de la douche. L'eau était monté de près de 10 cm et ses fesses trempaient dans un mélange d'eau bouillante, d'huile lavante et de poils. Son torse perdait ses poils sous l'effet conjugué de la chaleur et du stress. Il s'affairait sur le pistolet bolter.

Cran de sureté, déverrouillé.
Bolt, engagé.
Canon, encombré.

Il le pencha en avant, l'eau coula dans le fond de la douche. Le sol dallé était à peine discernable au fond.
Tout était brouillé.
Surtout ses idées.

Canon, dégagé.
Chien, armé.

Il prit l'arme bien en main. Il pensait pleurer mais il n'en était pas sur, il y avait trop d'eau.

La musique lui tournait la tête, ça lui rappelait ses 12 klik, l'endoctrinement par les ayatani, les cours sur le Credo, les icônes de l'Empereur-Dieu, les drapeaux de la Garde Impériale qu'il devait saluer, le clan des marais qui chantait les cantiques de l'Empereur-Dieu sous les étoiles.

Le recruteur, la garde.

Il mit le canon dans la bouche, l'impression était bizarre. Il aurait cru sa plus... Il ne savait pas, différent était le seul mot qu'il avait en tête. Il sortit l'arme et la remit.

http://www.gamaniak.com/video-7451-oeil-ralenti-gros-plan.html

Soudain, il ouvrit les yeux, inquiet. Puis tous lui revient.

"Ayatani, pauvre con! Je sais que t'es la! Ca te revient pas hein que je t'ai buté avec ce bolter! Plaqué contre ce saule! Le canon sur le crâne! Pauvre con, vous m'avez trouvé j'avais quinze klik, mon clan, le Clan des Montagnes avait massacré le clan des Marais pendant qu'il s'adonnait à tes prières Ayatani! Souviens toi, on a violé ta chanoinesse et on l'a jeté dans le puit après! Sous tes yeux! On était soixante! Vous avez mis 6 mois à nous rattraper dans les montagnes! 10 000 hommes et six mois, tu nous à mis dans la pénale! Direct! Harkness bondit debout sur le lit en se frappant le torse.
Regarde vieille bique, je dors dans de la soie, je pisse sur de l'or et toi, je t'ai réctifié la face! Il finit par apercevoir la forme spectrale et décharnée qui le contemplait dans un angle de la pièce.
Je fais tellement peur que plus personne n'ose m'appeler par ce nom que tu m'as obligé à apprendre Ayatani Samael! Ecoute bien Samael, Horace Harkness! Je suis Harkness et je t'ai massacré dans ce bois! Tu te rappeles hein?! Ces petits salopards de cultistes doivent brandir ta tête empaillée comme un trophée! Et regarde batard! Harkness sauta du lit et prit le pistolet bolter dans la commode. Le chargeur est toujours plein! Si tu veux, les bolts t'attendent depuis 30 ans maintenant! Viens je vais te les mettre dans le cornet vieux débris! Viens, essayes de me toucher comme t'as fait aux autres! Viens la! Le spectre disparu.


Dans un coin de la piéce, Myrta la servante était effrayée devant le Seigneur Harkness brandissant son arme, nu à quelques mètres d'elle, vociférant contre un fantôme qui se replia.

Il était tendu, terriblement tendu et reprenant ses esprits, elle s'affaira pour le dénouer.

"Bien Myrta, bien, rappelles toi, cette nuit il ne s'est rien passé, même les fantômes me craignent. Il n'y a pas de passé pour nous, seulement le présent."

Honoria a écrit:
Citation :
Occulum d’EX Cathedra.

https://www.youtube.com/watch?v=q0KHS-AD14w&feature=related

- Très bien. Continues, Aïshaani. Moins zéro point cinq de propulsion sur moteur dix-neuf.

Ex Cathedra flottait dans un rêve. Ses moteurs grondaient avec douceur. Le flux d’Aethyr étrange dans lequel il s’était égaré n’apparaissait pas dans la vision d’Honoria. Elle se concentrait, ayant perdu tout écho des Chœurs Célestes. Une zone douce-amère, un chant funèbre…Une symphonie sinistre et bouleversante les entourait.

- Aïshaani, contrôle tes champs.
- Obscurcis sur six points. Nous sommes vulnérables.
- Tes constantes ?
- Huit cycles. Les appareils indiquent que je suis hors limite. Pas d’appui médical.
- Pourquoi ?
- Je ne veux voir personne. Je suis seule. La solitude ne blesse pas. Elle ne trahit pas. Elle ne fait pas souffrir. Elle ouvre les bras et m’enlace sans un mensonge. : il n’y a pas de cruauté ou de déception dans la solitude.
- Elle t’étouffe. Elle t’écrase. Elle te tue.
- Mais elle ne prétend pas faire le contraire. Je n’ai besoin de personne. Je conduirai ce titan, seule.


Honoria gardait la couronne fixée sur le crâne, fixant la baie vitrée depuis l’œil Véritable avec une intensité rare. Les indicateurs de sa propre résonnance dans l’Empyrean s’affolaient. Ses professeurs étaient certains qu’elle canalisait un pouvoir d’une rare puissance, mais qu’elle était incapable d’en supporter la charge.

- Aïshaani, tu es certaine de ce que tu dis ?
- Oui.
- Tu fais le jeu des Nil’.
- Je…M’en moque.
- Alors pourquoi pleures-tu ?


De longues et douloureuses larmes coulaient sans discontinuer sur le visage de la Navigator, tandis que son Œil les illuminait au point qu’elles deviennent perles de cristal en touchant le sol.

- A cause de vous.
- Laisse-moi te dire quelque chose, Honoria.


Elle crispa ses mains sur les bras de son trône, serrant les dents comme si elle pouvait être arrachée de son fauteuil par de simples mots.
La forme aux côtés de la Navigator posa une main éthérée sur sa joue, ses cheveux immenses et blancs semblaient comme en suspension dans l’air.

- Tu n’es pas seule. Tu ne l’as jamais été. Tu ne le seras jamais. Tu as été ma dernière pensée. Ton nom était dans mon dernier soupir. Et parce qu’une part de moi vit en toi, tout ce que j’étais est désormais tout ce que tu es. Un navigator n’est rien sans sa Maison, il n’est rien sans son capitaine, il n’est rien sans son navire.

Honoria baissa la tête. L’EX Cathedra était désormais seul dans le vide du Warp. Sans guide, à la dérive.

- Il n’est rien sans sa famille, sanglota-t-elle en posant ses mains pour masquer son visage. Rien qu’un monstre. Vincens, il…
- Il est en paix, ton cœur te le dit depuis longtemps maintenant.
- Je ne… Je ne veux pas vivre comme ça.
- Si tu ne veux pas vivre, alors ils meurent tous. Tous, Aïshaani. Ils respirent parce que tu es là, ils avancent parce que tu es là. C’est ton fardeau et ton devoir.
- Je ne peux plus…Même si c’est égoïste, je ne peux plus.
- Continue.
- Pourquoi ?
- Pour lui.


Elle leva les yeux vers une statue de l’Empereur semblant veiller sur le monde, imperturbable.

- Et pour celui à venir, reprit la voix douce.

La Navigator regarda de côté. Une imagerie médicale était en activité constante, un holopics qui ne s’éteindrait pas, même si tout l’Ingenierium venait à défaillir, cette image-là perdurerait. Les constantes vitales de son enfant. Et l’image de la petite chose qui se développait au sein de la matrice artificielle.
Elle se tourna vers le fantôme, qui avait déjà disparu.
Les lèvres tremblantes, et l’esprit vide, Honoria s’enfonça dans le trône.

- [size=50]Maman…[/size]murmura-t-elle.

Dans l’Abysse du Warp, un titan d’acier et de foi perçait la couche Aetheryque d’un nuage d’âmes en lamentation, guidé par un fin mais irrésistible rayon de lumière.
En lieu et place de sa figure de proue, trônait une déesse faite d’énergie et de rêves, une entité puissante qui conduisant avec une volonté terrible, le redoutable vaisseau mère de la lignée Von Razgriz. Les pleurs faisaient place au devoir. Les fantômes rendaient leur existence aux vivants. L’Ex Cathedra naviguait inlassablement vers les étendues…

Citation :
Les fantômes suivirent le croiseur dans son sillage, autour du Champ de Geller. Au dela des morts, tu pouvais percevoir... un danger, une menace, une faim prédatrice. Par Devoir, les Morts liés à Ex Cathedra tenaient la ligne, soutenant le champ de Geller, empêchant une brêche. Puis ils finirent par s'égayer, en faisant des grands signes à la figure de proue.

Katje von Tödt a écrit:
Un soucis mineur de communication avec le monde réel. C'était l'euphémisme attitré de son monde natal pour les personnes passant plus de temps perdus dans leurs pensées qu'a s'activer dans le monde dit "réel". Katje n'en avait jamais fait partie. Elle se targuait d'être plutôt terre à terre, pragmatique comme pas deux - à la différence de certains de ses cousins - et ne pensait pas un jour se mettre à parler avec des morts. Du moins, elle n'y aurait jamais pensé avant de passer un demi-siècle de sa vie à battre les étendues dans des transports tous plus pourris les uns que les autres, le lot des mercenaires trop pauvres pour posséder leurs propres transports. Ils faut dire que si les galantiens avaient une certaine réputation, ils ne roulaient pas sur l'or et étaient incapables, faute d'installation suffisantes, de produire même des vaisseaux légers capables de voyage warp. Mais elle ne se serais pas attendue à revivre ce genre de désagrément sur un tel bâtiment. Pas sur ex cathedra.

Pourtant, encore une fois, elle avait neuf ans. Enfin, pas vraiment. Mais bien qu'elle sache au fond d'elle qu'elle devait avoir presque un siècle, elle était convaincue qu'il s'agissait en fait d'un rève. Elle était à la table de son père, à fort Poznań. Tout ses cousins, frères, soeurs, oncles et tantes étaient là. Ce qui était étrange, c'est que la plupart d'entre eux étaient soit morts depuis le temps, soit pas encore nés à cette époque. Ou les deux. Elle en comptais une quinzaine à sa droite, sérrés et riant, partageant un repas qui semblait leur plaire. Sur les quinze, 13 étaient mort, elle en était sûre. Elle n'aurait sû dire comment elle pouvais en être sûre.

"Alors gamine, tu ne mange pas ?"

"Etrange comme demande, de la part de quelqu'un qui a disparu avec sa compagnie il y a 40 ans, wilheim."

Elle l'ignora. En partie revenue à elle, mais incapable de sortir de cette illusion, elle se pris à compter, et à apprécier de revoir des visages familiers. Cela devait bien faire quinze année qu'elle n'avait mis le pied où que ce soit de proche des étendues, et elle n'avait eu que des nouvelles parcélaires de sa famille. D'où le fait que certaines places soient vides, et que la plupart des "invités" soient des figure qu'elles avaient vu pour la dernière fois morte. Elle apperçue au fond, indistinctement, son frère. Etrange, que fesait il parmis tous les morts ? Elle n'avait aucune nouvelle de lui depuis pas loin de deux décénie, mais jusqu'à preuve du contraire, rien n'indiquait qu'il avait passé l'arme à gauche. Ce tire au flanc n'avait jamais rejoint un régiment, et avait préféré consacrer sa vie au culte de la machine. Pas que leur père n'ait pas approuvé, on avait toujours besoin d'un prètre du mechanicus dans une famille militaire. Mais il aurait préferé qu'il adopte une voie plus ... directe pour l'application de ses nouvelles connaissances, que de rester dans les forges de la cité.

Elle voulu le poursuivre, mais elle avait oublié à quel point on est lent dans le corps d'une gamine. La longueur des jambes, sûrement. Il faut dire qu'elle avait fait une pousse de croissance assez tard, et qu'à l'époque, rien ne la distinguait d'une autre fille de son age. Elle se retrouva perdue dans les couloirs froids du fort, près de la redoute sud. Elle se pencha à la fenètre, et admira le paysage. Enfin, "paysage" était difficilement le terme. La ville s'étendait des kilomètres à la ronde, jusqu'à la ligne d'horizon. Un immense bourbier plein de vie, ne servant en soit qu'à allimenter les forges de la ville, et à fournir de nouveau soldats pour gonfler les rangs des grenadiere.

Elle continua le long du couloir, jalonné de lampes au prométéum, et se retrouva dans sa chambre à coucher. Ou du moins, ce dont elle se souvenait. Tout ici était trop grand, comme dans les souvenirs d'une petite fille. Une table énorme, un lit sur lequel elle avait du mal à monter. Elle s'affala dessus, n'ayant qu'une envie : retrouver le sommeil, et fuir cette réunion de famille. Elle avait toujours éxécrer les réunions de famille. Déjà parcequ'il y avait à chaque fois moins de têtes connues, plus de jeunes, et que le temps sur Gallant était toujours aussi pluvieux. Mais finalement, la pluie la berça, mieux que n'importe quelle comptine que les membres de sa famille n'avaient jamais pris le temps de lui conter.

Elle se réveilla en sueur, dans un hamac sale, au fond d'un hangar crasseu, d'autres têtes autrefois famillières autour d'elle. Une, en particulier. Une, qui faisait revenir chez elle d'amer souvenirs. Une, qu'elle était certaine d'avoir envoyé à la droite de l'empereur, sa destination finale contrairement aux mercenaires qu'il encadrait, comme il se plaisait à le répeter.

Commissaire. Augustus. Holt. Accéssoirement appellé, selon katje, "ce putain d'imbécile psychorigide". Dire qu'elle ne l'aimais pas tenais de l'euphémisme. Mais tout allais être réglé demain. Elle se souvenait de cette nuit. De ses conséquences. Comme autrefois, elle trouva le chemin du hamac de holt, vérifia son canal radio et pris le chemin du sas le plus proche. Personne ne vérifierais à l'aube d'un engagement majeur si un pauvre petit commissaire disparaissait. Elle l'appella, pretextant une bagare impliquant des membres de la compagnie, et attendit. Comme elle s'y attendait, il arriva, suant, torse nu, avec son pistolet bolter fétiche et son écharpe rouge passée à la hâte.

"Bonsoir commissaire ..."

"Quelle est cette mascarade lieutenant !" Il range son pistolet, se demandant pourquoi elle l'a appellé.

"... et adieu."

Elle lève son arme et lui colle un bolt en plein torse. Il n'explose qu'à moitié, mais lui réduit les entrailles en bouillies et suffit largement à le tuer sur le coup. Elle traine le corps dans le sas, hésite un instant, puis récupère son pistolet. Elle ferme la porte, appuie sur la commande de décompression et le valeureu commissaire Augustus Holt part avec les ordures, et l'assurance que le régiment se portera mieux sans sa présence. Qu'il aille rejoindre l'empereur, lui au moins lui trouvera peut être une utilité.

Elle regagne son hamac, se recouche comme si de rien était. Arrivée prévu dans 5 heures.

Babur le dévoreur a écrit:
Babur se redressa de toutes sa taille, toisant les grox. Un rire dément sortit de ses lèvres. Il était là face au plus beau combat que l'univers avait à lui offrir. Oh oui il était la proie cette fois, enfin peut-être. rien n'est sur dans l'ombre de l'univers.
Il sentit un regard lui transpercer le dos.
Inutile de se retourner, il connait l'être qui s'y trouve: Lui même, Babur le dévoreur... de monde.
Le psyker fit face au grox à la cape rouge.
Il allait se battre bien sûr, impossible de renoncer même pour éviter l'avenir qui patientait dans la tribune.
Se battre et vaincre! Dévorer le foie du grox et combattre à nouveau et quand la puissance de l'ateyr atteindra enfin son point culminant: faire face. Faire face à la mort, cherchez le courage de l'accepter et celui de refuser le dévoreur de monde...
Babur sourit dans son sommeil. Il chargea dans son rêve.

Citation :
La créature reptilienne chargea également. Le choc fut terrible, et une lutte s'engagea. Crocs contre bras bionique, ecaille contre pique à brochette. La bête parvint un bref instanct à prendre le dessus, souriant de toutes ses dents à l'attention du psyker.
Un aboiement de laser. Un autre. Le grox s'effondra en feulant de douleur, la gueule carbonisée.
"Par l'Empereur Dieu, fais gaffe, le tordeur de cuillère !
Un sergent, Babur n'avait jamais su son nom, il l'avait poussé dans une tranchée sur son premier champ de bataille, pour éviter un obus et ses schrapnels.
Ca grouille d'hostiles autour de ton vaisseau, le bleu. Surveille tes fesses, pendant qu'on sécurise le périmètre. Au plaisir de te revoir de l'autre coté, on se fera enfin la bouffe qu'on c'était promis autrefois. Tu me dois toujours un paquet de ciga-lhos."
avant de disparaitre, avec tout les grox.

Aleksia Kovalsky a écrit:
Aleksia se leva d'un bond en entendant les alarmes, empoignant ses pm, sa Chapka, et sortant du lit...
Et se retrouva sur Vostroya, dans la neige, à coté des autres conscrits, tous en maillot et short, devant la caserne du 69ème, essayant de rester immobiles malgré le froid. Et le terrible sergent Zhestkiĭchelov qui hurlait...
Vous n'êtes même pas humains, bande d'enfoirés ! Vous n'êtes que du branlomane végétatif, des paquets de merdes d'amphibiens, de la chiasse ! Parce que je suis une peau de vache, vous me haïrez... mais plus vous me haïrez et mieux vous apprendrez. Je suis vache mais je suis réglo ! Aucun sectarisme social ici. Ici vous n'êtes tous que des vrais connards et j'ai comme consigne de balancer toutes les couilles de loups qui n'ont pas la pointure pour servir ma chère unité. Tas de punaises, est-ce que c'est clair ?
Aleksia cria avec les autres. Да, сэр !
Mon cul, J'entends rien, montrez moi que vous avez une paire !
Ils hurlèrent plus fort.
Le sergent vient se planter devant la Hetman, qui répondait à son regard.
- T’es un suceur de nœuds ?
- Chef, non chef !
- Mon cul, j’te parie que t’es capable de pomper une balle de golf à travers un tuyau d’arrosage ! tu es venue pour ça ?
- Chef, Négatif chef !
- tu es venue dans mon unité pourquoi ?
- Chef, pour tuer chef.
- Tu es une tueuse hein ? alors montre moi ton cri de ..."

Aleksia poussa un hurlement strident en deux tons, le fusillant d'un regard, à faire pisser un Ork dans son froc.
Y a pas à dire, recrue, tu t'es bien améliorée depuis le camp, et pas que pour poser pour la propagande. Montre leur bien à ces sauvages de l'Expansion comment sur Vostroya on botte des culs.
- J'y comptes bien, sergent.

Elle le salua, puis salua tout les autres. Tout les Vostroyens qu'elle avait connu, à ses côts puis sous ses ordres, qui étaient tombés, tous réunis en rang et en grand uniforme à coté de la plaque commémorative à leurs noms qui trônait dans sa chambre.
Ils disparurent.
"J'y comptes bien."

Honoria a écrit:
Citation :
Orbite de Tranch.

L’idéal était de rester 48h00 en vol géostationnaire au-dessus du furieux système. 48h00, le temps de charger les réservoirs. Un défi pour l’équipe de la Commercia qui avait sollicité le chœur Astropathique des dizaines de fois ses dernières heures.


Les négociations seraient serrées, les intermédiaires seraient à l’heure où ils passeraient à coté de ce que les cales de l’Ex Cathedra pouvaient leur fournir. Le Chancelier avait mis un point d’honneur a rendre son équipe la plus autonome et la plus disciplinée possible pour l’occasion. A peine les communications radios étaient-elles possibles que les vox s’activèrent. La Commercia était devenue un centre de discussion où le moindre Gelt était négocié âprement. Bientôt les chemises s’ouvraient, la sueur coulait drue, les conversations se superposaient dans un vacarme qui tirait un sourire au maitre de cérémonie. Il fronça soudainement les sourcils. L’un de ses intendants avait fait une légère erreur dans la rédaction d’un contrat. Une perte de dix mille trônes. Une goutte d’eau. Mais le Voyageur ne savait trop bien que les gouttes faisaient les océans. Aucun intendant ne faisait de faute pourtant.


Sur la passerelle, la commissaire de bord compulsait tranquillement les derniers rapports de ses agents. La population était encore en liesse, malgré le temps perdu dans le Warp, malgré les rumeurs folles qui couraient sur les officiers, malgré les luttes de Caste. On pouvait encore diffuser les images du Mariage de la Lady Capitaine et ils buvaient les pics comme un nectar. La musique festive était un hymne à la gloire et la prospérité du Navire. Elle grognait néanmoins, afin de rester une intouchable, une légende, elle n’avait pas accepté d’apparaitre dans la propagande, mais quelques images de son visage circulaient malgré tout. Les masses du navire devait continuer de la fantasmer. On craint ce qu’on ne connait pas. Mais on voyait son visage…Ses ordres avaient été des plus stricts, bon sang !


- Putain, mais pas comme ça !

Harkness adressa un regard noir au pilote qui chapeautait son entrainement quotidien. Un mois entier qu’il tentait d’apprendre les rudiments du pilotage. On commençait petit, et pas après pas, il n’aurait pas l’air d’un bleubite sur la passerelle du Téméraire. Mais c’était autre chose que d’arroser un couloir de prometheum ou d’écraser le crane d’un ennemi comme un fruit trop mur dans son gant énergétique. Trop de runes, de données, rien d’intuitif, de la mécanique…Pour l’instant c’est tout ce qu’il percevait. Il se surprit tout de même à sourire en regardant sur la baie : Nylae acquiesçait aux propos d’un autre pilote qui lui décrivait le cockpit de l’Aigle du Chevalier. Elle avait l’air sacrément sérieuse. Quelque chose d’invisible se dressa en une seconde sur sa nuque. Il regarda vers son propre professeur, mais il n’entendait plus ses paroles. Un pressentiment, le sixième sens, l’instinct, on donne beaucoup de noms à ce qui poussa Harkness à écourter la séance pour se rendre sur la Passerelle.
Une série d’alertes retentirent sur la Passerelle de l’EX Cathedra. La Lady Capitaine trônait avec majesté sur le siège du Libre Marchand et exigea sur l’instant un rapport détaillé.
Travaillant en conjonction avec l’Occulum, un officier lui apporta un parchemin.
Un navire de transport de classe Vagabond venait de sortir du Warp. Loin de ralentir en approche de l’Orbite, il filait directement vers les coordonnées de l’EX Cathedra. La Hetman n’attendit pas l’ordre pour mettre en route les routines des prières de l’esprit des canons.
Lonallyn croisa les jambes, n’interdisant pas à son artilleur de procéder aux procédures de sécurité de rigueur. Les rapports indiquaient que le Téméraire faisait chauffer ses moteurs.

- Rapport des communications, annonça-t-elle comme un ordre implicite.
- Nulle, votre Grâce. Le navire ne s’annonce pas.

La Lady capitaine indiqua du bout du menton à Aleksia son ordre. La Hetman entama la phase de calcul d’une solution de tir. Dans le pire des cas, c’était une Torche, un navire destiné à éclater contre l’Ex Cathedra pour l’endommager et le ralentir d’avantage. Peu subtil, mais jusqu’ici, la subtilité n’était que très peu usitée par l’Ennemi. Un navire égaré ?..

- Ouvrez tous les canaux de communication, exigez qu’ils s’identifient. Deux avertissements. S’ils ne répondent pas, que l’Empereur les prenne en pitié, mon artilleur ne le pourra pas, elle.

Les officiers firent le signe de l’Aquila avant de reprendre leur poste. Lonallyn restait impassible sur le trône. L’incident ne la regardait presque pas.

- Navire en dérive, ici l’Ex Cathedra, la Lady Capitaine vous ordonne de vous mettre en panne et
de vous identifier. Premier avertissement.


Katje s’était approchée du chargé de communication. C’est elle qui déciderait du moment où la seconde et dernière sommation serait lancée.

Pas de réponse.

La Hetman fit signe à la commissaire : la solution était calculée. Elle secoua la tête pour lui signifier qu’ils n’avaient aucune chance.

Katje ordonna au chargé de communication de lancer le dernier avertissement.

- Navire en dérive, ici l’Ex Cathedra, la Lady Capitaine vous ordonne de vous mettre en panne et de vous identifier. Dernier avertissement : vous êtes dans notre ligne de feu.

Une rune s’enclencha. Askuwetho initia un rituel de communication. De grands gestes, de la poussière et quelques entrailles jetés dans le feu pour tout dire.

- Ils veulent nous envoyer une communication hololithique.
- Accordé
, répondit stoïquement Lonallyn.

Ce n’est pas un visage ou des lettres qui apparurent au centre de la table stratégique qui faisait face à la Lady Capitaine.

C’est un unique symbole.

Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta 111124103449700263

Lonallyn considéra un long moment le symbole tandis que la tension gagnait la passerelle. Son visage se referma, et l’intégralité de ses officiers considéra une sombre expression en lieu et place de son flegme coutumier.

- Vos ordres, votre Grâce ?

Elle tapota le bras de son siège d’un doigt songeur.

- Ils seront bientôt trop prêt pour éviter des dommages en cas d’explosion violente commenta la Hetman.

"Des alliés précieux. Ou la Mort.
Décide toi, ma fille. Ils sont là."


Lonallyn se leva.

- Autorisation de nous approcher accordée. Que le Téméraire tienne les Reîtres en alerte maximum. Si quoique ce soit se passe mal, QUOIQUE CE SOIT ! Je veux que ce navire devienne de la poussière dans la seconde. Littéralement. Rien ne devra survivre. RIEN.

Elle grinça des dents. Vincens devait être là. Ils auraient su gérer cet entretien.
La Comissaire approcha son supérieur.

- Vous n’avez pas l’air spécialement encline à les laisser approcher, pourquoi vous forcez vous la main ?
- C’est un projet du Postremo. Un projet que j’ai validé. Peut-être un peu trop rapidement.
Elle avait l’air vraiment préoccupée.


- Kapitan, je…
- Appelez Harkness. Je vous veux tous les deux à mes côtés pendant les négociations. Aleksia aussi.
- De quoi parle-t-on là ? C’est des Orks ?
- Il s’agit de l’Ordre d’Athénais.
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Ajax Ordann




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Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Empty
MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMar 8 Mai - 21:26

Harkness a écrit:
- Bien Madame, j'arrive. Il se leva, jeta violemment le micro-casque sur la console de vol. Timonier je vous "rend" la barre...

Il distribua les ordres pour mettre en alerte le navire et ses hommes. Faire ramener son matos sur le cotre et il partit vers Ex Cathedra en bougonnant. Les unités n'avaient pas finit de transiter vers le Téméraire ni le matériel lourd.

Ses gardes l’aidèrent à mettre son armure. La routine du front dans une boite de conserve géante. Il prit le com' vox pour contacter la passerelle de la Baie Tribord.

- Boite de Conserve, ici Ouvre Boite, annoncez l'arrivée du  Capitaine d'Arme, et me faites pas chier avec les régles de sécurité, on se pose. POINT! Reçut?
- 5/5


La passerelle fut avertie de l'arrivée du Capitaine d'Arme.

- Canal 48, il est sécurisé, on bouge.
- On se compte.
- 1;2;3;...
- Ce vaisseau est vraiment beau.
- On dirait le cul d'Haru...
- 6, ferme-la.
- Attend 3, t'as des pics d'elle te fout pas d'moi.
-6, 3, vos gueules putain...
- Harkness, c'est pas ma faute, je préfère les chatons aux lingots.
- 6, tu oublies qu'un lingot te paye des barbues jusqu'à la fin des temps.
- 9, 6 aime les plaisirs simples.
- Vérification d'arme.
- Tout est ok Hark'.
- 9 t'as chié au falz? T'as une tache derrière.
- 7, t'es trop con.
- 11, on fait un briefing?
- On roule des mécaniques, on grogne, oreilles basses et crêtes hérissées, on remue la queue si on nous caresse. N'oubliez pas, l'assassin est ici. N'oubliez jamais ce que ces gens font.


Harkness accéda à la passerelle d'Ex-Cathedra dans son armure, le Sonneur de Gong sortit et le fusil plasma en bandoulière. Même le casque était scellé. 10 de ses Bringuere l'encadraient, pas vraiment plus avenant que lui Il se présenta sur la passerelle, face au fauteuil de la Capitaine.

- Madame Von Razgriz, me voilà.

Honoria a écrit:
Le « Navare », car était le nom du navire de transport, se stabilisa à une portée relativement proche de l’EX Cathedra.

Aucune transmission n’était émise depuis le poste de Navigation du nouvel arrivé, ce qui était loin de correspondre aux protocoles définis par la Marine.

Un petit transport se détacha de la super structure du Vagabond pour se diriger vers les baies spatiales.  La Lady Capitaine se tenait sur le qui-vive.

Environ cinq cents hommes en armes faisaient de même. Ce n’était pas un cortège d’accueil. Il n’était pas question de respect. Pas de protocole. Juste la plus élémentaire prudence. Les armes étaient sorties, les viseurs ajustés. Les Réîtres présents s’étaient dispatchés en sergent d’unité improvisé pour mener l’éventuelle bataille à venir.  
Les soldats s’interrogeaient. Ce n’était pas les méthodes de la Lady Capitaine.

- On invite les Sabrehagen ? Demanda un anonyme.
- Ferme la, lui intima n°7.

Cela faisait cinq bonnes minutes que la barge de transport était sur place.
Lonallyn ne bougeait pas, aucun sas ne s’ouvrait. La Commissaire montra des signes d’impatience.
La Lady Capitaine soupira :

- Faites couper les systèmes Pics.
- Ca ne me parait pas raiso…
- Ils ne descendront pas s’ils savent qu’ils sont enregistrés, d’une manière ou d’une autre, ils n’ont pas confiance en nous. Et c’est réciproque.  

- A vos ordres.

Katje passa la main à son système de communication. Les caméras en place s’abaissèrent, leurs runes indiquant le repos de l’Esprit de la Machine.

De longues secondes passèrent avant que le sas ne s’ouvre enfin.

Cinq personnes descendirent sur les quais. A leur tête, une incarnation vivante du mot sévérité. Son visage fermé et austère en contrastait pas avec ses vêtements à la coupe rigoureuse. De taille moyenne, il semblait tout de même solidement bâti.

Spoiler:

Ce qui frappa l’intégralité des gens qui l’aperçurent fut l’absence parfaite d’humanité qui se dégagea de lui.

Les quatre autres membres de la délégation restaient sous de larges capes caméléonines, cachant autant leurs visages que les aspects de leurs corps. Néanmoins, les soldats se figuraient des différences de morphologies notables entre eux. L’un d’entre eux dépassait de deux têtes ses comparses, tandis qu’un autre semblait large d’épaule. L’Aquila Impériale n’apparaissait pas sur leurs vêtements.

Seul le symbole de l’Ordre d’Athénais était présent.

Le chef de la délégation approcha de la Lady Capitaine et inclina la tête. Il empestait le sang. Une chose que seuls les vétérans apprennent à reconnaître. Un compagnon de la faucheuse, prolixe … Insatiable. Katje fit descendre sa main vers son holster et en détacha imperceptiblement la sangle de sécurité. Il lui serait totalement impossible de faire confiance à cet homme-là. Parce qu’il s’agissait d’un monstre.

- Je suis le Séraphin Dumitru Arak. Votre demande est parvenue à mes maîtres.

Il considéra d’un mouvement de tête la délégation présente.

- Votre … « Projet », semble viable. Nos intérêts coïncident dans les étendues. Je viens donc négocier les conditions de notre intervention à bord.

Lonallyn acquiesça. Sans Vincens, il serait terriblement plus compliqué de trouver un accord valable : mais pas impossible.  

- Il n’y aura pas de commerçants Lady Capitaine, il ne s’agit pas de tractations visant nos profits mutuels. A partir de maintenant, vous négociez avec l’Officio Assassinorum. Est-ce que cela est clair dans votre esprit ?
- Je comprends, répondit-elle sur un ton sévère.

Les soldats déglutirent en fixant d’un œil nouveau et inquiet la délégation.
Katje ne se démonta pas pour autant et fit préparer le Profit Express. La salle d’Audience serait parfaite.

Honoria a écrit:
Quelques heures s’étaient écoulées depuis l’arrivée du Navare.

Le moins qu’on puisse dire, c’était que la commissaire de bord n’était pas ravie. La Lady Capitaine restait perplexe. Elle avait agi instinctivement et saisit ce qui semblait être une bonne opportunité. Mais…L’était-ce réellement ? Un culte de la Mort à bord d’Ex Cathedra. Ce genre de pacte avait un prix. Un terrible prix : elle désespérait de à l’idée de s’être engagée trop brusquement.

Le mal était fait. Elle avait les épaules pour l’assumer.

Maintenant la passerelle toute entière anticipait avec une appréhension certaine l’envoyé de l’Officio Assassinorum.

Les multiples recherches engagées sur l’Ordre d’Athénais avaient été infructueuses. Un culte de la Mort, un schisme au sein du Moritat. Rien de concret au-delà de ces quelques assertions.
On se faisait une image d’Épinal de l’assassin de l’Impérium. Le Séraphin n’avait pas foncièrement bousculé les idées reçues.  S’il se donnait l’air d’un professionnel, d’un homme du Credo austère et sévère, il n’avait pas fallu très longtemps pour sentir plané autour de lui, une impression nette de malaise mêlée à une forme de menace passive.

S’il était le Maitre de ce temple, qu’en était-il de ses disciples ? La question était légitime. Harkness avait souligné avec la simplicité et la franchise qui le caractérisaient qu’une nouvelle bande d’incontrôlables à bord ajouterait au chaos ambiant. Il était vrai que l’autorité et la hiérarchie étaient régulièrement bousculées au sein de la Passerelle.  La Commissaire désapprouvait presque silencieusement le projet. Des mercenaires, c’était une chose, mais ça..?
Alors oui, à juste titre, sur son trône, la Lady Capitaine faisait grise mine. Aucune bonne nouvelle ces derniers temps, une escale sur Scintilla quelque peu catastrophique sur le plan humain. S’il n’y avait pas eu le mariage…Rien n’aurait valu la peine qu’on s’arrête sur le monde Capitale. Sauf le Hangar 51.

Tranch ne valait même pas qu’elle y descende, prendre leurs ressources et partir, c’était le seul but de cet arrêt forcé.

http://v.ku6.com/show/x099YsisjSfUY3UR.html

Un nouveau promu se présenta sur la zone d’audience du Trone.

- Le représentant de l’Ordre d’Athénais est là, votre grâce !

Elle eut une moue d’insatisfaction, à deux doigts de dire : renvoyez-le. C’est probablement une conjugaison subtile de curiosité et de fatalisme qui la poussa à acquiescer. Le jeune officier fit le signe de l’Aquila et se retira. Elle s’installa plus profondément dans son fauteuil, en croisant les jambes.

Une forte impression. C’est ce qu’il fallait faire pour montrer immédiatement devant qui cet assassin se prosternerait désormais ! Elle prit donc son attitude la plus impavide pour accueillir l’assassin.
Et il se présenta. Et il bouscula de très nombreux préjugés.

L’homme qui arriva sur la passerelle -était-ce vraiment un homme ?-, avait certainement plus sa place dans un bordel de Malfi qu’au milieu d’une bande d’assassins ritualistes et fanatisés.

Il était fin, presque fluet, d’une taille moyenne,  un teint blanc tirant sur l’albâtre, des yeux émeraudes profonds et des cheveux étrangement blancs, assez longs pour tout dire. Son physique était marqué par un caractère androgyne prononcé. Ses hanches le trahissaient à peine, l’absence de poitrine certes plus marquée que pour Katje ne changeait rien à l’idée qu’il put s’agir d’une femme. Il fallait le regarder de plus prêt pour se figurer que ce fut un homme. Il avait l’air jeune.

Son élégance contrastait terriblement avec l’austérité du Séraphin. Un costume d’officier blanc crème, rehaussé d’or et d’ébène.  A ses hanches trônait une longue lame à la garde singulièrement épaisse, et au fourreau tout aussi imposant.
Spoiler:

Sur sa jambe droite une pochette en cuir contenait probablement quelque terrible relique d’assassin.
Enfin, peut être…

La plupart des officiers de la passerelle furent confondus et perplexes. Ils s’attendaient à beaucoup de chose, même à un homme qui apparaitrait comme par magie derrière le trône, une ombre perclus d’augmentiques qui lanceraient à la volée des jugements dignes du plus terrible des puritains.
Certains officiers se regardaient, incrédules.

Et d’autres pensaient que l’Ordre d’Athénais manquait de respect à la Lady Capitaine.

L’Assassin s’agenouilla sans un mot devant le trône.

Un frisson parcouru le bras du Commissaire de bord. La Lady Capitaine plissa les yeux.

Son dernier mouvement, sa manière de mettre la main sur son genou. L’idée du manque de respect ou qu’un disciple ai pu être envoyé aux côtés de la Lady Capitaine s’évanouit dans l’esprit des plus hauts officiers. Une seule personne avait jusqu’alors fait preuve de cet étrange faculté à rendre flou, voir dédoubler un mouvement que l’œil humain était incapable de saisir autrement qu’en le décomposant avec un temps de retard.  Diafoirus.

- Lady Capitaine, dit-il, tête basse. Je suis Albus. Votre Lige. Ma dénomination codée est Sibila – Le sifflet-. Disposez de ma personne et de mes talents, selon votre bon plaisir : je vis pour vous servir.

Il redressa la tête en se fendant d’un sourire enfantin et  sincère.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Orbite de Tranch
Elle n'afficha aucune expression à la vue d'Albus, mais son élégance, son choix vestimentaire, sa coupe de cheveux lui rappelait trop l'absence de Vincens. Que savaient donc déjà sur eux l'Officio pour qu'ils aient effectué ce choix d'homme-lige ?
#J'espère qu'il ne pensera pas que j'ai cherché à le remplacer quand il reviendra.#pensa-t-elle.
"Bienvenue à bord d'Ex Cathedra, Albus. En attendant le retour de mon garde du corps attitré, je désirerais que vous exerciez cette fonction, pour le moment. Vous faut-il des quartiers particuliers, ou logerez vous avec vos frères et soeurs ?
Et si ce n'est pas une question indiscrète, quelle est la raison de votre dénomination codée ?"

Honoria a écrit:
Citation :
Albus

Le jeune homme se redressa complètement et passa ses mains dans son dos.  

- Ce sont des fonctions que j'exercerai volontiers, votre Grace. Avec votre permission, il conviendrait que j'occupe une pièce non loin de vos appartements si je dois agir en tant que votre garde. répondit-il avec amabilité.

Albus affichait une mine enjouée alors que la Lady Capitaine le questionnait.

- Il n'existe aucune question que vous ne puissiez me poser, Dame Von Razgriz. J'ai été désigné pour vous servir. Les suivants d'Athénais possèdent tous une dénomination codée. Cela permet de se détacher de nos individualités, de nous impersonnaliser. Ma codification a été choisie pour mon gout pour la flûte.

Honoria a écrit:
Citation :
Dans les ombres.

- Non mais tu l'entends ? *voix masculine*
- Quel paon ! *voix féminine*

Les deux formes occupaient un espace ténu de la Passerelle, non loin d'une gaine de ventilation. Ils discutaient non pas en communiquant par le biais de la voix mais en usant d'un augmentique situé contre leur larynx et relié directement à un émetteur vox. Les vibrations étaient imperceptibles.

- Qu'est ce que vous faites ? *voix masculine*

Une troisième forme s'était approchée.

- T'étais obligé de nous suivre, hein Bendam ? s'offusqua la voix masculine.
- C'est Albus, il se présente à la Dame. répondit la voix féminine sur un ton égal.
- Elle est jolie ! répondit Bendam.
- Oui, mais bardée d'Augmentiques. On dirait Flocon !
- Oh tais-toi, les miens se voient moins ! s'indigna Flocon.
- Lucky, le Séraphin avait dit de surveiller la présentation. Pas d'en faire une réunion, reprocha Bendam.

Lucky le pointa du doigt.

- Déjà explique moi pourquoi t'es sorti de tes bouquins, toi ?
- Tu ne réponds pas à ma question.
- Flocon voulait venir. Elle est plus discrète que moi en général.
- C'est faux, releva Bendam.
- Vous allez vous disputer ? demande Flocon.

Les trois assassins s'interrompirent.

- Des quartiers privés, soupira Lucky.
- Eh ben, c'est le luxe. Il était déjà pourri gâté ! s'étrangla Flocon.
- Ne vous en faites pas, le Séraphin a dit que..
- Ah ne commence pas Bendam ! lança Flocon.

Trois paires d'yeux s'approchèrent de la grille pour continuer d'espionner la scène.

Aleksia Kovalsky a écrit:
Citation :
jet de vigilance réussi, de justesse, avec un 10 aux jets.
Aleksia regardait le nouvel arrivant avec suspicion. Si Vincens était parfois chiant, elle le trouvait supportable... Gueule-d'Amour en revanche... Elle se méfiait toujours de ce genre d'hommes, et encore plus quand ils vont rester en permanence à portée de SA Libre-Marchande.
Elle avait les PM qui lui chatouillaient les mains, ayant envie de tester les réflexes de Gueule-D'Amour, pour rire. Ou alors, juste pour rire, déployer un obusier devant sa porte juste pour voir sa réaction...
Tout en laissant son esprit vagabonder, elle observait par routine l'environnement de la passerelle...
Eh ! Ce reflet, ce mouvement là...
Elle s'en approcha par le côté, hors du champ de vue de la grille.
La vue de Bendam, Flocon et Lucky se trouva soudain emplie d'une rousse en grand uniforme, les narguant du regard sous sa chapka.
"Vous avez assez vu, bandes de petits voyeurs ? Si vous voulez, je peux vous apprendre un pas de danse local..." En faisant tournoyer ses PM dans les mains.


Katje von Tödt a écrit:
Katje avait regardé d'un mauvais oeil tout ce cirque dès le départ. Elle n'avait aucune confiance dans les cultes de la mort quels qu'ils soient, et encore moins dans ce lot là, qui prétendait travailler pour le "bien de l'imperium". Ce bien était très subjectif, et risquait fortement d'aller à l'encontre de celui de l'ex cathedra.

Et voila qu'ils envoyaient un grand échalas efféminé pour protéger la capitaine. katje ne s'y trompait pas : son apparence était sûrement trompeuse, comme celle de tous les assassins. Juger l'un d'entre eux sur son aspect physique était généralement la dernière erreur de leurs cibles, aussi prit elle le parti de se garder de lui autant que possible. En plus, elle n'aimait pas les assassins. Cela ne rentrait pas dans sa conception d'un combat.

Elle vit Aleksia s'éloigner, et retourna à ses affaires. Elle était contre leur présence à bord, et se débrouillerais pour les éviter autant que possible, sans signifier son désacord plus avant. La voix de la capitaine était la loi à bord, et il était hors de question que Katje montre un mauvais exemple.


Honoria a écrit:
Citation :
Dans les ombres.

- Oh-oh, s'alarma Bentam.
- C'est qui ? S'interrogea Lucky.
- La rousse qui joue avec des armes à feu. répondit Flocon.
- Oh celle-là aussi est très jolie, commenta Bentam.
- Je suis la seule à me rendre compte qu'on vient d’être découvert ?
- Lucky, c'est ta mission, tu l'as compromise en moins de 10 minutes dit Bentam d'un ton sentencieux.
- Je..J'ai compromis quoi ?! J'ai rien demandé à personne moi ! C'est vous qui êtes venus !

Flocon secouait la tête en s'éloignant dans la gaine d'aération en silence.

Quelques instants plus tard Aleksia entendit un tintement au sol, et contempla une pièce qui venait de tomber de la gaine. Une pièce étrange, écarlate, avec le symbole de l'Ordre d'Athenais gravé dessus.

Une récompense ?
Une promesse de mort ?
Difficile de le savoir. Les assassins ne répondaient à aucun schéma social logique...

Deux cents mètres plus loin dans les gaines.

- RRaah !
- Qu'est  ce qu'il y a Lucky ?
- Je crois que j'ai perdu mon insigne.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMar 8 Mai - 21:31

Babur le dévoreur a écrit:
Diafoirus agita son épée dans l'express, humiliant et apeurant tous les présents. Soudain l'image changea. Le même Diafoirus était là à moitié étranglé, le corps désarticulé. Vincens pointé son arme sur lui alors que deux lourdes mains maintenaient le futur cadavre.

Une pensée et je tente ma chance Ma Dame...


Babur attendait impassible la décision.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Pour la flute ? Un assassin mélomane, ce n'est pas très fréquent."
Elle voyait le petit jeu de la hetman, et commençait à la connaitre suffisament pour reconnaitre les signes avant coureurs. Elle lui fit un signe discret. Pas de tests, pas de blagues.
Même si, j'avoues, un organiste m'eusse plus arrangé au final. On va vous préparer des quartiers à proximité du mien, même si, avec ceux de mon époux et de mes futurs enfants, je crains que ce ne soit pas très luxueux. Un hochement de tête. Quatre Lebensguard s'avancèrent.
"Ces messieurs vont vous y escorter, afin que vous puissiez vous installer; nous nous reverrons pour parler de ma sécurité à mon reveil du quatrième cycle. N'hésitez pas à me transmettre les éventuels problèmes que rencontrerez vos frères et soeurs dans leurs nouveaux quartiers."

Honoria a écrit:
Citation :
Albus.

- Je vous remercie, votre Grâce.

L'assassin s'inclina profondément, affichant toujours une mine enjouée. Il ne manqua pas de saluer l'artilleur et la Commissaire de bord avant de se retirer avec les gardes pour découvrir ses quartiers personnels.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
En terme d'appartements non luxueux, Lonallyn faisait fort : l'Assassin disposait d'un modeste appartement sur deux étages de 300 m², entre deux des chambres destinés aux futurs enfants, tout aussi décoré et orné que le reste du palais. Effectivement, elle consacrait bien plus de place à sa garde-robe...
Les Lebensguard en profitèrent pour lui donner les mots de passes, le sceau biométrique multi-pass permettant d'accéder aux divers endroits du palais, et aidèrent également à défaire ses bagages

Honoria a écrit:
Citation :
Le voyage.

Citation :
La Navis Nobilite.

Premiers concernés par le voyage Warp, les Navigators ont essentiellement passé leur temps à gérer les transitions dans l’Empyrean.

Il apparaîtra clairement que la source du ralentissement des performances de l’EX Cathedra n’est en rien lié avec un voyage compliqué, ou des déboires d’ordre technique. Ce retard est organisé. Une mesure de représailles évidente affairant à l’évolution violente du contentieux opposant le Cardinal et l’Ancien.

La « Fronde » peut avoir pour origine la Matriarche, mais prisonnière de la langueur et du chagrin qui l’accablent, surtout depuis l’annonce du décès du Postremo, il parait plus probable qu’elle ait cédé aux pressions exercées par Achillus.
Néanmoins, en l’état, le Manoir justifie techniquement ce délai par des impondérables liés aux conditions de l’Aethyr. Il sera difficile d’obtenir une contre expertise à bord.
Un réel malaise s’est installé à bord de l’EX Cathedra entre la Passerelle et le Manoir de Navigation. Les relations sont désormais d’ordre purement professionnel. Les contacts sont réduits au minimum et Phebus fait figure de seul intermédiaire disponible. Plus grand-chose ne distingue les relations liant la Lady Capitaine à sa Navis de celels qu’entretiendrait n’importe quel capitaine de navire au sien.

La Matriarche ne quitte le Manoir que pour une seule destination et encadrée d’une délégation de plus de deux cents Nébuleux. Elle se rend régulièrement dans les quartiers de la Medicae, et ce pour trois raisons :

- Surveiller son état de santé suite au séjour prolongé dans le Warp afin d’être toujours en mesure d’assurer son rôle.
- Initier et ses suivres ses cures réjunévantes.
- Passer du temps auprès de la Matrice en charge de porter son enfant. Ce dernier aura bientôt terminé son cycle de Gestation.

Elle aura néanmoins, et c’est notable, été une fois se recueillir auprès de la cuve du Premier Officier, de façon bien plus formelle. Elle prie sincèrement l’Empereur d’offrir à son serviteur le repos et une convalescence tranquille.

Sur le Téméraire, l’Ambiance n’est pas au beau fixe, mais cela à bien plus à voir avec la lenteur du voyage qu’un quelconque contentieux. Septima tempête très régulièrement auprès du Manoir pour obtenir que soit engagé des manœuvres d’accélération et blâme Achillus autant qu’il est humainement possible de le faire. Nylae profite de ce temps supplémentaire pour apprendre d’avantage de la Navigation du Téméraire au sein du Warp. Elle est heureuse de voir que ses séances sont prolongées. Elle passe tout son temps libre sur les quais dans l’Aigle de Fer du Chevalier Général pour parfaire son initiation au pilotage de cet engin. Cours théorique et essais s’additionnent avec harmonie, et l’enfant de la Navis assume pleinement son rôle de lieutenant-mascotte des Réîtres gris qu’elle régale à l’occasion de quelques chants pour couper court à la monotonie du quotidien.
Citation :

Le Culte de la Mort.

Les longs mois se succèdent pour les assassins dans une certaine sérénité. Sur le plan logistique, un compromis pratique a été trouvé avec la Passerelle.
Le culte est divisé en deux. La partie hiérarchique composée des maîtres assassins se trouve sur le Téméraire. Un pont leur a été réservé s ainsi qu’aux disciples afin de suivre avec rigueur leur interminable entraînement. C’est clairement le Cœur du Culte qui s’y trouve, et ce pour des raisons de discrétion.
Le Temple, et donc toute la partie rituelle, ainsi que le Séraphin et quelques membres choisis se situent quant à eux directement sur l’EX Cathedra. En effet, il est plus judicieux de surveiller la Passerelle de la Lady Capitaine que celle de son subordonné.
Et pour des raisons pragmatiques, seul le gigantesque Croiseur est en mesure d’offrir un Temple digne de ce nom aux assassins. Tout accès y a été proscrit. Le Commissariat de bord a bien compris et accueillit avec un zèle certaine l’idée que personne ne devrait rentrer en contact avec l’Ordre d’Athénais.
L’agencement des lieux, et les modifications opérées par le Culte dans les bâtiments mis à leur disposition n’ont fait l’objet d’aucune communication.
Seuls un cervo-crâne a pu constater que ces dernières ne mettaient pas en danger la structure du navire.

Albus a prit normalement ses quartiers.

Il assure avec des différences fort notables le poste de Garde du Corps que son prédécesseur. Il est élégant, d’une nature affable et étire régulièrement un fin sourire de complaisance sur son visage. Il n’émane de lui aucune menace.
Il n’intervient pas dans la vie du Navire et s’exprime rarement s’il n’a pas été invité à le faire.
Il n’agit pas comme un conseil, pour l’instant, la Lady Capitaine ne le sollicitant probablement pas à cet effet.
Il n’aura pas manqué de présenter ses condoléances à cette dernière à l’évocation de la mort de Vincens, ni de lui assurer son plus total soutien et son vœu de pérenniser ses fonctions actuelles.
Il arrive à l’assassin, en dehors de son service de jouer de sa flûte, qu’il garde dans l’étui à sa jambe. Il s’agit d’une flûte traversière fait d’os et d’ivoire. A priori, il doit en jouer depuis sa plus tendre enfance, et plutôt régulièrement…

Il n’a jamais sorti son arme autrement que si on le lui a ordonné. Il n’a rien montré de ses talents autrement que si on le lui a ordonné. Son entraînement se passe dans une salle isolée à des heures où son quart dort.
Albus n’aura pas manqué de « tourmenter » à sa façon, la commissaire de bord et l’artilleur primari, en affichant une constance déstabilisante dans sa manière de leur adresser un aimable sourire, entretenant une façade pure et courtoise mais une ombre écarlate et sanglante.

Gill Haddon a écrit:
Il riait. C’était n’importe quoi. Un bar ? Et puis quoi encore. Il en passa la porte.

C’était un lieu vraiment déprimant. Ambiance feutré. Bas de plafond. Un mec jouait du piano au fond avec tout de la dégaine. Il était maigre, il était mal rasé, il avait un costume noir, un chapeau, une clope riveté à la bouche, une bouteille d’Amasec à moitié vide et un verre tiède de la même manière.
Le zinc semblait collant et il l’était sans doute. Une volée de tabouret, pas de table, juste des chaises. Le pianiste se niquer sa voix rauque à chanter une chanson profondément déprimante. La salle était vide et le barman regarda Gill entrer et s’installer au milieu du bar. Sans un mot le barman lui versa un verre d’Amasec.

« T’en auras besoin. »

Un doigt tapota le bar.

« Le même. »

Gill se retourna. Lock, la trentaine tapée. Ils se donnèrent une longue accolade.

- Toi aussi ?
- Ca nous arrive tous tu sais. On trinque ?
- A quoi ?
- L’amitié Gill.

« A l’amitié ! »

Ils tombèrent leurs Amasecs d’une traite. Putain qu’il était bon. Un gout comme jamais. On l’aurait cru aussi vieux que l’univers, on aurait dit qu’une putain de vierge sacrée lavé chialer et qu’un tordu avait décidé de le distiller avant de le mettre dans une bouteille.

- J’avais jamais bu un truc comme ça. Souffla Gill.
- Faut bien des compensations. Des comme lui t’en boiras qu’ici.

Lock en avait les larmes aux yeux.

- Et c’est quoi ici ?
- Une fois… On était que tout les deux et je pense qu’il t’en a jamais parlé parce qu’il avait un peu honte. Enfin, bref. Sarge m’a décrit ce lieu. Exactement ce putain de lieux. Tout, de la porte d’entrée à l’odeur, même le putain de pianiste. C’était son bar. Et ben crois le ou pas, ce putain de bar je l’ai trouvé. J’ai fini par savoir par qu’elle putain de miracle tordu c’était possible. Mais je suis entré et j’ai vu le rêve de mon pote mort. J’ai discuté avec le barman et il m’expliqua que c’était sa greluche qui lui avait donné l’idée et raconté le bordel. J’ai fouillé un peu. C’était une ancienne des Hatters. Elle m’a reconnu et on a parlé du bon vieux temps. Après tout les vendredis après ma dernière livraison je passais pour boire un verre ici. Ecouter le pianiste, et tranquillement penser à toi et Rook. Quelque part. Toi dans les étoiles, lui dans une petite vie de famille. Lorsque je déprimais sec je pensais à Sarge. C’est chez lui c’est le « Driver », le bar le plus déprimant de tout Gun Metal City si tu veux y aller. S’il existe encore hein… T’es tout chose Gill. Tu vas pas chialer ?

Gill fit signe au barmaid qui fit le plein, Lock fit comprendre de ne pas l’oublier.

- Il t’es… Enfin… C’est mon vieux ?
- Non. T’inquiète. Rien d’aussi tragique que la vengeance d’un malfrat spirien après 12 ans d’oubli. Un remorqueur à percuter mon transporteur, on c’est crasher dans le désert. Fin de l’histoire.
- C’est le truc qui m’angoissait le plus. Que toi et Rook… Que ce soit Franc qui se soit vengé. Il avait la dent dure.
- Je sais. Le seul gars qui m’ai collé une beigne et que je n’ai pas tué.
- Encore un que j’ai fait tomber…
- Dit pas ça. Franc c’est plombé tout seul comme un grand. Toi t’as profité du truc c’est tout. Si tu veux des trucs pour lesquels tu peux t’en vouloir je te citerais pas tout les pauvres gens qu’on a tué par appât du gain mais c’est vers eux que tes regrets devraient aller. Pas sur un putain de malfrat spirien.
- J’y pense parfois. Depuis… Enfin j’essai toujours de limiter la casse.
- C’est bien mais pas assez. Lorsque je me suis rangé et que j’ai arrêté d’être ton flingueur numéro un… et bien j’ai apprécié d’être honnête. Plus que d’être un ganger. Et si tu dois avoir des remords c’est ne pas nous avoir fait prendre notre retraite plus tôt. C’est mon seul reproche Gill.
- Merci de me remonter le moral.
- Je suis pas là pour ça. Je suis là pour… Je sais pas. Putain t’es… Gill. A vu de nez t’as durée encore plus vieux que moi et t’as l’air d’en avoir chié mille fois plus que moi. Merde, je me suis posé avec une meuf, je lui ai fait deux gosses… Je veux dire… Tu sais que je suis nul émotionnellement. Très limité même.
- Oui. Ce soir là, c’est toi qui m’as aidé à appuyer sur la gâchette. J’chialais, je tremblais, on a tenu le flingue à deux, et on a tiré à deux… Tu es là pour ça en fait ? M’aider à tenir le flingue et a presser la détente. Encore.
- Peut-être. C’est pas… On a jamais eu aucune éducation théologique… Faut dire les curetons on les rackettait plus qu’autre chose.
- J’ai jamais pu blairer ces parasites. Attend… Cette chanson… Elle me dit un truc.
- … Ah oui… C’est sur celle là que tu m’as dit tomber le plus souvent amoureux.
- Je ne l’avais pas entendu depuis… J’ai plus envie de continuer Lock.
- Personne n’en a envi Gill. Le truc c’est que là t’es un peu dépassé par les évènements. Mais que l’autre là-bas.

Lock montra l’autre bout du bar. Viktor discutait avec Lock. Enfin une version de Lock. Lock le ganger. Jeune, le regard fou, des poignards. Ils rigolaient grassement en laissant des regards haineux à Gill.

- Tu vois où ca va te mener ?
- C’est lui ou moi, quoi.
- Je crois bien. Après je sais pas ce qu’il veut, ni toi ce que tu veux. J’ai pas eu ce genre de truc. Je crois que c’est pas pareil à chaque fois.

Gill mima un pistolet de la main droite pointé sur Viktor. Bang.

- Question Lock. Pourquoi toi, pourquoi Sarge, et pourquoi toujours à boire.
- Parce que c’est ta vie Gill. Tu te définie par rapports aux autres et tu passes ton temps à te saouler pour combler le vide de ta propre existence.
- … Putain quand tu parles c’est vraiment pas pour faire du bien.

Lock se leva. Aussi bien pour lui que pour Viktor.

- C’est pour moi. Reste autant que tu veux. Mais lorsque tu sortiras. Ben ce sera différent.

Viktor se leva de son tabouret, traversant le bar avec une allure inquiétante en direction de la porte. Gill l’attrapa par un pan de son pancho lorsqu’il passa à côté de lui, et le fit s’assoir à côté de lui.

- On est plus fâché ?
- Pourquoi tu t’appel Viktor et pourquoi tu traines avec les ganger.
- Parce que je suis Viktor Haddon et que toi t’es Gill Murène mon pépère.
- Ca devrait être l’inverse, je me souviens de l’affiche de ce putain de film, il y avait cette ce type immense avec son flingue dont le canon était aussi énorme que celui d’un leman russ avec l’effet de perspective. Et cette phrase en bas gothique dans une typographie vieillotte : Introducing Space Marshall Viktor Murène.
- Moi je me souviens de l’affiche de la même façon mais avec Space Marshall Gill Haddon.
- Tu es sûr que l’obus ne nous a pas touchés à la tête.
- Non c’est plus vieux que ça. On a toujours été bizarre. Lock était de loin infiniment plus flippant que nous. Mais toi, ou moi, suivant comment tu te plaisais à nous appeler, et même si maintenant tu ne sais plus qui est qui, on c’est toujours comporté de manière excessive sur pas mal de point. Que ce soit avec les armes ou les femmes. Avec les gens.
- Avec les mômes.
- Ah ah Talen, tout nous à son âge. Petite crapule arrogante. On l’adore notre môme. Aller je pars, la nuit est tombé dehors. C’est à moi d’arpenter le chemin.

Gill fit un doigt à Viktor. Viktor découvrit un pan de son pancho pour mettre en évidence la présence de son propre colt. Gill ouvrit son cache-poussière. Viktor regarda le colt.

« On est d’accord alors. La prochaine fois ce sera at the dusk. »

« Comme la chanson.»

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Lonallyn avait passer le long voyage à compulser ses anciens journaux de bord dans la Navy, les ouvrages consacrés à l'Expansion de Koronus, les cartes, les rapports astrographiques.
Elle avait aussi passé une demi-journée avec chacun des hauts officiers, histoire de discuter du fonctionnement de leur services, et pour certains, rappeler quelques petites règles concernant le respect de son autorité devant l'équipage ou un public important.
Dans la routine de bord, maintenant qu'Ex Cathedra tournait quasiment tout seul, elle s'était ménagée une période de temps libre, qu'elle consacrait à passer avec son époux, histoire de faire connaissance, de s'apprécier, à défaut de s'aimer, et bien évidemment, de concevoir le premier enfant.
Le Lendemain de l'incident avec les défunts, elle resta cloitrée dans ses quartiers, officiellement pour se reposer. Elle sortit le soir, en tenue de deuil, se dirigeant vers l'Occulum, désireuse de voir un des Navis qui n'était pas de service. Elle ne savait pas si Vincens avait visité Honoria, mais elle se devait de la prévenir néanmoins. Et il fallait voir avec elle pour la cérémonie en l'honneur du Prostremo.

Honoria a écrit:
C'est naturellement le seigneur Phebus qui prit soin d’accueillir la Lady Capitaine.

Ce dernier s'inclina profondément.

Très protocolaire, assez obséquieux pour passer pour un courtisan, pas assez pour n’être qu'un sycophante de plus...Son visage semblait moins radieux que la première fois que la Lady Capitaine put le voir.
Il cachait un sentiment de gêne, sans doute en rapport avec la lettre qu'avait reçu Lonallyn.

- Votre Grace.

Il ne manqua pas de remarquer les atours de deuil, et tenta une approche sans doute plus subtile que celle d'un militaire de carrière quelconque.

- Les évènements récents ont malheureusement attisé le chagrin et la langueur sur le navire, ma Dame. Je crains que la Matriarche n'ai pu échapper elle aussi, à la vision d'un être cher et disparu. Venez vous partager une prière ? Ou dois-je lui annoncer une audience d'ordre ... Professionnelle ?

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Savez vous qui l'a visité ? J'ai reçu personnellement... la visite du Prostremo. Je viens lui porter la nouvelle moi-même, s'il n'est pas venue la voir déjà."
Avec un regard pénétrant signifiant Essayez donc de m'en empêcher.
"Et comme c'était un parent proche de l'Honorée Matriarche, mais également pour moi un ami cher, j'aimerais discuter avec elle de quel façon Ex Cathedra va saluer dignement unhomme de valeur mort en accomplissant son devoir."

Honoria a écrit:
Le regard fit mouche, et il y eut fort à parier que jamais ne surgit dans l'esprit du seigneur Phebus l'idée de retenir la Lady Capitaine.
Il lui indiqua donc d'un geste simple qu'il convenait de le suivre.

Les deux notables marchèrent vers la salle du trône de l'Occulum.

- Non, Majestrix, elle ne s'est pas confiée à moi. Pour ma part, personne n'a daigné me visiter. L'un dans l'autre, c'est peut être mon malheur, héritier de la Navis, je ne serai jamais un parfait Navigator, ni un parfait courtisan. J'imagine que j'ennuie même les fantômes.

Il tourna un instant son visage vers Lonallyn.

- Elle est terriblement las. Je le sais, et croyez bien que le seigneur Achillus le sait au moins autant que moi. Dame Septima est retenue sur le Téméraire et ne peut s'interposer. Quant à moi...Je n'ai pas les moyens de le faire. La disparation prématuré de l'Ancien pour aussi justifiée qu'elle soit reste un affront. Un terrible affront. Les Nil', Ma Dame...Les Nil' sont...

Phebus croisa un groupe de nébuleux et ne finit jamais sa phrase.
Il abandonna Lonallyn devant le salle du trône.

Il faisait froid à nouveau. Un froid perçant. Un froid mordant. un froid qui traversait le moelle et qui se logeait dans l’âme.
Le diplomate voulu dire quelques mots de plus, peut etre formuler une demande. Mais il s'en abstint. D'abord parce que cela aurait été incorrect, ensuite parce qu'il lisait à son tour dans le regard de la Lady Capitaine un sentiment d'affliction semblable à celui qu'il croisait dans le regard de la Vénérable.

Comment ce voyage pouvait-il se tenir sous la coupe de tant de chagrin ?

La Lady Capitaine trouva à nouveau une équipe de Medicae autour du trône. Le seigneur Achillus se tenait non loin de Navis Prima, on eut dit quelque sombre chambellan. Il fixa un instant la nouvelle arrivée derrière son masque de cristal. Il inclina à peine la tête avant de retourner à son oeuvre.

La Navis Primari était assise profondément sur le trone. Son Oeil éclatant de la lumière du Warp. Ses traits évanescents marqués par la fatigue, les longues perfusions courant autour d'elle pour rejoindre d'étrange et inquiétants appareillages médicaux. Des runes partout, le grattement des servo-cranes dociles qui notent minute après minute les relevés biologique.
Elle était absente, ses yeux violacés marqués d'une teinte livide.
Elle guidait Ex Cathedra.

La Lady Capitaine n'eut aucun mot à dire, le nouveau Navis Secundo claqua simplement des doigts.

L'équipe médicale entama le rituel de retour. Bientôt elle battit des paupières, avant d'exhaler, comme si elle ne respirait plus depuis longtemps. Elle revint à elle, sortie de sa transe.
Les nébuleux avaient prit le relais tandis qu'Achillus calculait manuellement un itinéraire et guidait le navire selon les données du Navis Prima.

- Vous avez vingt minutes. dit-il sur un ton froid. Passé ce délai, je ne réponds de rien concernant les aléas de ce voyage.

Honoria prit quelques instants pour revenir pleinement à elle.
Elle fixa Lonallyn, son Oeil se fermant lentement.

- Lady Capitaine, salua t-elle d'une petite voix fatiguée. Venez vous vous plaindre de..?

Non, elle ne venait pas se plaindre du temps du voyage. Des habits de deuil. Quelqu'un d'important était mort.

Elle écouta ce que la Majestrix était venu lui dire.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMar 8 Mai - 21:37

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Je ne viens me plaindre de rien, Honorée Matriarche. Malheureusement, me voici de nouveau porteuse de mauvais augures.
Elle baissa la tête. Laissa un temps. Puis la releva. Elle avait laissé tomber le masque : elle ne dissimulait plus ce qu'elle ressentait.
J'ai eu une visite l'autre jour. Et vous aviez raison, en effet. Malgré toute mes espérances, le Prostremo n'est plus.
des larmes tombèrent sur son gorgerin et sa veste d'uniforme, formant des perles de glace.
Je ne sais s'il est venu vous voir, mais je me devais vous avertir le cas échéant. Si cela peut vous consoler, il m'a affirmé qu'il n'est pas mort en vain. Je...
Je ne sais absolument pas comment vous honorer les vôtres dans ce genre de cas. Je comptais... faire une grande messe en son honneur une fois dans l'espace réelle, avec quatre bordées complètes. Mais... j'aimerais l'avis... de sa famille."

Un salut à quatre bordées, c'est habituellement pour un Héros de l'Imperium, ou à minima un Seigneur de Segmentum.

Honoria a écrit:
Si seulement, Empereur dieu…Si seulement, elle était venue plus tard.
Si seulement elle avait décidé d’entreprendre seule les célébrations…


Honoria accusa le coup de l’annonce avec la dignité d’une reine. Elle acquiesça lentement, avant de tourner son visage vers le Navis Secundo.

Achillus regardait les deux femmes s’entretenir, et secoua la tête avant de parler :

- Ne me forcez pas à lui dire, Vénérable. Ce qu’elle fait est…Inconvenant.

La Matriarche adressa un regard vide à son bras droit. Il allait profiter de tout ça, à sa façon.

Honoria se redressa très lentement, prenant appui sur ses bras pour quitter le siège du Trône de l’Occulum. Les perfusions et le lourd appareillage lié à sa colonne vertébrale lui pesait. La fragilité de son corps contrastait avec la Puissance de son Œil. La Lady capitaine savait qu’un geste de commisération à son égard serait vu comme le signe d’une faiblesse manifeste devant le Nil’. La Navis s’approcha de la libre marchande et posa une main sur ses yeux.

- Ne faites pas ça, Majestrix.

Malgré la douleur physique, l’épuisement et l’affliction, elle étreint avec une douceur toute maternelle, la jeune femme en pleurs.

Elle glissa sa main marquée d’une ecchymose due à la lourde aiguille qui y siégeait dans le dos de Lonallyn et posa sa tête contre sa propre épaule.

- Lad…

Non, pas comme ça.
Elle murmura à l’oreille de la Lady Capitaine :

- Lonallyn. Vous n’avez pas le droit de pleurer un Caecus.

Achillus descendit lentement de l’autel du Secundo, pour quitter le Navis Prima.

- Dites lui pourquoi, gronda l’Immortalium.
- Laissez-la, Nil. Vous avez fait assez de mal comme ça.

https://www.youtube.com/user/xDarkLegacyx2?feature=grec_index#p/u/7/U7RGss5lh1c

La Matriarche agrippa un peu plus fort la Lady Capitaine, elle ne voulait qu’elle lève les yeux sur le masque de cristal.

- Dites lui, Matriarche. Vous lui devez la vérité, dites pourquoi nous ne célébrons pas nos Caecus comme des héros, dites lui ce que nous leur faisons, dites lui avant qu’elle ne chérisse nos péchés !

La Vénérable déglutit. Elle devait la vérité à Lonallyn. Elle recula légèrement.

- Quoique vous pensiez après ce que je vais vous dire, je veux que vous sachiez qu’il n’a jamais considéré votre protection comme relevant de son devoir. Il l’a fait parce qu’il le voulait, j’espère que vous comprendrez combien cela compte.
- Epargnez nous le vernis sentimental, Honoria.
- Ne dépassez pas les bornes, Secundo.


Achillus croisa les bras.

- Les…Les Caecus de la famille Primigenes sont des Navigators jugés inaptes à la conduite des navires dans le Warp. Non pas que l’œil Véritable soit mort chez eux, mais il ne perçoit pas l’Astronomican ou ne les protège pas des visions de l’Empyrean. Ils sont donc « aveugles ». Vincens a été diagnostiqué comme souffrant de ce mal. Il ne pouvait pas conduire EX Cathedra, Pas sur de longues distances en tout cas. Mais cela n’efface pas le Devoir. Il est devenu un Caecus, un espion, un soldat…
- Un meurtrier
, compléta sèchement Achillus.
- Parmi les charges qui pèsent sur les Caecus, il y a celle de protéger la Maison. Ils sont donc les seuls individus autorisés à tuer les autres Navigators. Ils ont un rôle de bourreau. Il s’agit donc d’une caste à part entière. Une caste qui souffre d’une réputation liée à leurs devoirs.
- Racontez lui le plus savoureux. Dites lui comment on devient un Caecus.


Maintenant, elle tremblait.

- Les Caecus ayant de lourdes obliga…Ils..

Elle passa les mains sur sa bouche incapable d’en dire d’avantage. Trop douloureux. Trop honteux. Le poids des secrets et de la culpabilité.
Elle regardait Lonallyn, d’un regard suppliant. Elle l’implorait silencieusement de ne pas juger, de partir…

Achillus secoua la tête. C’est lui qui raconta la vérité.

- Tuez un Navigator est un acte odieux. Un acte répréhensible mais aussi une hérésie. Les pactes qui protègent nos maisons sont aussi anciens que le véritable Impérium. Ceux qui sont habilités à le faire parmi nous, ceux qui effectuent les purges sont des monstres aux yeux de la société des Navigators, et des parjures pour le Dictates Impérialis. Il faut une âme de fer, un sang froid résolu et une absence totale de conscience pour accepter cette tâche. Vous comprenez, Lady Capitaine ?

Il devait sourire derrière son masque, maintenant qu’il remontait vers l’autel du Navis Prima.

- Il faut forger des êtres dont le sang n’est que poussière, dont l’âme n’est qu’une relique glacée. Alors, avec l’accord des secrets des saints Ordos, nos Anciens ont pensé que la seule manière de se comporter comme les ténèbres était de devenir l’Abysse elle-même.

Honoria ne pouvait plus la regarder.

- Alors nous lions l’existence des Caecus à celle d’une entité du Warp.

Achillus souleva les épaules comme si ce n’était rien.

- S’il résiste à la possession, s’il est suffisamment volontaire et fort, il mérite de porter la Lame et son âme ténébreuse. Il devient pour parti un monstre véritable, et nous acceptons le châtiment qu’il porte contre nous. Lady Capitaine, l’homme que vous voulez célébrer à l’égal d’un héros était rongé par les puissances de la Ruine.
Les Navigators ont l’interdiction de pleurer les Caecus, ces derniers accomplissent un grand sacrifice par sens du Devoir, certes, mais ils sont des parias. Nous disposons de leurs corps dans le secret et nous effaçons leurs noms de nos livres. Ainsi ils n’ont jamais existé et n’apporteront jamais la honte sur nos noms.

Le Secundo secoua la tête.

- A titre personnel, je m’interroge sur les raisons qui ont poussé la Vénérable a accepté que cette …Chose vous côtoie
- Il n’aurait jamais…murmura t-elle.
- Vénérable, les possédés ne sont pas connus pour être prévisibles et stables. Je réprouvais cette association, vous le savez. Maintenant qu’il est mort, L’Empereur soit loué plus aucune menace ne pèse sur cette Passerelle.

Elle n’avait pas le droit de le défendre. Son visage se figea dans une expression de vide absolu. Il n’était pas difficile de comprendre pourquoi une sœur n’avait jamais adhéré aux mœurs de la Nobilite concernant ses Caecus.

Honoria leva une main pour faire taire le Nil, ça faisait vraiment BEAUCOUP en quelques semaines.

- Croyez ce que vous voulez Lady Capitaine, si j’avais pensé un instant qu’il put constituer un danger pour vous, je l’aurai empêché de vous accompagner. Il m’a dit…Il m’a dit qu’il aimait …Qu’il voulait vous protéger. Il a toujours été sincère, et rien ne le forçait à le faire. Je crois que vous lui donniez un but, il était moins prisonnier de sa condition en se sachant accepté par vous.

La Matriarche gardait les yeux baissés. Blessée par la mort de son frère comme par la vérité à son sujet.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Lon essuya très lentement ses larmes. Et foudroya Achillus du regard.
"Si j'ai bien compris, Navis Secundus, vous vous moquez d'un homme qui a fait le sacrifice de son âme immortel pour excercer Son Devoir, en Son Nom ?" Sa voix charriait plus de glace qu'il n'y en avait dans toute la pièce.
"Je n'ai pas, et ne peut pas, juger de vos moeurs, Honoré Matriarche. C'est quelque chose qui concerne uniquement les Ordos, le Pater Nova et l'Empereur Dieu lui-même. Je m'abstiendrais de tout jugement. Et vos secrets ne quitteront pas cet occulum."
Elle vint se planter devant le Secundus.
"Toutefois."ce dernier résonna comme un couperet. Je ne suis pas une Navis. Je ne portes pas votre fardeau et vos obligations, et surtout, mes larmes m'appartiennent, et je les verserais sur ce que j'en estimes dignes, que vous le vouliez ou non."
Elle retourna s'adresser à Honoria.
"Honorée Matriarche, si je peux quoi que ce soit pour combler votre chagrin, n'hésitez pas à me le demander. Et je ne voudrais pas paraître insensible à votre douleur, mais je penses que ce voyage prolongé dans l'Aethyr joue sur l'humeur de tous. Je ne sais s'il est possible d'accélérer la cadence. Si vous en voyez l'opportunité, n'hésitez pas."
Elle salua profondèment la Navis, avant de sortir.
"Dites moi, Seigneur Phébus, que disiez vous tout à l'heure à propos des Nil ?"

Honoria a écrit:
Achillus était trop prudent pour répondre à la Lady Capitaine, il cacha son indignation derrière son masque.

- Oh rien qui ne vaille la peine d'être développé votre grâce ! dit Phebus en tendant son bras à la Lady Capitaine.
Concernant la vitesse du Navire, je vais m'entretenir personnellement avec l'équipage de Navigation et je suis certain que nous...


Le flot continu de verbiage était vain et destiné à occuper le temps de parole.

- Elle se salit.

La sentence fut lancée avec aplomb et cruauté par le secundo.
Honoria était de nouveau assise dans le trône, plus livide que jamais.

- Je considère avec une extrême compassion le statut des ignorants comme elle. Mais après avoir tout entendu, comment peut-elle défendre l'idée d'honorer la mémoire de ce monstre. Sa simple existence salit notre Maison. Elle devrait lancer un Te Deum pour sa mort !

Elle accusait le coup. Crispant la mâchoire.

- Sincèrement, Matriarche, vous n'avez pas connu les Passerelles des Sabrehagen, mais laissez moi vous dire que si le standard de luxe est certes un cran en dessous de celui présent sur celui-ci, il s'agit d'une famille bien plus digne, plus attentive et plus respectueuse que cette petite...
- ...

Elle avait à peine articuler quelques mots. Ce fut presque inaudible.

- Je vous demande pardon.
- J'ai dis : Taisez vous.
- ...Ne jouez pas ce jeu là avec m...
- Mon frère est mort, espèce de cafard émasculé.


L'Oeil de la Matriarche était désormais grand ouvert et braqué vers l'Immortalium.
Elle se leva, en arrachant une part des câbles la liant au matériel de maintien médical.
Elle pointa du doigt Achillus alors que des vagues d'Aethyr parcourait son corps tout entier.

- Notre frère est mort en défendant l'honneur d'une libre marchande. En accomplissant son devoir. Nous ne vous laisserons pas salir une seconde de plus la mémoire de Vincens An'Saevoth Primigenes. PAS UNE DAMNÉE SECONDE DE PLUS !

Les lentilles éclatèrent sous l'effet de la colère.

- SI TU OSES PRONONCER SON NOM, SI TES LÈVRES CRASSEUSES SALISSENT ENCORE UNE FOIS CETTE FAMILLE... JE TE TUERAIS ! JE TE TUERAIS ET J'Y PRENDRAIS PLUS DE PLAISIR QUE LES DÉMONS DE LA RUINE !

Achillus ne cillait pas, il tremblait tandis que son masque se fissurait. Il contemplait un abysse nouveau alors que l'Oeil qui ne cille pas se renforçait. Un seul mot l'aurait condamné. Il n'aurait jamais le temps de l'empêcher de se servir de tout ce qu'elle accumulait en ce moment même.

- MAINTENANT VA-T-EN ! DISPARAIS !! ET NE REVIENS QUE QUAND NOUS EN DISPOSERONS !

Il s'inclina alors que son masque se vaporisait, laissant à nue sa peau marquée et ses stigmates. De la sueur coulant abondement de son front.
Il s'en alla trop certain du sort que la Navigator lui réservait. Il 'oublierait pas. Mais chaque chose en son temps.

Honoria s'effondra plus qu'elle ne se rassit sur le fauteuil. Reprenant son souffle un instant. Elle voulait hurler.

Elle reposa la couronne au sommet de sa tête.

Se noyer dans l'Aethyr était une excellente option aussi...

Honoria a écrit:
Citation :
Albus
Citation :
Temple d’Athenais : Ex-Cathedra.

Le Séraphin observa le rapport qui lui avait été fait. Deux jours de recherches intensives.

Pas grand-chose en réalité.

Il prit le temps de considérer l’ensemble des données retranscrites, en marchant le long d’une grande salle dont le plafond semblait noyé dans l’obscurité. L’homme était songeur.

- Tu es certain de vouloir t’y prendre ainsi. Tu te donnes beaucoup de mal, Albus.

L’Assassin talonnait son maitre de près, il semblait joyeux, ou au moins très à l’aise.

- La mission implique des contraintes de ce type, Séraphin. Il me semble que procéder de cette manière est encore la façon la plus sure d’obtenir satisfaction pour nous même comme pour le Désignant.
- Je valide ce protocole. Qui choisis tu pour remplir la part de la Chimère ?
- Neftas.
- Il est capable, intègre, un peu raide…

Ils tournèrent au détour d’une large fontaine surmontée d’un ange semblait s’envoler.

- Il a un bon profil, il correspond aux caractéristiques physio-biologiques à presque 85%. Séraphin, j’aimerai faire un meilleur choix, mais la contrainte temporelle m’empêche de faire mieux. Je pense qu’il convient de donner la plus grande satisfaction au Désignant pour l’heure.

Dumitru acquiesça.

- Tu n’agiras pas seul.
- Non, mon maitre. Flocon, Lucky et Bendam seront mes assistants.
- Méfies toi, je leur prête du talent, mais les gens sur cet appareil semblent doués d’un sixième sens exacerbé. Ils ont été vus durant l’audience.
- Ils montreront désormais plus de prudence, les atours du navire les ont simplement endormis, leur vigilance et leur zèle n’en ressortent que redoublés.
- Tu as une excuse pour tout.
- J’ai eu des professeurs émérites concernant les cours de rhétorique.
- Départ de la mission ?
- Nous débuterons la mission dans vingt et une heure. Sauf contretemps.
- Pas de témoins. Pas de sang. Pas de cris.
- Non, mon seigneur, la mission est sous le couvert du plus grand silence.
- Fais partir auprès du Maitre Carnem, que Neftas soit prêt à recevoir sa bénédiction.

Le Séraphin ne s’arreta pas, Albus en revanche s’inclina profondément et le quitta pour emprunter un couloir.

Citation :
Une demie heure plus tard.

Ciphus, Maitre Carnem de l’Ordre d’Athénais se tenait au-dessus du corps endormi du jeune Neftas. La salle des Bénédictions était blanche et pure. Dénuée de la moindre parcelle microbienne. On y sentait l’alcool médicale.

La plupart des doigts de Ciphus n’étaient que des lames, et une méchadentrite trônait dans son dos.
Ciphus consultait le portrait qui s’affichait sur le transmetteur Pics au-dessus de Neftas.

Il enfonça profondément un ongle scalpel dans la joue de la future Chimère.

Harkness a écrit:
Citation :
Entrée 15-467-SC

Aujourd'hui Lee Pao-Li, sisk, Lady Charming, sisk, Libellule, Sibellus, Ranks, Tranch, ont intégré la Compagnie des Reîtres Gris. Gorri Sac-à-gnole est mort étouffé dans son propre vomi. Les antiquités ont salué sa mémoire dignement en enfonçant la porte du BMC au volant d'un chargeur portant une palette d'Amasec de contre-bande volée sur le territoire des gangs. Cela fait deux mois que le trajet vers Port l'Errance a été entrepris et les hommes supportent assez mal l'affaire. Le train-train imposé aux troupes de bord les endort un peu mais ne suffit pas à les assomer. 2h de course ou 4h de marche, séance d'entrainement tactique/close/déplacement/orientation, repas collectifs, entretient du matériel, formation des matelots hors quart au méthode de combat, entrainement spécialisé pour les nouveaux porteurs de carapaces. Parfois, comme hier, lecture de vieux morceaux du journal de marche. Hier pour la première fois Nylae a participé. J'ai lu le célèbre morceau 8-1679-SM / Rédacteur Gart le Mystique qui commence par "Un Monde pour un Reître, voici le prix qu'ils ont payé..." et elle a acquiescé sur la douloureuse note que l'on présente à ceux qui assassinent les notres. Parfois je deviens timbré à calculer qui a tué GVB. Mes options sont Babur, Lonallyn Von Razgriz, le Cardinal, Vincens pour le compte de ?, Gill Haddon. Elle a vraiment apprécié la morale de l'histoire, mais je crois qu'elle ne saisit pas qu'il ne s'agit pas de légende mais du Journal de Marche. Elle n'a pas compris que dans le passé les Reîtres ont réellement annihilé une civilisation pré-spatiale par colère. Elle sera bientôt mure pour que je lui révèle, ou Alpha peut être, le secret. Dernier point, si quelqu'un sert sur le Téméraire, cale Calixste de Sainte-Foy Hors Monde Tabula Reginald: 12 cellules, 12 MKII, 1 carabine Plasma, 4 vasques de plasma, emballé, étanche.

Citation :
Entrée 15-471 SC

Ais encore dragué la Navigator comme un bourrin. Ais encore tenté de baiser la Duchesse Septima etc. Ais encore échoué. Ais encore finis au bordel à jouer au docteur avec les jumelles Owari. Je finirai bien par être le premier à en choper une consentante.

Citation :
Entrée 15-478 SC

Après moult lectures à la recherche des passages cités par Grelot, mon prédécesseur, je n'ai pas réussi à mettre la main sur les extraits commentés du Codex Astartes et du Codex Tacticae Imperialis par Le Commandant Von Sudrow. Ils doivent être dans les vieux tomes en Haut Gothique.

Ce soir j'ai lu la seule phrase en gothique écrite par Von Sudrow a des jeunes Reîtres "C'est le succès qui fait les grands hommes."; l'ambiance a bord est chaude, il va falloir relâcher la pression.

Ce matin, j'ai émis mon 4e message astropathique à destination d'Ex Cathedra, aucune idée de ce qu'il s'y passe mais visiblement ma réputation est bien ancrée.

Citation :
Entrée 15-479 SC
Ce matin, j'ai établit un nouveau record intergalactique pour le parcours du combattant MKI de la Garde Impériale: 48s. J'ai défoncé la totalité des obstacles en tenue des grands jours. Les hommes ont beaucoup rigolé, le coup du pitre ça détend toujours l'atmosphère. J'ai contacté le navire mère, j'ai fais la demande officielle pour renomer les unités et en faire des Régiments Von Razgriz. Les listings sont prêts et les postes presque tous attribués, règle 31 du manuel du Commandement de Nihilus IV, Cardinal-Capitaine des Reîtres Gris: assurez vous que vos hommes vous soient redevables. Ils seront moins prompt à la désobéissance. Règle 32: Ce que je donne, je peux le reprendre. Ce que j'inflige, je peux l'arrêter. Règle 64: Un quart d'Amasec par jour vaut mieux que tous les sermons du monde. Je repense à Gori. Aujourd'hui Miltard, le plus vieux des Reîtres à bord, 74 ans, est mort à l'infirmerie après une attaque de fantôme. Les 4 derniers de son monde natal, Ichar IV, ont observé les rites funèraires locaux, c'était spécial. Nylae était la. Elle s'est entiché du vieux zinc décrépit de GVB. Alpha m'a fait par d'une idée tordue, que j'étudie de plus belle. Les confusions dans sa mémoire font parfois merveille.

Citation :
Sur Ex Cathedra; durant le trajet.

Le Capitaine Hayes, en charge de l'administration du Collège de Guerre de la Dynastie Von Razgriz, mène diverses campagnes de formations, évaluations, mises à niveau des officiers et sous officiers militaire et il prépare selon des projets préétablis l'organisation qui sera bientôt soumise à la Lady Capitaine pour ses troupes de bord.

Prime Alpha a écrit:
… ?


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Spoiler:

"Bon ben voilà pour ça ! J’en ai ma claque d’explorer les ruines de l’esprit de se serviteur d’arme ! Tu en penses quoi Gideon ? On va se promener un peu ? On est pas sorti du sanctuaire depuis la séquence de remplissage du réacteur Miroslav. Tu as remarqué que Liebowitz n’a pas montré le bout de ses méchadentrites ? Moi oui ! Bon allons nous dégourdir mes jambes et ton propulseur."

Gideon décolla toujours aussi maladroitement de son perchoir (une valve de refroidissement d'une conduite tertiaire du réacteur Jovian d'appoint) pour venir se placer sur sa trajectoire de gravitation préféré (selon Prime). La technoprêtre enfila sa robe d'office, pour garder le décorum intact, par dessus ses vêtements de travail et parti selon son itinéraire 4, soit la grande boucle, du vaisseau. C'était pratique cela durée bien bon quatre heure.

Elle fit un petit coucou pour dire bonjour à Yuri qui procédé à la supervision de la révision des chasseurs. Mais comme il était trop occupé pour faire un pause, elle prit sur elle de lui boucler en vite fait les tâches de saisies de données (sans lui dire sinon il allait encore lui dire non) puis après avoir gribouillé une petite note garni d'un jeu de mot en binaire (qui ne fit pas rire Yuri lorsqu'il fini par voir la subtilité mais le fit soupirer devant tant de puérilité...), elle décida de passer voir Wasili. Qui fut hélas introuvable car perdu quelques parts dans les soutes. Prime grimpa in-extrémis dans le profit express avant le grand tour et en profita pour se connecter en douce à un port de contrôle et discuter avec l'esprit de la machine (sous le regard un peu étonné des officiers changeant de quarts). Pour descendre à l'arboretum et apprécier le travail de ses collègues.

"Fiou ! Ils ont pas chômer, les nouveaux dômes rendent vraiment bien."

Elle décida de trouver un des fameux arbres de Vancrel, ce qui ne fut pas bien dur étant donné les petites plaques indiquant <danger - expérience en cours>. C'était un petit bosquet fort agréable, un petit descriptif indiqué que les non-initiés de l'omnimessie devrait porté un masque respirateur lorsqu'il évolue à moins de dix mètres des arbres et que le Chirurgien chef ne serait être tenu responsable d'éventuelle trouble métabolique* [size=50]pouvant entraîné un décès prématuré après une agonie courte mais terriblement spectaculaire. La science est en marche, rien ne l'arrêtera ![/size]

Après avoir remercié leurs esprits de machine vivante, Prime se mit en tête de vérifier la correspondance entre le montage finale et ses plans. Après quelques échantillonnages aléatoires et une moyenne proche de la perfection au digit près elle fut satisfaite. En vérifiant son horloge interne elle fut sûr que Liebowitz était dans son propre sanctuaire et elle se décida à monter sur la passerelle, en vrai, pour une fois, pour la première fois en fait depuis qu'Ex Cathedra avait redécollé.

Comme elle pouvait s'y attendre seul les modules biologiques actionnant les mécanismes avaient changé. Tout le reste, hormis la peinture récente, était tel que dans son souvenir.

Code:
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"01111010 01110101 01110100 !"

Un officier se retourna et lui demanda si elle désirait quelque chose d'une manière très polie. Elle en eut presque peur et lui signifia par comm-vox que ce n'était pas la peine de se déranger pour elle. L'officier fut un peu décontenancé par la communication vox, surtout que la technoprêtre n'avait pas ouvert la bouche... Mais bon ça devait... Oui enfin, ils sont bizarre c'est vrai.

Elle repartie aussitôt et alla se faire oublier dans un coin de la passerelle, restant là, immobile, aussi digne et distante que possible. Observant le bal des officiers et sous-officier afin d'en déduire un algorythme de prédiction ou n'importe quoi pour passer le temps.

Ce voyage était fort long et l'activité en était rendue à son expression la plus simple. Prime avait entendu parler de visite de défunts, d'activités étranges lié au warp. Dans son sanctuaire rien ne l'avait dérangé. Elle ne savait pas trop comment analyser ce non-évènement personnel.

Ashkewutho attira son regard. Elle lui avait parlé une fois... Lors de l'attaque, un des attaques. Elle pourrait aller lui dire... Quoi ? Rien en fait. Autant repartir.

...

Attend. Un instant. Lorsque je lui ai parlé j'ai envoyé mes données, vu que le circuit hololitique d'EVE n'était pas utilisé c'était là que j'avais le plus de bande-passante disponible, mais mes données ont pris une forme bizarre à la sortie parce que le circuit les a lu tel quel et devant les erreurs les a convertie dans son propre langage.

"Gloire à l'omnimessie !" cria-t-elle presque en faisant un petit bon de joie. Attirant de nouveaux des regards interloqué. Prime eu envi d'entrée la fatidique commande de </format c:> d'avoir attiré tant de regards. Mais se contenta d'un sourire idiot et d'un petit geste de la main. Avant de reculer encore un peu plus, comme pour fondre dans la paroi derrière elle.

Dans son cogitator par contre, tout se passé avec la vitesse habituel, et part un peu d'empirisme et deux sous de tâtonnement, Prime avait vu juste : ce n'était pas des fichiers image mais autre chose caché dans un fichier image. Elle s'afficha les plans du serviteurs d'armes, les compara avec les plans standard de ce modèle : bingo.

Bon maintenant il fallait voir selon la chaîne de commandement du vaisseau qui ? Liebowitz ? hors de question, il allait se tirer la couverture à lui c'est sûr ! Le pre... non... Le chef d'... non... La chef d'équi... bah non... le timonier ! Ah non... Le chancellier ? Elle regarda Tancrace affairait sur ses dossiers. A vrai dire il me fait un peu peur... Ah... Ash... Ba... Un navis ! C'est de circonstances c'est les... Non ils étaient encore plus flippant que Tancrace... Liebowitz ? NON ! Je le dit à Yuri qui va le dire... Non c'est ridicule... Mais elle répond jamais au message... Je lui ai envoyé plus de message qu'a quiconque et elle répond jamais... Et durant le rechargement du Miloslav on aurait dit qu'elle s'ennuyait.... Ou que cela lui plaisait pas... Si c'est pour que ça...

Prime se dirigea avec aussi décidé que possible jusqu'au poste de la capitaine, se fit courtoisement demandé ce qu'elle souhaité par une ordonnance. Elle commença à ouvrir la bouche pour parl... mais finalement la referma aussitôt pour lui parler par vox.

"Il me faudrait un rendez-vous avec :Lonallyn Victrix IV Anastasia Von Razgriz, Lady-Capitaine:"

Tancrace a écrit:
Plusieurs semaines avaient passé depuis le départ de Scintilla. Hormis les opérations commerciales de Tranch, l'activité du cercle Commercia connaissait une accalmie. Cela ne voulait pas dire que l'oisiveté y régnait, non. Tancrace ne l'aurait pas toléré, il exigeait le maximum de ses subalternes, en toute circonstance. Il avait fait rosser par sa garde un courtier qui passait plus de temps aux thermes qu'à son travail. Le pauvre devait encore être à l'infirmerie à l'heure qu'il était.

On aurait pu dire du Chancelier qu'il était une main de fer dans un gant de velours. De ces velours un peu rêches qui font frissonner à la moindre caresse. Cependant, ses courtiers, hommes et femmes de lettres et de chiffres, admiraient leur "magister" autant qu'ils le craignaient. Ils n'avaient jusque là croiser nulle autre personne à ce point virtuose dans le commerce et les échanges en tout genre que Tancrace. Il était souvent parmi eux, et les connaissait tous par leur prénom, chose qui était assez rare parmi les officiers.

Il était la figure paternelle sévère et omnisciente, malgré tout bienveillante. Mais pour l'heure, il allait voir ses vrais "bébés".

La salle de maintenance annexe avait été abandonnée au début de la deuxième étape, au profit d'une aile de repos d'un centre medicae quasiment désert, près des plates-formes de chargement. Ces endroits, grouillants d'activité quand le vaisseau approchait d'une planète, étaient d'un calme olympien lors des périodes de transit. Tancrace avait fait une "généreuse donation" au medicae en chef de la zone, une broutille en vérité, qui de toute façon reviendrait aux fonds d'Ex Cathedra, afin d'utiliser cet endroit dans la plus stricte confidence.

Par ailleurs, l'homme n'avait rien trouvé à redire, les sujets étaient extrêmement dociles, c'en devenait presque ennuyeux. Tout ce qu'il avait à faire en échange, c'était surveiller leur état de santé, leur injecter quelques solutions étranges préparées à l'avance et, globalement, faire ce que les hommes du Chancelier lui disaient de faire.

Oh, il avait bien tenté d'obtenir quelques réponses au début, mais quelques bonnes bouteilles d'amasec et une volée de menaces à peines voilées lui avait ôté toute curiosité scientifique. Ce qu'on faisait avec ces hommes et femme ne le regardaient pas, et tout ce qu'il savait c'est qu'il n'avait pas l'intention de les rejoindre. Peut-être était-ce un genre de punition?

Le medicae se servait justement un verre du délicieux amasec du Chancelier lorsque ce dernier entra dans l'aire médicale.

"- Mes respects, Chancelier, vous venez vérifier l'état de vos sujets?

-Bonjour, docteur Mac Millan. Tout à fait, je viens m'assurer de la bonne marche du projet. Avez-vous bien reçu le sérum physiologique? Il est nécessaire de leur en appliquer quelques gouttes dans chaque oeil après chaque séance d'holo-endoctrinement, le Chirurgien-Chef Kutreej a été catégorique sur ce point.

-A ce propos, je pense que les séances peuvent être prolongées, les sujets semblent les supporter de mieux en mieux. Aucune crise violente depuis plus d'une semaine, pas de cri, et les tics nerveux ne sont plus que très anecdotiques.

-Merci docteur, mais nous n'allons pas étendre la durée de ces séances, ni leur fréquence. Douze heures par jour me semblent suffisantes à ce stade. Cependant, je vous ferai parvenir dans un jour ou deux de nouveaux holo-enregistrements, plus... plus efficaces. Attendez-vous à de nouvelles réactions. Une fois qu'elles se seront estompées, vous injecterez des euphorisants au début de chaque séance. Il est primordial qu'ils associent ces pix à une sensation de confort.

-Ah, et pour quelle raison?

-Vous ne voudriez pas voir ces holo-enregistrements, docteur, je vous le garantis. Et ça me peinerait de devoir me trouver un autre medicae que vous à ce stade d'avancement. En trouverais-je seulement un aussi dévoué et efficace que vous? (et d'aussi corrompu, pensa le Chancelier).

Voilà le genre de remarques que le medicae détestait, et qui lui faisait avoir des sueurs froides. Ce n'était rien d' explicite, et le ton restait courtois, mais quelque chose dans la façon de s'exprimer de cet homme le rendait méfiant.

-Non, Chancelier, ça ne sera pas nécessaire. Je ferai changer les holo-enregistrements dès réception, et les petites gouttes ne seront pas oubliées.

-Bien, très bien. Faites-moi penser, nous avons un excellent raenka, vieux de... pffffiou, je ne sais pas, mais très vieux. Je ne l'ai pas encore goûté, j'en apporterai une bouteille la prochaine fois, nous y goûterons ensemble. Vous devriez l'apprécier, vous qui êtes un amateur! (et un alcoolique patenté, ajouta mentalement le Chancelier).

Le docteur Mac Millan était déconcerté par cette façon d'agiter la carotte ou le bâton, mais il préférait mille fois ce genre de comportements aux conduites irascibles de certains supérieurs hiérarchiques. Sans les réparties glaciales dès que quelque chose ne lui convenait pas, le Chancelier pourrait presque passer pour un type sympa. Presque. Cependant, le medicae n'était pas mécontent de le voir enfin tourner les talons.

"-Ah, au fait docteur, une broutille, mais... durant l'incident Warp que nous avons essuyé il y a quelques temps, avez-vous noté des effets... néfastes... Pour être plus direct, pensez-vous que les sujets aient été affectés?

-Je ne peux pas l'affirmer à 100%, bien sûr, mais je ne crois pas. Nous n'avons noté aucun trouble, aucune perturbation dans les constantes physiologiques, pas de tachycardie, pas de sécrétion hormonale anormale... tout comme d'habitude.

-Excellent, continuez votre travail remarquable, docteur, je repasserai dans les jours qui viennent, c'est très calme sur la passerelle en ce moment. Avec le raenka! Au revoir."

Le Chancelier s'en retourna vers ses quartiers. Son projet avançait bien, les sujets étaient aussi demeurés que des serviteurs, et ils seraient bientôt plus dévoués encore. Dans quelques semaines, peut-être quelques mois, il pourrait présenter les premiers éléments de la Cellule Oblivio à la Lady-Capitaine. Elle n'apprécierait peut-être pas les moyens employés, mais elle trouvera leur utilité incontestable.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Lonallyn était à son poste, à ce moment là, mais pas occupée aux tâches de controle de son croiseur; elle sentait, à l'oreille, que son vaisseau naviguait sans entrave. Elle compulsait son nouveau programme conçu par le docteur Kutreej, pour s'assurer de sa fertilité.
Entendant la demande par vox de Prime, distraitement, elle émis en binaire :
Code:
Requête accepté. Rendez vous confirmé. Veuillez procéder.
Avant de se reprendre, toussotant. Quoiqu'il en soit, son lingua-technis, quoique formel, était absolument parfait.
Je suis disponible. Que puis je pour vous, Magos Alpha ? lui faisant signe de s'approcher.

Prime Alpha a écrit:
Prime décida de tricher, elle modula l’effet de son implant pour supprimer la nausée, augmenta l’alimentation de son cogitator, pris une inspiration profondément et lâcha un maigre :

[size=50]Bonjour ma dame, que l’omnimessie veuille sur vous et les bénédictions qu’il vous offre…[/size]

Voilà le plus dur et fait ! Avant de continuer.

[size=50]J’ai… je… je… j’ai… les… enfin… les… co… coordonnées… du… port d’attache… de… du… enfin… pas toute… mais… avec… les navis… enfin… le dramatic… il… est… il… a… son… port… dans… dans… là... enfin… par là…[/size]

Le module vox de la capitaine modula sur une fréquence crypté libérant un jeu de coordonnée stellaire partiel.

Prime tenta de s’enfoncer dans sa tunique de magos sans pour autant bouger, ce qui était assez difficile, surtout lorsque vous voulez baissez la tête sans quitter des yeux votre interlocuteur.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMar 8 Mai - 21:42

Honoria a écrit:
Citation :
Estimation de l’arrivée à Port-Errance : 36h00.

https://www.youtube.com/watch?v=7zrEX292LXE

Le Cardinal Vittorio est un homme occupé. Un euphémisme si l’on considère la masse considérable de temps qu’il prend pour gérer les affaires religieuses et celles plus politiques.

Soutenir les dernières théologiques concernant le statut d’un Saint Obscur et à peine approuvé par le Ministorum, et dix minutes après se pencher sur une requête de partenariat quasi exclusivement économique pour le compte d’un Diocèse situé sur l’Empereur seul sait quel anonyme système…Une quotidien de tourments si on y réfléchit.

A cela il faut ajouter les tensions liées à sa présence sur le Navire. Le Premier Officier a trop intrigué pour lui soutirer l’espace d’autorité légitime auquel il est en droit de prétendre. Le Chevalier Général manquait de façon aussi singulière qu’abominable de mesure et de respect pour la Chasuble. Un militaire dans tout ce que cela comporte de caricatural.

Comment blâmer le pauvre homme, lorsque vient Complies de se détendre au sein des thermes ?
Dans Trente six heures, il débarquerait sur Port Errance, prendrait attache avec les offices de la Station et œuvrerait pour la prospérité de l’Imperium, la sienne propre et si le destin le lui permettait, celle de Lonallyn Von Razgriz. La Lady Capitaine entretenait un lien respectable avec les instances religieuses. Sans parler d’une vestale, il n’était pas si fréquent de trouver chez les Libres Marchands, trop bouffis d’orgueil en règle général, la capacité de considérer le divin comme un dominant. Et encore moins ses représentants. Quel dommage que son entourage direct comporte trop d’éléments séditieux. Un bizarrerie du destin de trouver les plus grands talents chez les moins disciplinés.

Il se détacha de ses vêtements.

Il faudrait poser cette assertion quelque peu cavalière en des termes plus adéquates, mais voilà qui pouvait faire l’objet d’un séminaire.

Le Cardinal entra lentement dans l’eau chaude, et soupira en se prélassant. Ses muscles se détendirent, sa nuque surtout le faisait souffrir régulièrement. Il fallait reconnaître que cet endroit aussi ostentatoire qu’il soit avait des propriétés appréciables.

Il se donnait trente minutes. Pas une de plus. Après quoi il se lèverait, s’épongerait, retrouverait ses gardes, dirait les prières adéquates et profiterait d’un sommeil qu’il espérait dénué de rêves. C’était un signe d’accomplissement. Lorsqu’on est si épuisé qu’on n’a plus la force de rêver, alors on a œuvré à la juste mesure qu’impose cet âge si sombre.

Une légère vibration, suivit d’un bruissement régulier envahit l’espace sonore des thermes. Le système de chaufferie probablement. L’eau était agréable.

Le plus grand danger était de s’y endormir.

Il s’apaisa et pensa à Magdalena. Quelle place pour elle sur Port-Errance ? Il avait eu des nouvelles Astropathiques de l’Ancien. Il appartenait désormais au passé et méritait son surnom. Les stigmates n’étaient pas pour autant effacés et Magdalena était encore sous médication après la greffe de ses nouveaux yeux.

Félicitations à l’Arbites, néanmoins. On ne doit prendre aucun plaisir, même dans le châtiment le plus juste. Mais au diable la convenance. Ce bâtard ne méritait pas d’autre fin ! Evidemment les Navigators n’en resteraient probablement pas là. Inutile de s’inquiéter outre mesure. Les étendues étaient loin de leur périmètre d’intervention.

Il ferma les yeux en se pressant le front de deux doigts trop las. Il devait se reposer.

Il sentit une vibration, une onde dans l’eau. Pas assez significative pour le tirer de la somnolence dans laquelle il sombrait pour partie.

Puis, lentement, il prit conscience que quelque chose surgissait des flots brûlants des thermes.

Le Cardinal ouvrit lentement les yeux, pour se figurer la silhouette fine qui avançait vers lui. L’homme était nu, des cheveux qui tombaient sur ses épaules. Un homme, vraiment ?
Les volutes de vapeur empêchaient de se figurer complètement ce corps androgyne. Le Cardinal écarquilla plus grand les yeux, en se rendant compte de la situation et recula vers le rebord :

- Qui.. ?

Il ne put jamais finir sa phrase. Une main ferme s’était posée sur sa bouche. Trop attiré par la forme dans la vapeur, il n’avait pas prêté attention à celui qui était arrivé. Mais depuis où ?! La Garde tenait la porte ! Comment ?!

Albus émergea de la vapeur, un doigt sur la bouche, cette dernière souriant aimablement à Vittorio.
Vittorio tenta de se libérer de l’étreinte de son agresseur, mais un second bras s’empara de sa main droite. Et troisième de sa main gauche !

Ils étaient plusieurs.

L’Assassin s’accroupit devant le Cardinal qui était totalement ceinturé.

Il glissa son visage contre celui de Vittorio et caressa sa joue d’un mouvement de la sienne pour lui susurrer :

- Les secrets nous tuent, votre Eminence.

Vittorio sentit une piqure derrière son oreille, et sombra en quelques secondes dans la torpeur. La dernière image qu’il conserva de sa soirée était le visage aimable et le sourire compatissant et enjôleur de l’assassin aux cheveux blancs.

Trente minutes exactement après son entrée, le Cardinal Vittorio sorti de la salle des Thermes pour être rejoint par les Gardes en charge de sa protection. Il ne prononça pas un mot, et parti s’endormir tranquillement dans son lit, pour mieux préparer sa prochaine journée. La première d’une nouvelle vie.

Au même instant, la medicae en charge du suivi de la jeune Magdalena déposa près de son verre, trois doses de sa médication. Des médicaments anti-rejet, et des doses de cicatrisant ainsi qu’un traitement pour la régénération des nerfs. Une molécule avait cependant été soigneusement ajoutée…

Quelques heures plus tard, Vittorio ouvrait les yeux, dans un espace sombre et froid.

Il était le premier parmi les habitants de l’Ex Cathedra à contempler l’intérieur du Temple de l’Ordre d’Athenais.

Un privilège mortel.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Estimation de l'arrivée à Port l'Errance, 33 Heures
Askuwetho surveillait les écrans des Detectaugures, plus par routine qu'autre chose. Dans le Ciel Etrange, les esprits ne partaient jamais très loin, juste à la limite du Bouclier des Esprits, et revenait aussitot. Autrement dit, à bout portant, une portée ou l'on voit les obstacles à l'oeil nu, si bien évidemment, on était suicidaire au point de regarder à l'extérieur le Ciel Etrange. Au dela du bouclier, les retours étaient complétement erratiques. Mais il fallait veiller, au cas ou quelque chose de massif, comme un autre Chariot de Fer, s'approcherait trop.
Soudain, frère Lièvre et Frère Papillon de Nuit s'agitèrent. Il vérifia leurs auspices. Deux fois. Oui, c'était bien un autre Chariot, et ces signatures....
"ALERTE IMPACT !" cria-t-il. " EX CATHEDRA EST ATTAQUE !"
Le reste de la passerelle le regarda, interloqué. Mais que racontait ce vieux fou ?
Un lourd impact, un autre, un autre encore, alors que l'ozone emplissait l'air, les runes des boucliers annonçant des impacts. La coque vibra également alors que les boucliers tenaient encore : par on ne sait quel sorcellerie, des obus avaient passé outre les protections. Le Blindage du croiseur avait absorbé le choc, mais Ex Cathedra protestait dans une longue série de craquements métalliques.
On enclencha l'alarme et le branle bas de combat.
Askuwetho, sans qu'on le lui demande, avaient envoyer les esprits découvrirent qui était l'inconscient qui osait attaquer le Chariot du Grand Manitou Razgriz.
Il n'aimait pas du tout ce que les esprits lui ramenna.
"Que Le Roi du Grand Ciel Noir nous protège ! C'est un Esprit Maléfique d'antant, nous sommes maudits !"en se mettant à bruler des herbes puantes et de l'encens pour un exorcisme et mettre son poste en état de combat.
Sur les écrans hololithiques des officiers, vous voyez les informations suivantes :
Code:
+++VAISSEAU IDENTIFIE+++CLASSE INCONNUE, CLASSIFICATION FREGATE LOURDE FORTEMENT MODIFIE+++ COGNOMEN: SPEAR OF DESTINY+++ DERNIER CAPITAINE CONNU : ERASMUS HAARLOCK+++

Citation :
fallait pas trainer dans le warp... Twisted Evil
EDIT : tout les psykers, -navis Inclus-, doivent faire un petit jet de Peur à -10, chaque round, tant que vous serez à moins de 5 VU du Spear of Destiny. Ce vaisseau emploit des technologies proscrites, des rites innommables, et sa seule présence hurle dans l'Aethyr comme si des millions d'âmes étaient affreusement torturées à mort dans une agonie terrifiante, pour l'éternité.
Quand aux dectaugures, ils ont tourné complétement fous. Vous savez que le vaisseau est là, mais après sa bordée de semonce, il a subitement changé de matière. Les echos radars, les retours vox et vos augures réagissent comme si le Spear était en verre, ou translucide.


Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Lonallyn croyait avoir tout vue. Elle haussa un sourcil : c'était bien la première fois qu'elle voyait une adepte du Mechanicus en proie à une crise de timidité maladive.
"Les coordonnées de destination du Dramatic Entrance ? Même partielle, cela peut nous autoriser une triangulation, ou de partir en chasse en suivant sa signature aethyrique."Elle essaya de se rémémorer OU ces coordonnées... Elles en avaient vu beaucoup de similaires, ces derniers temps, mais où ?
Elle eut un petit sourire carnassier. C'était une des stations de passage de la Gueule. Quand à savoir laquelle, cela allait être facile...
"Je penses que cela va nous être très utile, Magos Prime. C'est de l'excellent..."
Askuwetho poussa son cri, et les écrans hololithiques s'allumèrent.
Lonallyn croyait avoir tout vu. Elle aurait bien aimée ne pas avoir été détrompée deux fois de suite.
"BRANLE BAS DE COMBAT ! TOUT LE MONDE A SON POSTE ! PREVENEZ L'OCCULUM ET LE TEMERAIRE, PROCCEDURE DE SORTIE DE WARP D'URGENCE !"

Katje von Tödt a écrit:
Katje était tranquillement - du moins aussi tranquillement que l'on peut l'être lors d'un saut warp - en train de régler les affaires courrantes du commisariatus, lorsque le branle bas de la capitaine résona dans tout le cercle, des voyants rouges d'impact bouclier retransmits depuis le cercle tacticae s'allumant.

"Ja Kaleun !"

Elle transmit les ordres de la capitaine avec célérité, métant l'intégralité des maigres forces de la prévoté sur le pied de guerre, au cas où.

Harkness a écrit:
L'horlogium rouge de la salle de simulation tactique affichait 00"28 quand les sirènes se mirent à brailler et les lumières se mirent à clignoter.

Une fraction de secondes plus tard, une voix stressée lança Ici le Capitaine branle bas de combat général! Chacun à son poste! puis un message en boucle donna les ordres d'alerte en boucle.

Harkness sortit de la zone d'entrainement en trombe, ses hommes le suivirent sans même réfléchir, lui et son groupe de combat avait mené la vie dure à une compagnie de siskien durant demi heure dans une reproduction de sas/coursives de navire spatial.

Arrivant sur la passerelle quelques minutes plus tard, il vit le tableau s'offrant à eux, un énorme vaisseau attaquant l'Ex-Cathedra dans le warp.

Harkness surpris un regard inquiet du capitaine du Téméraire et su qu'il n'était pas l'homme qu'il fallait pour le Téméraire. Le capitaine devait rejeter la peur comme une idée maligne.
Il s'approcha du capitaine pour lui glisser à l'oreille:

"On applique les ordres d'Ex Cathedra. Et on avise."

Citation :
Les ordres viendront de vos astropathes, il ne peut y avoir de transmission Vox dans l'Aethyr. Enfin, si, vous pouvez tenter, comme on peut regarder l'extérieur...
Les Astropathes du Temeraire ont réussi leurs jets de peur pour l'instant.


Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Citation :
Jet d'initiative :
Ex Cathedra : 8+2 = 10
Temeraire : 3+1 = 4
Spear of Destiny : 9+3= 12.

PS : oui, Erasmus Haarlock va changer d'aspect par rapport au fluff. Pour les aigris : DEAL WITH IT.
https://www.youtube.com/watch?v=xdjUo9tV3nw&feature=related

Le SPEAR OF DESTINY vint pénétrer la bulle de réalité du Champ Geller du croiseur, se collant contre Ex Cathedra. Il s'agit d'une frégate d'environ 2 km de long, tout en longueur, le drapeau ornée d'une araignée des Haarlock flottant fièrement à l'arrière, une tête de mort géante ornant la proue blindée.
Tout les canaux vox s'ouvrirent, et l'écran hololithique s'ouvrit devant Lonallyn sur la passerelle, en réception seulement.
Devant vous, se trouve un homme assis sur un trône, portant le rouge, le noir et le blanc des Haarlock. Il lui manquait un oeil sans doute, car il cachait une de ses orbites derrière un cache.
Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Captain-harlock-albator-movie-film-affiche1
Il prit la parole, d'une voix clair, résonnante :
le Lord Capitaine du Spear of Destiny, Erasmus Haarlock, de la dynastie Haarlock, présente ses cordiales salutations à la maison Razgriz. Qu'il soit dit, que nous ne voulons aucun mal à votre vaisseau ou votre maison, et serions fort marri de mettre un terme à la paix qui existe entre nos deux dynasties.
Toutefois, à bord de votre vaisseau, se trouve une personne de mon sang. j'exige qu'il me soit remis, mort ou vif; s'il est un tant soit peu digne du nom d'Haarlock, il se présentera de lui même pour se rendre à mon bord. En l'absence de réponse, je me verrais dans l'obligation d'ouvrir le feu et de venir le chercher en personne.Vous avez deux minutes pour me répondre."

Les macro-canons de la frégate étaient prêts à tirer, d'après les auspex.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Qu'on active les émetteurs d'hymnes multifréquences ! Et je veux un canal vox/pict pour répondre à cet escogriffe."
Erasmus Haarlock a beau être le grand croque-mitaine du secteur Calixis, Lonallyn n'avait absolument pas peur. Le Spear était parait-il une frégate bardée d'objets archéotechnologiques... Redoutable, mais que dire d'un CROISEUR bardé d'objets archéotechnologiques ?
Une fois la liaison faite, elle se redressa, vérifia que son chapeau était parfaitement en place, et déclencha la transmission.
"La Lady Capitaine d'Ex Cathedra, Lonallyn Victrix IV Anastasia Von Razgriz, de la dynastie Von Razgriz, présente ses salutations à la Maison Haarlock.
Tout d'abord, je tiens à vous signaler qu'il restait des Sinos en vie, nous avons cueilli le dernier sur Scintilla. Quand à donner celui porteur de votre sang, je me vois dans l'obligation de refuser. Voyez vous, il semblerait que c'est moi, et il est hors de question que je mettes en danger MA dynastie pour VOTRE vengeance.

Elle tapait les codes de déverouillages des macros-canons, et envoya l'ordre "FEU A VOLONTE" à Aleskia. Certes, l'Artilleuse Primaris serait a priori aveugle sans la plupart des detectaugures, inopérants dans l'aethyr, mais à cette distance, et connaissant son talent, elle ne ratera pas....
Elle attira l'attention de Prime Alpha d'un petit geste discret, avant d'abaisser le levier de vitesse à coté de son trône, le basculant sur ALL AHEAD, FULL SPEED.
Ce faisant, sur toute les fréquences, l'hymne d'Ex Cathedra commençait à résonner.
https://www.youtube.com/watch?v=BI3VEJrdEuc&feature=related
Elle reprit la parole.
Si vous voulez mon sang, vous n'avez qu'à venir le chercher. En attendant, permettez moi de vous offrir, en compensation, une spécialité vostroyenne : La volée d'obus sauce Kovalsky.Hetman, à vous."

Prime Alpha a écrit:
Prime fit un petit oui de la tête.

Bon j'ai pas besoin de parler, ni vraiment de bouger, en plus le pupitre de la capitaine est juste là, autant dire que je vais gagner un temps fou...

Prime fit quelque pas de côté pour ne pas rentrer dans le champ de projection et gêner la conversation de Lonallyn avec son lointain parent...

Elle remonta un peu sa manche pour ne pas qu'elle gène, ouvrit ses ports internes, posa délicatement sa paume sur l'interface MIU de la passerelle...

Et là tout s'accéléra : Son cogitator se bloqua à son usage maximum, elle envoya les signaux vox du protocole 43A au servant via les systèmes du vaisseaux, utilisant ses talents en binaire et sa connaissance des fréquences de communication serviteur/serviteur pour lancer activer ceux du sanctuaire Jovian. Parallèlement les ordres fusèrent sur les vox des adeptes présent dans la machinerie pour désenclencher les sécurités et ouvrir toutes les tuyères de refroidissement. Son cerveau biologique chercha a entrée en communication avec l'esprit d'Ex Cathedra, le prévenant de sa propre intention quant à ses moteurs, elle ouvrit un accès sur la console du sanctuaire, fit varié les intensités et les courants, modula la puissance. Les serviteurs seraient parfaitement dans le temps. Le plasma des réacteurs atteignait son stade critique. Les alarmes n'allaient pas tardé à retentirent. Elle se demanda si le pilote allait avoir les réflexes pour gérer le soudain afflux de puissance ? L'ancien timonier était parfait pour ça, mais de mémoire la manœuvre dans le warp relevé des navigators et ceux là...

"[size=50]Madame... ca va... vibrer... un peu...[/size]"

Spoiler:

Honoria a écrit:
Citation :
Sur EX Cathedra

La Vénérable était parcourue par les ordres qui défilaient au sein de Sa Majesté.

Les Canons étaient tout droit braqués sur l’abomination Haarlock. Une horreur dont la coque elle-même devait teintée de rituels impies. L’intégralité de la frégate maudite semblait psycho-active. Les plus extravagantes rumeurs couraient à propos du Spear of Destiny. Le pire de l’archotechnologie, de la science Xenos et des rituels liés aux puissances de la Ruine. Un cauchemar.

C’était la première fois qu’elle participait à un engagement dans l’Aethyr, elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait, mais Echo piaillait et voulait sortir de sa cage.

« Si tu abandonnes, ils meurent tous ».
« J'ai eu une visite l'autre jour. Et vous aviez raison, en effet. Malgré toutes mes espérances, le Postremo n'est plus. »


Elle frappa du poing sur le bras de son siège.

Pas un seul des Navis présents sur les navires de la flotte Razgriz ne céderaient à la peur ou au découragement.

Code:
Canons en charge, redirection sur cible.
Energie moteurs : Masse critique.

Elle n’était pas une timonière de première classe. Mais elle avait son idée sur tout ce qui se passerait sous peu.

Ses mains tremblèrent un instant alors qu’elle désactivait les servo-moteurs qui commandaient le champ de gravité autour de l’EX Cathedra.

Le Téméraire était à nouveau libre.

Septima comprendrait.

Les runes de l’Ex Cathedra virèrent aux rouges et les pics hurlèrent, la manœuvre allait être violente et soudaine.

Honoria attendait une seule chose… La bordée d’Aleksia. Et elle mettrait toute la puissance des moteurs en jeu pour se dégager de l’étreinte de ce monstre.
Elle n’avait pas le talent d’Ordann : mais elle savait comme filer comme une flèche droit devant elle.

Achillus se trouvait au niveau de la plateforme du Navis Prima. Il s’activait comme un dément.

- Calcul d’une trajectoire de sortie en cours.
- Faites vite, Nil. Il est sur son terrain de jeu…

Les doigts du Navigator parcouraient la projection hololithique en se servant non pas des détectaugures mais de la mémoire phénoménale de l’appareil. Il exultait, d’abord parce que c’est exactement ce type de situation qui avait fait de lui l’Immortalium de la Maison Primigenes, ensuite parce que le trésor d’Honoria était simplement inestimable pour un Navigator.

- J’aurai bientôt un point de sortie, une suggestion en attendant ?

Honoria baissa la tête.

- L’Empereur est notre lumière, Notre guide,
Un rayon d’espoir dans une galaxie de ténèbres pour l’Humanité.
Alors que nous Le servons, Il est Notre plus grand serviteur.
Alors que nous Le prions, Ses pensées ne sont que pour nous.
Et dans les ténèbres, alors que l’ombre nous menace, l’Empereur est toujours avec nous,
Dans nos esprits et dans nos actes.
Il protège.

Honoria a écrit:
Citation :
Sur le Téméraire.

Code:
Champ Gravifique annulé.
Test de manœuvrabilité auto. 87%...En cours…
92%...En cours…

Septima grogna. La Matriarche avait rendu le Téméraire libre de faire ce qu’il voulait. Avec des feux d’artifices et une coque en papier ? Elle attendait une diversion ? Ce Spear of Destiny était simplement hors de portée de la corvette en termes de…De tout !

Harkness n’allait pas tarder à ordonner l’Abordage. Ce crétin en était capable.

Nylae se tourna vers la Duchesse depuis son siège de Secundo.

- Dame Septima, nous…
- Je réfléchis.

La Navigator attrapa le lourd verre d’Amasec à ses côtés et le porta à ses livres tandis qu’elle consultait sa carte de bataille…Totalement inutilisable.
Code:

Test de manœuvrabilité : 100%. Commande transmise.

La jambe de la duchesse s’agitait. Elle appuya sur une rune. La Baie libéra une image simplifiée de ce qui se passait.

- Nylae.
- Oui, Madame ?
- Suggestion ?
- Nous sommes libres de nos actions mais…
- Nous sommes aveugles.
- Oui, Madame.
- Le mieux qu’on puisse faire dans une optique de soutien c’est de se lancer en avant en priant pour ne pas finir dans les moteurs du croiseur Razgriz.
- Tous les réîtres sont prêts à mourir pour la gloire, Madame.
- Mouais…Rien d’intéressant à part ça ?
- Eh bien, si elle ne nous donne pas de consignes par voie astropathiques, je me dis que…
- Les Astropathes risquent de mourir.


Septima se leva et jeta son verre sauvagement sur la baie fermée.

- Je VEUX un croiseur !
- Duchesse.


La Navigator fixa la jeune femme et le lieutenant Schneider. Elle avait compris.

- Ils vont déguerpir.
- Vous pensez ?
s'interrogea Schneider.
- Elle ne m’aurait jamais laissé le Téméraire s’il n’avait pas craint que la prochaine manœuvre ne compromette notre sécurité.
- Vos ordres.
- Barricadez moi la porte de l’Occulum Schneider, il va y avoir des plaintes.
- A vos ordres, Duchesse.
- Petite…
- Oui ?
- Machine arrière…Calcul d’une trajectoire de sortie. On part pour Port Errance : seuls.
- Mais…
- C’est un ordre.


Les indicateurs sur la Passerelle faisaient défiler de nouveaux ordres. Le nouveau capitaine regarda Harkness.

- Nous faisons machine arrière, monsieur.

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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMar 8 Mai - 21:46

Aleksia Kovalsky a écrit:
Aleksia avait trouvé le temps très long dans le warp. Les exercices à vide avec les artilleurs, ça occupe bien un mois, mais ils étaient prêts et réactifs. Faire des schémas standardisés de grilles de tirs, un autre mois. Il n'y a pas à dire, elle rongeait son frein.
Aussi, elle exulta aux cris d'alerte du vieux cinglé des détectaugures, calculant les correctifs de trajectoire et les vecteurs de tirs, dès les premières secondes.
Une série de tirs à l'aveugle, à bout portant ! Pah, du gateau ! Elle ignorait qui était ce Haarlock, mais elle savait ce qu'il allait devenir sous peu : un cadavre dispersé façon puzzle.
не выпускать оружие порт, не открытый люк!  Схема имперской орган! Нагрузка оболочек освящена! hurla-t-elle sur les vox, envoyant ses instructions sur chaque batterie, avec l'aide d'Anya et du reste de sa passerelle.
Seuls les canons sortirent, les optiques restant verouillées, et les artilleurs pointant les pièces que sur les données du haut commandement, ou par défaut, sur le schéma standard de l'artilleuse primari qu'elle a invoqué.
Des caches d'armes du croiseur, des obus nimbées d'huiles saintes et d'eau bénite, gravées de dévotions, furent déployés, et chargés dans les macro-gueules. Certains des canons étaient déja chargés de munitions ordinaires, ils restèrent pointés, ils serviront à détruire les boucliers d'abord.
Une quinzaine de secondes seulement que Lonallyn eut donnée son ordre, Aleksia criait à voix haute :
[size=150]БАТАРЕИ! СТРЕЛЬБА ПО ЖЕЛАНИЮ! [/size]
En synchrone, tout les macro-canons babord et les lances missiles de proue aboyèrent, déportant legerement le croiseur vers tribord sous l'effet du recul colossal que même les compensateurs ne purent entièrement absorber.
ET encore, et encore, et encore...
Citation :
Je laisse Meujeuh faire les jets :p

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

A la fin de son ultimatum, le vaisseau d'Haarlock avait cessé de chatoyer sur les écrans des détectaugures, apparaissant avec une masse correcte.
A la vue de Lonallyn, il parut littéralement se décomposer, comme s'il voyait un fantôme, les larmes aux yeux.
"... Xandra ? tu es vivante ?"
A ce moment là, Aleksia ouvrit le feu.

Citation :
La boucherie à domicile est de nouveau ouverte ! Voyons la quantité de viande que va débiter la bouchère de Vladivostock...
Pour toucher : 75 +20( capteurs d'Ex Cathedra)+15 (verouillage cible d'Askuwetho) +10 (courte portée) -60 (Tir, dans le warp, en aveugle.)= 60.
Tir des lances missiles jovians : 27. 3 DoS. 2 touches, 4 impacts.
Tir des batteries latérales : 98. relance du Maître du Vide. 10.  5 Dos. 3 touches, 6 Impacts. Critique !
2 Impacts du lance missile jovian annulé du aux boucliers du Spear of Destiny.
Dommages potentiels des jovian, avant soustraction du blindage : 8+2 = 10; 10+2=12.
Dommages potentiels des Mars, avant soustraction du blindage : 6+3 = 9; 8+3 = 11; 9+3=12; 10+3 =13; 6+3= 9; 7+3= 10.
Critique : 1d5 =3. Senseurs endommagés. Le Spear of Destiny est grosso modo aveugle.


Le Spear of Destiny encaisse les tirs vengeurs de l'Ex Cathedra sans broncher, visiblement doté d'un blindage fort épais, perdant toutefois dans l'affaire nombre de ses capteurs et tourelles d'observation.
La transmission vox/pict est aussitôt coupée.

Honoria a écrit:
Citation :
OCC : Burn d'Ex Cathedra dans l'instant. On file comme une balle.

Citation :

Alors que le Croiseur donnait toute la puissances des moteurs, tout les Navis et les psykers purent percevoir un cri déchirant percer l'Aethyr juste derrière vous, alors que le Spear se mette dans votre sillage, forçant aussi ses réacteurs.
VOUS.NE.ME.VOLEREZ.PAS.MA.FEMME !
Cet hurlement résonne même sur les vox, s'imprime sur les téléscripteurs et les écrans hololithiques. Toutefois, il va en descrescendo, alors que votre croiseur prenait de l'avance, s'approchant des "frontières" de cette espace infini qu'est l'Aethyr.
Quelque part, dans le vide intersidérale, une déchirure warp fendit l'espace réelle, et un croiseur jaillit de la brêche, les macro-canons encore fumant. Elle se referma aussitot sur le Spear of Destiny, juste avant qu'il ne suive.
Un temps. aucune sortie de l'aethyr à proximité. Vous êtes au milieu de nul part, dans la nuit totale de l'espace intersidérale, et vous avez semer Haarlock... pour le moment.
Mais où êtes vous donc ?

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"La Passerelle reprend les commandes ! Qu'on ouvre les volets occulteurs, et je veux un scan des environs.
Cartographie, entamez l'analyse des étoiles environnantes et procédez à notre localisation. Je veux également un rapport complet des dommages !
Réduisez l'allure des moteurs, et on maintient le branle bas de combat. Je ne sais pas si le Spear peut quitter l'Aethyr, mais je crains qu'il peut fondre sur nous à l'improviste dans n'importe quelle direction."


Citation :

La passerelle répondit avec efficacité aux ordres de la Lady Capitaine. Les volets s'ouvrirent, révélant qu'Ex Cathedra se trouvait dans une nébuleuse aux reflets violacées à la lueur des étoiles lointaines de la Voie Lactée.
Spoiler:
Les recherches de l'astro-navigation risque de prendre plusieurs heures le temps qu'ils effectuent les triangulaires, la nébuleuse n'aidant pas vraiment pour cette tâche.
"Grande Sachem."fit Askuwetho."Les esprits signalent un Aigle de Fer en perdition en vecteur 75 babord à 4 U.V de notre position. Aucunes réponses de transcondeur ni de signaux de détresse. Frere Papillon de Nuit nous indique que l'Aigle de Fer est presque aussi froid que Grand Ciel Noir.
Frere Aigle nous a apporté des images de sa coque, et nous avons une image de sa structure.

Il les transmet sur l'écran hololithique de la Lady Capitaine.
Il s'agit en fait de deux vaisseaux connecté l'un à l'autre, l'un beaucoup plus petit que l'autre, mais partageant une même architecture.
Spoiler:
sur l'image pict, on peut apercevoir le nom du plus petit vaisseau peint sur sa coque :
U.N.N RICKENBACKER.

Honoria a écrit:
Honoria quitta la couronne en poussant un léger soupir de soulagement.

Elle se tourna vers Achillus qui continuait de jouer avec le savoir contenu dans le Navis Prima.

- Secundo.
- Une minute !
- Secundo.


Le Nil cessa ses recherches et se tourna vers la Matriarche.

- Quittez l'autel du Navis Prima, et rendez vous dans la bibliothèque du Cartifex Saevus. Je vous y rejoins dans quelques minutes. Nous devons déterminer notre position en urgence.

Achillus traina des pieds en soupirant.

- Faisons vite alors, grogna t-il.

Citation :
OCC : On va chercher avec tous les moyens du bord pour maximiser le potentiel du jet de localisation.
Citation :
Bien entendu, aucun problème pour cela.
Au bout de trois heures, et non six heures de triangulation, et de calculs esotériques, vous parvenez à un résultat : vous êtes à 43 années lumières de Port l'Errance, 3 années lumière du système solaire le plus proche, et à 5 UA des premiers tendriles du Danseur du Vide, l'une des deux tempêtes Warp qui bloquent l'accès à l'Expansion de Koronus.

Harkness a écrit:
- Capitaine, on laisse faire la navigation!
- ... Monsieur Harkness on abandonne Ex Cathedra?
- Capitaine, on va la faire courte, on se bat pas dans le Warp! Encore moins avec un pistolet à bouchon en guise de tourelle.

Harkness fila à son poste et prit le casque com-vox.

"Duchesse/Nylae, bonne initiative, c'est quoi la suite maintenant?"

Tancrace a écrit:
Le Chancelier, sur la Passerelle, analysait déjà les premiers pix de l'épave rencontrée à la sortie du Warp. Cet événement pouvait être aussi bien une bénédiction qu'une terrible épreuve, selon ce qui se trouvait dans ce vaisseau. Il n'était cependant pas imaginable de passer à côté en l'ignorant.

"-Lady-Capitaine, je propose qu'on approche de l'épave avec prudence, pour prévenir toute embuscade, et qu'on analyse de plus prêt cet étrange vaisseau. Une fois la zone sécurisée, je suis volontaire pour mener une équipe de reconnaissance au sein du bâtiment abandonné. Durant la douloureuse convalescence du Premier Officier, il est de mon devoir d'assurer ce rôle."

Lorsqu'il repéra le nom du plus petit élément, U.N.N. Rickenbacker, l'implant mémoriel du Chancelier se mit à bourdonner légèrement, fouillant littéralement sa mémoire prodigieuse pour déterminer s'il avait déjà entendu parler de ce vaisseau.

Citation :
Voilà, Tancrace a-t-il pu déjà entendre parler de ce vaisseau, au vu de ses différentes Connaissances? A noter que si c'est une compétence que je ne possède pas, j'ai "Connaissances décuplées", qui considère toutes les connaissances générales ou scholastiques comme "de base".
Citation :
Jet de connaissances interdites (Archeotech) et scholastique (Archaique) réussis. UNN était un acronyme de l'ancienne Terra, non pas du Moyen-Age technologique, mais encore auparavant, de l'Antiquité technologique... cela date entre le M3 et M7, si ta mémoire est bonne.

Katje von Tödt a écrit:
Katje entra en communication avec la capitaine, suite à la découverte du vaisseau "abandoné".

"De ce que j'en sait, c'est trop beau pour être vrais madame, tomber sur une épave juste après avoir croisé un fantome de manière fortuite, je n'y croit pas. Je conseille la prudence durant l'exploration de l'épave, si exploration il y a. Je laisse les forces de bord en alerte permanente tant que nous n'en savons pas plus."

Katje se mit à préparer les éventuelles équipes d'abordages nécéssaires à l'exploration du vaisseau désemparé, les armant plus que de raison, entre autres choses à cause de sa paranoïa latente, et que c'était éffectivement un peu trop simple comme dénouement.

Honoria a écrit:
Téméraire

Septima haussa un sourcil.

"Bonne initiative" ? Elle était persuadé que ce sociopathe lui passerait un savon pour avoir décidé de quitter le champ de bataille.
Inédit.
Surprenant...

Nylae regardait la Duchesse, ses yeux clos empechait de lire parfaitement ses intentions, mais elle attendait une réponse.

Septima soupira :

- Les ordres étaient clairs : Rendez vous à Port l'Errance. On peut mobiliser nos astropathes pour tenter d'envoyer un message à Ex Cathedra, si il existe encore...
Cependant, la fureur de Haarlock s'est ressentie dans l'Aethyr, il y a fort à craindre que les communications ne soient pas aisées, d'ailleurs, la région est pourrie.
Je suggère qu'on ne change pas le plan de vol. Cette corvette nous emmènera à bon port, ça ne fait pas de doute. Là bas, on on prend le temps de communiquer avec l'adeptus Astropaticae local, histoire de lancer l'appel.

Nylae renchérit :

- Je suis certaine qu'ils sont en vie. Sains et saufs. Capitaine Harkness, si nous arrivons pour une raison quelconque avant l'Ex Cathedra sur Port l'Errance, on peut faire sortir les Réitres, contrôler que la station est sauf. Ça nous changera des complots et des mines posés par l'Ennemi et ses Sabrehagen.
Ils ne s'attendent pas à une arrivée en deux temps.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Voyons, Colonelle, je penses toujours que c'est un piège. C'est pour cela que je suis toujours en vie..."   ***
Un temps.
"Une exploration, en effet, mais preste, que nous puissions rapidement repartir ou entamer un combat, le temps que nous découvrions ou nous sommes, puis de repartir. Je penses que nous devrions nous contenter d'évaluer rapidement cette épave, voir s'il y a des survivants, laisser une balise pour la déclarer comme notre, et reprendre notre route.'
Son regard se tourna vers Prime.
"Je présumes que vous ferez partie de l'équipe d'exploration avec moi pour identifier d'éventuels trésors archéotechnologiques ? "


***
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 7:41

Tancrace a écrit:
Tancrace n'en revenait pas. Un vaisseau de plus de 30 000 ans, il n'avait jamais rien vu d'aussi ancien.

"-Lady-Capitaine, si mes souvenirs sont bons, l'acronyme U.N.N. était employé pour les vaisseaux de Terra de l'Antiquité Technologique, je dirais de M3 à M7 au plus tard. C'est un vaisseau pré-impérial, une relique extraordinaire, un bijou sur le plan historique."

Et une aberration sur le plan religieux, pensa le Chancelier tout bas.

"-Bien sûr, ce sigle peut correspondre à autre chose, et n'être que le fruit du hasard, mais j'en doute. La conception du vaisseau, si elle semble bien humaine, ne correspond à aucun des standards impériaux. Nous ne savons rien des systèmes de défense de ce genre de vaisseaux, ni des dangers qu'ils peuvent renfermer. Cependant, l'étude approfondie de son plan et de ses systèmes, sans même parler de la récupération pure et simple de ses composants, pourraient nous rapporter énormément, tant sur le plan matériel que pour notre édification culturelle."

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Aussi vieux que cela ? Cela implique qu'il n'y a pas de moteurs warp, si ma mémoire est bonne... Ni de champ geller par conséquent. Hum. Le ramener à bon port serait une belle prise en tout cas."

Citation :
HRP : Il se serait appelé l'EVENT HORIZON, ça aurait été feu à volonté immédiatement Razz

Harkness a écrit:
Citation :
Téméraire

Harkness écouta les conseils de Septima et les joyeuses gamineries de Nylae. Quoi qu'elle avait des idées pas si bête, elle apprenait vite: surprendre, destabiliser. GVB avait une sacré influence d'outretombe. Durant les quelques secondes de réflexions qu'il prit, il remarqua que les regards de la passerelle se portaient sur lui. Il s'approcha de l'officier de communication, se fit brancher sur la fréquence générale de la passerelle et sur celle de l'enclave des navigators.

"Ici le Capitaine d'Arme Harkness. Jusqu'au retour d'Ex Cathedra je suis le seul officier commandant de la Dynastie Von Razgriz à bord. Je prend le commandement du Téméraire. Même si les chances qu'Ex Cathedra sorte du Warp dans les parages sont proches du néant, on ne bouge pas pour l'instant. Duchesse, Nylae, a vous de calculer notre position et le prochain saut dans le warp le plus rapide pour Port l'Errance. Capitaine, se navire doit être le plus discret possible, tous les senseurs en mode passifs et on me détecte tout ce qui nous entoure. Duchesse, dès que la route est calculée, prévenez moi. Astropathes, relayez vous à l'écoute. Aucune émission, seulement de l'écoute."

Du regard il jaugea la passerelle, comme souvent dans le danger, les hommes n'avaient besoin que d'une direction, d'un ordre, d'une consigne pour s'affairer. Seul l'occupation immédiate les soulageait de la pression, du risque, de l'image de la Mort rôdant dans les parages. Soudain, il remarqua qu'il était toujours dans sa seconde peau, son armure carapace. Il n'avait fait que retirer son casque. Il le remit, agrapha le bas du respirateur pour pouvoir parler dans le vox.

A voix basse, pour que personne ne l'entende, il entama sa discussion
- Radio ici 11, tu me passes sur la ligne privée de la Duchesse Nylae. En crypté.
- 9 à 11, il avait fallu 3 minutes, voilà elle va vous entendre au click.
... krrrrrr krr click ...
- Duchesse ici Harkness, bon si ça barde, je dois compter sur votre soutient et expertise. Parce que ce navire est bien gentil, mais on a l'air de con avec nos tourelles à deux balles. On est O.K.?

Honoria a écrit:
- On est tout à fait d'accord, Harkness. Nous sommes seuls désormais. Encore qu'on puisse se reconvertir dans le piratage assez facilement. pour rappel, on transporte des assassins désormais.
Faites le briefing avec vos gars avant notre arrivée à Port Errance,il nous faut un plan d'ici à la bas. Moi et la petite on devrait pouvoir tracer un plan de route sur ... soixante douze heures. A la louche.
- Capitaine Harkness, vous pouvez compter sur moi !
- Encore une chose renchérit Schneider. Capitaine d'Arme, il me semble que nous devrions éviter de lever le pavillon Von Razgriz en arrivant sur place. Plus nous serons discret, mieux ce sera. Je propose que nous  soyons affiliés uniquement à la famille Berlichingen pour un temps. Nous éviterons d'attirer l'attention.

Harkness a écrit:
- Ok, j'ai mon idée pour les tueurs. Quand à Port l'Errance, on sort relativement loin et on fait une approche discrète. Je veux savoir quels vaisseaux sont à quai avant de se montrer. Pour une allégeance de façade c'est un peu plus compliqué que se présenter au nom d'une famille non?
Honoria a écrit:
ia"]- C'est vous le capitaine, Harkness. Je pense qu'on peut jouer profil bas. Et je pense qu'o peut tromper pour un temps les autorités. Mais je n'ai aucune certitude, dit Septima d'un ton sentencieux.

Honoria a écrit:
- C'est vous le capitaine, Harkness. Je pense qu'on peut jouer profil bas. Et je pense qu'o peut tromper pour un temps les autorités. Mais je n'ai aucune certitude, dit Septima d'un ton sentencieux.

Harkness a écrit:
- Bien, je vais y réfléchir. Préparez ce saut, quand c'est bon vous m'envoyez Nylae me le dire de vive voix. Terminé.

H.H. se débarassa de son casque qu'il déposa délicatement sur la console devant lui. Il se pencha vers sa console et après une seconde d'hésitation, il rentra enfin dans ses nouvelles fonctions. Demandant rapports, analyses, détails, faisant le tour des divers postes et finalement, il interpella le second du capitaine.

- Second, prenez une équipe et faite le tour des postes essentiels, moteurs, artillerie, caserne, baie d'envol, bouclier. Verifiez moi tout ça. 2, 3, vous allez avec lui.
Capitaine, rapport tous les quart d'heure jusqu'au départ.
10, descend à la caserne, trouve des uniformes de parade des reîtres, une bonne cinquantaine et fais les remonter. Tiens je t'inscrits les numéros des containers avec mes uniformes de rechanges


Spoiler:

Babur le dévoreur a écrit:
Babur posa le seau... vide. Cet saleté de vaisseau maudit avait fortement secoué le choeur et c'est donc avec détermination et de l'eau froide que Babur avait ramené tout ce beau monde dans la sérénité.

Il toisa un moment son équipe, des poules mouillées, aucun doute la dessus. Lui même avait recraché son porridge quand les émanations hérétique avait frappé son esprit.

-Les enfants, on se réveille et on se bouge. Tout le monde à son poste! Message astropathique dans 5 minutes!

Babur regarda négligemment les informations venant de la passerelle puis il se prépara à envoyer un message vers le téméraire.

Citation :
L'ex-cathédra est intact. Envoyez rapport de situation du téméraire.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Quelque part, dans le Warp.
https://www.youtube.com/watch?v=5fe9W1gZPUs&feature=related
A la lueur écarlate et changeante du Warp qui embrassait la passerelle à peine éclairée, dans l'ombre de son trône de commandement, il sortit une petite boite qu'il tenait contre sa poitrine.
Ignorant les cris de douleurs, les hurlements des damnés travaillant sans relâche dans son vaisseau, il l'ouvrit délicatement, et tourna la clef.
au milieu de la boite, se tenait deux figurines, qui se mirent à danser lorsque les rouages de la boite à musique s'activèrent. L'une était une jeune femme en robe de mariée, gracieuse, radieuse; l'autre celle d'un homme en uniforme de la Navy, qui semblait lui aussi heureux. Sur le couvercle, se trouvait deux picts usés par le temps : un portrait d'une jeune femme ressemblant fortement à Lonallyn, avec le même sourire, le même regard; et une jeune fille de sept ans, espiègle, en train de rire.
Une larme tomba sur le sol.
"Maitre Toshiro ! " Fit Haarlock en se refermant la boite brutalement. "Où en sont les réparations ?"
Un petit homme grassouillet émergea lentement du sol, déformé, la chair à moitié métallique, une Roue de Barre jaillissant de son dos, encastré dans sa chair, sa chevelure des cables optiques, ses yeux dissimulés par d'épaisses lunettes.
"Le Spear est de nouveau opérationnel, Lord Capitaine."
Excellent. Qu'on donne les moteurs ! Les Razgriz paieront pour cette affront, et nous avoir volé notre épouse !"
Les matelots, tous à moitié fusionné avec le vaisseau pour accomplir leurs tâches, poussèrent un cri monotone, à l'unisson, approuvant les ordres de leur capitaine. Ils agissaient dans un synchronisme parfait, tels des automates,c e qu'ils étaient devenus à force, travaillant inexorablement, alors que leurs âmes avaient été absorbées hurlantes dans la coque même de la frégate fantôme. Les démons du Warp eux mêmes s'éloignaient du Spear of Destiny, qui se passait d'un champ de Geller pourtant.
Non qu'Haarlock fut l'un des leurs, non...
Les prédateurs du warp l'évitaient par crainte.

"Pour toi, ma douce, j'ai remonté le temps, fait des pactes innommables et brulé des dizaines de monde. Nous allons enfin être réunis, Xandra, et je te protégerais. Je te sauverais, comme je te l'avais promis. M'entend tu ?
JE TE SAUVERAIS, MON COEUR ! ET ILS PAIERONT TOUS POUR CE QU'ILS NOUS ONT FAIT ! JE BRULERAIS L'UNIVERS POUR NOTRE AMOUR !"

Il agita le poing, vengeur, tenant la barre fermement de l'autre, guidant son fier vaisseau au milieu du Warp sans trembler. Il SAVAIT où aller, et rien ne l'arrêtera.

Harkness a écrit:
Les rapports étaient tombés tous les quart d'heure, avec régularité.

L'équipage était sur les dents.

Harkness régnait sur son petit monde avec sobriété. Pas d'éclat de voix, pas de froncement de sourcil, pas de coup de gueule, pas d’uppercut dans la machoire.

L'astropathe Kadis se chargeait des rapports à la passerelle. Le second du navire renvoyait des messages rassurant des divers postes de combat.

Harkness réunit le Capitaine du Téméraire ainsi que le Magos Principal du Téméraire et commanda à Schneider de se joindre à eux. Le Capitaine était un homme dans la force de l'age, du genre de ceux qui font une carrière sans histoire dans la marine marchande et qui prennent du galon à mesure que leurs tempes blanchissent. Peut être un peu peureux mais il savait aussi avoir du courage au feu. Schneider était le bellâtre des troupes Primigènes. Une sorte d'appolon au service de la Navigation. La gueule d'amour qu'on met sur les affiches de recrutement de la garde pour motiver les hordes d'un monde ruche lors d'une fondation régimentaire. Il avait été en phase avec GVB quand au traitement et à la formation de la petite Nylae. Il était resté un des repères de celle-ci depuis le décès du vieux, et elle l'assimilait plus à Götz qu'à Honoria. Le Magos Mechaniker StrauB avait été envoyé sur le Téméraire pour nettoyer les traces Heretek du navire. C'était un éminent spécialiste de la lutte interne que se livre les Magos entre eux et certains auraient pu le juger laxiste dans sa vision du Deus Machinae. Son visage était en grande partie occulté par une machinerie complexe de respirateur, vox, implants occulaires multiples. Il sentait les huiles bénies, l'encens froid et la graisse rance.

Ils s'isolèrent dans une salle de réunion en retrait de la passerelle principale.

- Messieurs, l'idée de Schneider me plaît assez. Faire du Téméraire un navire discret d'une autre famille inconnue ici. Il pensait au Von Berlichingen. C'est une idée.
- Comme je vous l'ai dit Monsieur Harkness, c'est un sacrilège sans nom que de modifier le code transpondeur d'un navire!
- Ca.pi.tai.ne, la voix robotisée du Magos Principal était une agression perpetuelle pour les oreilles, com.me l.a dit l.es.prit. de la ma.chi.ne qu.and j.ai con.sul.té les ba.ses de don.nées
Le Téméraire est un carni-lupus dans un troupeau d'adipo-grox. Il se masque, se cache, et frappe au dernier moment! La soudaineté de la citation, a voix haute et dite rapidement fit sursauter les hommes.
-Vous n'y pensez pas révéré Magos! Vous ne pensez pas à changer le code transpondeur Mechaniker StrauB!
- Si je le peux, StrauB parlait maintenant à voix basse, presque éteinte et avec difficulté mais un rictus mauvais et délicieux ornait son visage. Non seulement je le peux, mais le Téméraire le veut! Ou plutôt le Seeadler comme il aime à ce que je l'appele.
Le capitaine était tourneboulé, Schneider content que son idée soit faisable, Harkness était interessé.
- Et pour les signatures moteurs Magos, vous allez faire comment? Le Capitaine avait reprit du poil de la bête.
- Dé.ri.va.tion car.bu.rant dans tuy.ères. pour chan.ger si.gna.ture ther.mi.que par ex.em.ple. [interrogation] De plus dois..je vous rap.pe.lez que le Seeadler sort de ra.doub et a su.bit de gros.ses mo.di.fi.ca.tion.  Nous pou.vons être cou.vert.

Tous étaient pensif, plongés dans les possibilités offertes au navire.

- Bien, on a aucune idée du temps qu'il faudra à Ex Cathedra pour nous rejoindre jusqu'à Port l'Errance, jusque la nous serons le Seeadler de la Dynastie Von Berlichingen. Originaire des mondes reculés de la Croisade de Sabbath dans le Secteur Scarus. En quête de route commerciale pour les gros porteurs de la famille. Schneider Von Berlichingen, vous voici le tyranique et paranoïaque capitaine du Seeadler qui refuse toute invitation et toute sortie hors de votre corvette. Je reste Harkness, je me charge de vos affaires.
Nous avons quelques jours de route devant nous, d'ici la les uniformes vont être retouché pour être distribué au personnel de passerelle. Mettez les uniformes Von Razgriz au placard.
Schneider au poste de navigation, on saute dans le warp. Capitaine, a la barre, on repart et t'inquiète, tu pourra te plaindre à la Lady Capitaine. Magos Mechaniker StrauB, au travail, rapport écrit dès que vous pouvez mettre en place le camouflage. Capitaine, que j'y pense, envoyé une équipe effacer le nom sur la coque. Dessuite.

Les hommes sortirent en trombe de la petite salle de conférence, tous plongés dans leurs pensées sachant que l'échec n'était pas permis. Harkness brailla après Nihilus, sa nouvelle ordonnance.

- Nihilus, donne moi l'écritoire. Celui-ci tendit la petite machine mécanique qui transcrivait un texte tapé sur le clavier en écriture manuscrite d'une finesse et d'une noblesse sans égal.

Spoiler pour Honoria/MJ:
Spoiler:

Quelques minutes plus tard, sur la passerelle.
Harkness abordait le prochain saut avec satisfaction, il contemplait l'espace profond se réduisant à mesure que les persiennes blindées de la passerelle l'occultaient. Il saisit le micro-pied, cliqua sur le commutateur général.

Ici le Capitaine d'Arme Harkness, prochain saut warp dans 60 minute.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 7:43

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Sans les complots des Nil, il ne fallut que 3 modestes heures dans le Warp pour le Téméraire pour arriver enfin dans le système solaire de Rubicon II, ou se trouve la station spatial de la Navy connu sous le nom de Port-l'Errance.
Il s'agit d'un système binaire, comprenant une naine blanche, Rubycon I, et une géante rouge d'une taille mille fois supérieur à Sainte Sol, Rubicon II, connue aussi sous le nom de Rubycon Majoris, ou du Rubis.
Port Wander se trouve à 2,55 UA de l'étoile principale, au milieu d'un champ d'astéroides, où se trouvent des docks, des stations annexes, des cales de réparation.
Le système, outre la station, comporte une planète metallique proche de Ruby, nommée Rocherouille, sa face cachée dévorée par les mines; en orbite lontaine, deux géantes gazeuses nommées Carlon et Thamos, exploités pour leurs gaz, et en orbite lointaine, dans le nuage d'Oort, trois petites planètes composées de glaces et de gaz gelés, Kaiki, Apeli et Skiri, cette dernière servant de base du Mechanicum et interdite d'approche.
Votre translation fut un peu en dehors du point de saut, à l'intérieur du système, mais rien de dramatique et de contraire aux normes; en tout cas, cela ne vous prendra que 24 heures pour prendre pied sur la station.
De fait, le message astropathique de Babur vous parviendra alors même que votre corvette entamait ses manoeuvres d'ammarages à la cale 32 Theta Bis de Port l'Errance.

Honoria a écrit:
Schneider surmontait la passerelle lors de la phase d'approche de la station.

Il portait une tenue spécialement préparée pour l'occasion.

Un costume militaire rigoureux taillée dans un tissu sobre, d'une teinte verte particulièrement foncée et surmontée de divers symboles noirs à peine perceptible.
Sur ses épaules, un long manteau de cuir aux sangles apparentes et détachées, rehaussé d’armoiries inventées pour l'occasion : un griffon tenant dans ses griffes un bolter sur liserait d'or.
Ses cheveux blonds des blés tirés en arrière, il passa lentement sa lourde casquette marquée d'un crane surmonté d'un griffon lui aussi.

Mains dans le dos, l'attitude sévère, ses yeux bleus de givre fixèrent l'écran de transmission hololithique.

- Communication à l'intention des services des quais sous l'égide du saint Administratum. Je suis le Lord-Capitaine Klaus Shneider von Berlichingen. Libre marchand de la dynastie Berlichingen, chevalier-corsaire au service de sa Sainte Majesté l'Empereur. Je sollicite pour moi même et mon navire, le Seeadler, la réquisition temporaire d'un quai d’amarrage en vue de son ravitaillement et de la négociation d'affaires pressantes sur Port l'Errance. Je me tiens à la disposition des services de l'Arbites ou de tout adepta souhaitant vérifier mes cales. Réponse attendue sous une demie heure.

Il claqua des talons, et se fendit d'un " Ad Gloriam Eternae" protocolaire avant de saluer d'une Aquila travaillée.

Schneider fit couper la communication, sur l'instant avant de communiquer avec Harkness.

- Même s'ils s'amusent à faire des vérifications, nous avons quelques heures devant nous, le Magos leur donnera du fil à retordre quoiqu'il en soit. Vous avez du apprendre pour l'Ex Cathedra, Capitaine. C'est le moment pour nous de mériter nos soldes, retournez ce port, nous devons prendre l'initiative cette fois.

Harkness a écrit:
Durant la première partie de l'approche, le Téméraire avait été aussi discret que possible, le Magos StrauB altérant un peu sa signature moteur en espérant que cela suffise.

Depuis le poste de communication, ils avaient épié les communications locales, cherché à connaître les navires actuellement à quai à Port l'Errance, la liste s'allongéait d'heure en heure. Le second du batiment menait d'intenses (et infructueuses jusqu'ici) recherches dans les bases de données du vaisseau.

Hark' s'était fait aménager une salle de repos proche de la passerelle.

Il attendit que Shneider fasse le mariole devant le pic et présente le navire sous sa fausse identité aux forces de Port l'Errance pour aller dormir.

- Même s'ils s'amusent à faire des vérifications, nous avons quelques heures devant nous, le Magos leur donnera du fil à retordre quoiqu'il en soit. Vous avez du apprendre pour l'Ex Cathedra, Capitaine. C'est le moment pour nous de mériter nos soldes, retournez ce port, nous devons prendre l'initiative cette fois.
- Retourner? Vous voulez qu'on mette la zone à sac?
-...Mon Bas Gothique est sans doute imparfait. Je voulais dire : "fouiller". Depuis les gangs à leur solde, jusqu'aux navires leur appartenait. Il me semble que vérifier si des équipages mercenaires ont été signalés seraient un bon début.
- Ahhh, j'avais cru que GVB s'était réincarné! Harkness poussa un rire sardonique si rare chez lui.
- La première de vos directives étaient "profil bas". Je pense que c'est très pertinent.
- Oh oui, vous y êtes allez un peu fort côté présentation, mais c'est pas grave. Une fois a quai, j'enverrai quelques gars mener l'enquête sur les quais, vous sortez pas d'ici. Je prendrai Kadis avec moi. Profil bas, et on va trouver les salopards Sabrehagen et les autres batards de xenos.
D'un autre côté, si on nous propose quelques affaires, faudra les étudier parce qu'on est pas sur de la date d'arrivée d'Ex Cathedra.
- Nous "aviserons"; répondit le lieutenant avec un certaine sourire. Vous avez contacté les adeptes d'Athenais ?
- Sans réponse jusque la. Visiblement ils sont plutôt d'accord.
- Leur support peut être profitable.
- Ouais, mais s'ils font rien contre c'est pas plus mal.
- Il serait imprudent d'envoyer un message à leur dirigeant sur Ex Cathedra. J'essaierai de les convaincre. Autre chose ?
- Voyez si vous obtenez quelque chose d'eux, s'ils sont O.K., venez me voir avec leur patron. Jusqu'à nouvel ordre, aucune communication vers l'extérieur sans m'avertir. Aucun recours aux astropathes. Allez, changement de quart, l'équipage 1 au repos, 6 heures. Si ça bouge avant, le second me prévient et vous préviens.
- A vos ordres.


Harkness regarda Schneider sortir de la passerelle ainsi qu'une bonne partie de la passerelle qui était remplacée poste pour poste par les adjoints et seconds. Il envoya Nihilus, son nouvel aide de camp mettre au parfum une trentaine de vieux routards des Reîtres. Des gars totalement extérieur au secteur Calixien. Ca se verrait, ça serait parfait.

Il finit sur sofa, en armure, dormant à poing fermé. Il ronflait paisiblement sous la garde d'une demi douzaine de ses hommes, tapant le carton ou faisant le gué. Ambiance corps de garde.

Plus tard, la corvette s'amarrait au 32 Theta Bis et Harkness entourait d'une quinzaine d'hommes en armures carapaces repeintes en vert profond. Ils attendaient l'ouverture de la porte pour voir ce comité d'acceuil.
Sur la passerelle, l'équipage 1 était revenu au poste.
Soudain Kadis, dans le dos d'Harkness reçut le message et lui en fit part.

Il se tourna vers elle.
"Dis leur qu'on les attendant sur Port l'Errance sous le nom du Seealder."

Déjà ils étaient entouré de vapeurs, les pistons de la porte de coupée glissaient lentement et la porte commençait à s'ouvrir.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Bon. Messieurs, je veux une centaine d'hommes répartis sur quatre navettes prêts pour une expédition à bord de cette épave. Equipement lourd et combinaisons pour tous. Un espace de décontamination et de quarantaine doit être prévu à bord d'Ex Cathedra pour confiner les équipes à leur retour à bord, et les éventuels trouvailles.
Qu'on me prépare également une balise de réclamation et un drapeau. Colonnelle Von Tödt, j'espères que cette équipe sera prête lorsque j'aurais enfilée mon armure et fini de me préparer. "

Elle se tourna vers ses grands officiers :
"Des volontaires pour m'accompagner ? Je sais que certains vont protester en disant que je me met en danger, mais nous somme encore dans un espace impérial, et la Loi Navale est claire : je me dois de réclamer personnellement cette épave si nous voulons avoir une part de prise.
A propos, n'oubliez pas vos petites laines. Il doit faire frisquet la dedans... Ce qui me surprend, c'est que le vaisseau soit encore un peu plus chaud que l'espace environnant."

Prime Alpha a écrit:
Prime avait assisté toujours aussi distante au retour à la réalité ainsi qu'au premier débat au sujet de l'épave. Son cogitator était complètement tourné à l'analyse des données recueillit en provenance des moteurs Jovien. Le plasma diminuer en température et en pression, les voyants du confinement magnétique n'étaient même plus dans la zone rouge, la Jovian retrouvait paisiblement son allure habituel. Elle coupa son implant MUI pour ne pas vider son capacitor inutilement.

Elle n'écoutait que moyennement la conversation au sujet du vaisseau... Elle était surtout en proie à un conflit cyclique entre son cerveau biologique qui était exalté par l'idée de la masse d'information archéotechnologique et son cogitator qui dressait l'effrayante liste des bonnes raisons de ne pas y aller et de sauter son tour. Mais en même temps elle n'avait rien fait depuis la pose de ses nouveaux implants de très intéressant...

"[size=85]Madame...[/size] j[size=50]e... je...[/size]"

Pourquoi je parle moi ?

"[size=50]Il... vous faudra...[/size]"

Aaah stop !

"[size=50]Je...[/size] [size=85]viens ?![/size]"

Catastrophe ! Qu'est-ce que tu as fait ? Dit ? Pourquoi ?

Prime était avait la même teinte de peau que sa robe. Elle inclina un peu sa tête vers le bas pour que sa capuche lui retombe jusqu'au yeux. Et sa voix se propagea par vox alors que ses lèvres restaient closes.

Code:
 Selon les protocoles en vigueur : Toute opération mettant en jeu la découverte ou la redécouverte d'archéotechnologie ne peut se faire que sous la surveillance et l'instruction de l'Adeptus Mechanicus représenter pour l'occasion par les Magos Explorator. Seul eux sont à même de juger de la possibilité de récupération de la technologie ainsi que de son déclassement. En effet jusqu'à ce que son analyse soit terminé toute technologie et en première intention considéré comme hérétique pour son traitement. Seul le Mago Explorator est à même de part sa fonction sanctifié de déterminer le potentiel de gain d'une technologie redécouverte pour l'humanité et donc le déclassement en technologie d'usage.

Il y eu une petite pause pendant que Prime composé le nouveau message. C'était tellement plus pratique que d'avoir à parler...

Code:
La structure de l'épave devra être intégralement analysé par nos senseurs et capteurs à distances avant qu'une première équipe de servo-crânes équipés et téléguidés ne soit déployée sur place afin de procéder à une primo-investigation. Une fois la dangerosité estimé, l'exploration se fera de manière à cartographier l'épave. Des consignes strictes devront être distribué aux hommes afin qu'aucun n'actionne nulle machine et appareillage. Un ratio d'un Mago explorator pour 25 hommes sera suffisant dans un premier temps. Chaque équipe se verra en plus pourvu d'un servo-crâne enregistreur ainsi que d'un serviteur manipulateur. Toute pièce de technologie transportable devra être étiqueté et noté, puis conditionné en caisson sceller. L'installation d'une zone de traitement sur place proposera un gain de temps conséquent une fois la reconnaissance achevé.

Prime retrouvait une teinte normal au fur et à mesure de sa communication. Mais elle essayait tout de même de paraître la plus distante possible, toujours sans bouger...

Code:
Actuellement les données tendent à indiquer une dangerosité de l'épave caractérisé. Je recommande une prudence modéré mais certaine. Le niveau d'énergie résiduel est inquiétant - possibilité de système de défense automatisé actif, serviteur de combat, serviteur tueur, technologie interdite. Le personnel de l'adeptus mechanicus est déjà entrain de se préparer pour traiter les données recueillit. Un rituel de bénédiction des machines sera organisés dans le hangar avant le départ pour l'épave.

"[size=50]Voilà... je... j'ai fini.[/size]"

Tancrace a écrit:
Citation :
Tancrace

"-Je marcherai à vos côtés, Lady-Capitaine, et si je ne suis pas rompu aux arts guerriers, je pense être le plus à même d'évaluer la... valeur marchande de ce que nous trouverons à bord. J'ai également une connaissances toute relative des ères immémoriales, ça pourrait être utile. Je vais maintenant me préparer, je vous retrouve dans votre navette. "

Le Chancelier se retira aussitôt dans ses quartiers, sous l'oeil inquiet de ses disciples. Il s'assit derrière son bureau lorsque apparut le chef de sa sécurité, le capitaine Harlon, de derrière "la porte du fond".

"-Vous comptez vraiment y aller alors, magister?

-Bien sûr, capitaine. Et vous ne viendrez pas avec moi. S'il m'arrivait malheur, comme au Premier Officier, j'ai besoin d'un homme de confiance à bord d'Ex Cathedra, et vous êtes le seul à qui je peux donner ce titre. De plus, si je ne devais pas revenir, vous pourrez tout de même mener à bien le projet Oblivio sans moi.

Le capitaine Harlon se raidit, en un garde-à-vous précipité.

"-Oui, magister!

-Allons, pas de ça entre nous, nous avons dépassé ce stade puéril, vous ne croyez pas? Oh, et occupez-vous de Xiaoqinqu, si d'aventure je ne revenais pas de cette épave. Elle est si fragile, je ne voudrais pas qu'elle finisse dans un des lupanars des Reîtres..."

Le chef de la sécurité de Tancrace se retira alors sur un hochement de tête, alors que le Chancelier commençait à enfiler son armure composite.

Citation :
Hermann Nelden

Hermann avait rejoint la passerelle avec plusieurs de ses hommes à la sortie de l'Immaterium. Depuis quelques semaines, et après l'épisode troublant des fantômes du Warp, les purgati brûlaient d'envie de se défouler. Les poches de mutants des cales noires les plus accessibles avaient été purgées au prométhéum, et les mutants avaient changé d'endroit. Le temps de retrouver leur trace, les hommes du Purgatus Primari tournaient en rond, cherchant la bagarre à des matelots pour des raisons fallacieuses.

"-On ira sur cette épave, mes hommes et moi, et on fera rôtir le moindre truc suspect sur lequel on tombe. Je prends 20 purgati avec moi: lance-flammes, lance-grenades, fusils à pompe de combat, ça devrait tenir ces saloperies à l'écart."

Il ne savait pas vraiment ce qu'étaient les "saloperies" dont il parlait, et il s'en moquait. Il avait passé de nombreuses années dans le Magistratum de Sibellus, et il pouvait déterminer en un battement de cils si quelqu'un ou quelque chose méritait d'être passé promptement au prométhéum. Ses manières expéditives lui avaient coûté sa place d'officier du Magistratum, mais il savait que c'était aussi grâce à elles qu'il était encore en vie aujourd'hui.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"je suis heureuse que vous veniez, magos. Votre expertise sera précieuse." avec un petit sourire. Elle hocha avec approbation à destination du Chancelier et du Purgatus Primari, avant de filer à sa propre armurerie, pour se changer.
C'est une Libre-Marchande en armure energétique, portant marteau tonerre et son pistolet laser usuel, qui se présenta une vingtaine de minutes plus tard à la baie de chargement... Non seulement avec une telle armure, mais de pas de n'importe quel genre.
Elle ressemblait par sa forme à celle des sororitas, notamment avec ses fines jambières et la forme de ses épaulières. Toutefois, si le pectoral semblait bien former un corset, le plastron ne moulait pas la poitrine de Lonallyn, bien que sa silhouette était indubitablement féminine. L'armure était d'argent brillant, de noir et de pourpre, évoquant les couleurs Razgriz. Chaque plate était minutieusement gravée, ornie et polie, de scènes pieuses et de versets du Credo.
Elle ne savait pas auprès de qui le Révérend Père avait commandée cette armure. Mais l'artisan qui l'avait forgé était un véritable artiste, et cette armure un chef d'oeuvre. Dire que Lonallyn en était contente était un pléonasme.

Citation :
En l'absence de Markov, Le MJ a considéré que l'armure qu'il avait acquise pour Lon lui a été remise :/

Honoria a écrit:
Citation :
Albus
.

L'assassin se présenta naturellement aux cotés de la Lady Capitaine.
Une combinaison spatiale moulante et un casque masquaient désormais ses traits.

Quelques plaques émaillaient ici et là l'ensemble.

Il ne dit pas un mot, attendant simplement le départ.

Katje von Tödt a écrit:
Katje avait déjà quitté la passerelle pour le pont d'envol principal, envoyant une partie de son staff chercher ses affaires, mais laissant Anja et Johann sur place. Elle prit un des half-track de la prévoté qu'elle gardait à disposition pour se déplacer dans le vaisseau, et ordonna au pilote de la conduire "et plus vite que ça" à sa destination. En Parallèle, elle avait voxé à la prévoté, aux lebensguard et à la première compagnie des scarien de rassembler leurs éffectifs prèt des navettes, en ordre. Et au contrôle de vol de préparer les navettes pour un départ imminent.

La communication de la capitaine arriva alors que son pilote prenait un virage sérré manquant de l'envoyer heurter la paroie intérieure du véhicule. une chance qu'elle ait saisi à temps le banc pour se retenir. Elle répondit immédiatement, sa voix à moitié couverte par un bruit de moteur poussé dans ses derniers retranchements.

"Ils sont déjà prêts madame, et en route pour le pont d'envol. La deuxième vague aussi."

Car c'était pas loin d'un demi-millier d'hommes qu'elle avait envoyé auprès des navettes, toutes formations confondues.

"Et je vous accompagne. J'ai déjà réservé une place sur la navette pour votre ombre."

Elle arriva en trombe dans le hangard, en même temps que les derniers prévots au pas de course : elle les avait prélevés dans les casernements les plus proches. Les lebensguard étaient à cinq minutes de la, dans un des trains secondaires, et les scariens avaient pris un monte-charge normalement destiné aux blindés pour accélérer le mouvement. Ils arrivèrent tous de manière presque synchrone, et se rangèrent face à la dizaine de navettes demandées dans un premier temps.

Katje sélectionna une trentaine d'homes de chaque formation, étant donné qu'une partie de la passerelle alait accompagner la capitaine.

Elle n'avait elle même pas fait dans la nouveautée : toujours la même armure carapace usée et abusée, couvrant une combinaison spatiale compacte et une petite réserve d'oxygène. Elle avait attaché son casque-respirateur à la ceinture, et un nombre important d'armes et de chargeurs occupaient chaque emplacement libre sur son armure.

Elle aboya un "Gewehr ! An !" à l'arrivée de la capitaine, déclenchant un garde à vous général des troupes présentes, et d'une partie des matelots occupés à charger les navettes en matériel. Il faut dire qu'elle en jettait sévère dans sa nouvelle armure. Et que Katje avait un don pour gueuler plus fort que les autres. Une petite troupe la suivait, et elle leur indiqua la navette la plus proche.

"Combien de personnes nous accompagnent en plus des troupes ?"

Prime Alpha a écrit:
Prime attendait en liaison permanente avec le Lex Mechanicus depuis bientôt une heure... La cérémonie de bénédiction avancé tranquillement mais elle n'y participait que de loin, s'occupant uniquement des machines porteuses de port MIU. C'était Micha avec sa voix synthétique qui déclamé les bénédictions. De toute façon sa voix ne portait pas assez et on n'allait pas équipé tout le monde vox juste pour entendre un enregistrement. Quoiqu'elle aurait pu passer par les diffuseurs d'hymne multifréquence... Mais ça n'allait pas la tête de parlé à autant de gens en même temps !

En tout cas les données filaient bon train, l'analyse de la structure était en court et cela prendrait encore un petit moment, aucun doute sur le fait que Micha ferait tombé sa bénédiction finale pile au bon moment. Mais ce qui gênait Prime pour le moment c'était surtout les difficultés en calcul élémentaire de certains officiers. Elle, Micha (grande prédicatrice omnimessianique après Liebowitz), Wasili (expert ès coque, structure et super-structure) et le docteur Botkin (on n'était jamais trop prudent, autant avoir un excellent médecin sur place), cela ne permettait que le déploiement de 100 hommes. Pas les 500 et quelques amené à grand renfort par elle ne savait trop qui. Prime se demandait si ces consignes avaient été suffisamment clair. Il lui semblait que oui. Sans doute ce que les non-initiés appellent du zèle et que eux appellent un : franchissement net du protocole logistique établie. De toute manière le trop plein resterait en arrière, pas la peine de s'encombrer inutilement. Non, lobotomiser 100 matelots en serviteurs parce qu'ils ont vu une technologie interdite oui, mais 500... On aurait pas besoin d'autant de serviteurs !

De son côté les esprits des machines étaient prévenu et sur le qui-vive. Une exploration d'une antiquité datant d'avant l'âge des luttes c'est rare, très rare, et il ne fallait rien gâcher ! Généralement une telle découverte ce produit une fois par siècle, et encore, dans un secteur comme celui-ci.

Wasili fit un signe discret indiquant que l'équipe de servo-crânes était programmé et prête au déploiement. Ça, plus les serviteurs, oui c'était bon de leur côté, il n'y avait plus qu'à attendre le feu vert du Lex Mechanicus.

Micha elle, semblait complètement possédé, ses méchadentrites équipés de vox-diffuseurs dansé en diffusant les litanies binaires alors que le puissant suramplificateur vocale installer sur son autel improvisé (caisses de munitions, drap de l'adeptus mechanicus, serviteurs porte-bannières) décuplé sa voix pour qu'elle puisse couvrir toute la baie et même sans doute un peu plus loin. Les propulsions d'huiles sacrés et de fumée donné à la limite de la pyrotechnie, il ne valait mieux pas fumé lors d'un serment de Micha... Un voyant interne avait du passé au vert car le puissant "Loué soit l'omnimessie" en fit exploser les enceintes et, selon l'estimation de Prime, déchargé la moitié du capacitor de Micha en electroshock sur le premier rang et luminem pour les chanceux au fond. Micha teint sa pose, bras écarté comme pour englober l'auditoire, méchadentrites en cercle derrière elle, un serviteur situé derrière l'estrade ayant dresser la bannière de l'adeptus (à n'en pas douter avec la perspective cela devait être électrisant) alors qu'une légère odeur de roussi s'échapper du premier rang fumant et d'une assemblé encore un peu sous le choc.

Prime envoya un communication Vox privée à la Lady-capitaine
Code:
Bénédiction achevée, l'adeptus mechanicus est fin prêt au départ.
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Ajax Ordann




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Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Empty
MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 7:48

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Hum, avec les forces militaires et le contingent du Mechanicus, il me semble que nous sommes au complet."
Elle verrouilla son casque. Elle avait pris des réserves d'oxygène de rechange : non pas qu'elle en avait besoin, mais sa suite, en revanche. Elle fit signe à ses officiers de s'approcher.
"Bon, on envoit les servo-crânes en éclaireur,  le temps que nos navettes forent un endroit de passage pour nous débarquer.  On attend leur premier rapport, puis on fonce vers la passerelle pour réclamer ce vaisseau comme notre, en force. Je ne penses pas qu'il y ait des survivantsà récupérer, ou des choses encore vivantes à bord. Toutefois, on est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Au moindre signe que cela sent très mauvais, repli et retour vers Ex Cathedra. Des questions, des remarques, des suggestions ?"

Prime Alpha a écrit:
Prime était abasourdie... Elle lança un regard presque désespéré à Wasili. Il réajustait son manteau composite d'assaut. Micha ? Elle affûtait nonchalamment ses mechadentrites de combat. Piotr ? Il se pinçait le nez avec force en indiquant de doublé, triplé, quadruplé le stock de matériel médicale. Elle se regarda. Des questions ? oui des tas, à commençait par "C'est une blague ?", éventuellement suivi par "Un avis psychiatrique peut-être ?", pour les remarques aussi il y en avait un paquet... Quant aux suggestions... Non, non, non.

Prime avança dérechef vers la capitaine. Non, non et non ! Ca n'allait pas du tout ! C'est une exploration d'une épave datant de plus de 30 000 ans, pas une garden parti à bord d'une frégate pirate ! Cela doit être fait avec prudence, lenteur et précision. Et non en tirant tout azimut comme des forcénés. On ne sait même pas ce qui se trouve dedans, alors foncé dans le tas c'est de loin la pire des idées. Et puis pourquoi la passerelle ? Quel intérêt ? C'est une épave, pas un vaisseau actif. On n'en tirera rien de la passerelle avant des mois d'étude et d'analyse ! Autant commencer sereinement par un seul pont et ensuite voir ! Non mais c'est quoi là, c'est une opération d'exploration archéotechnologique pas une... une... enfin un de vos trucs militairement stupide et dangereux !

[size=85]"Madame... je... je pense.[/size] [size=75]Oui je pense, que l'on devrait procéder... plus... euh... [/size][size=62]plus... différemment ?..[/size] [size=50]Oui. Différemment. Avec... euh... Prudence... et... sérénité.[/size]"

Prime toussa. Vira au pivoine.

"[size=50]C'est... un vaisseau... faut... le... respecter...[/size][size=40] Et votre plan... est... euh... brutal... Je... je ne ferais pas ça... enfin... si j'étais vous... Pardon...[/size]"

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Spoiler:
Port l'Errance
L'accueil, loin d'être chaleureux, fut néanmoins sans histoire : les douaniers de la Navy vérifièrent rapidement vos déclarations sans regarder plus avant pour l'instant. Ils étaient visiblement plus occupés à surveiller ceux revenant de la Gueule que ceux qui s'y dirigeront, ou ceux repartant dans le secteur Calixis.
Spoiler:
Vous pouvez le voir depuis vos baies, la station est fort occupée, de nombreux navires venant s'y ammarrer, des centaines de navettes circulant aux alentours, à destination des stations secondaires se trouvant dans la ceinture d'astéroïdes environnante.
La station elle même, de classe Xerxes IV, ne ressemble que de loin à ses consoeurs, en raison de sa taille, ses additions erratiques. Vous pouvez voir de nouveaux docks en cours de construction, et même un vaisseau de transport de pélerins, le Soltis Imperialis,  coincé dans la construction définitivement, amarré à tout jamais.

Qu'y faites vous ?

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Brutale ? Nous n'aurons pas le temps d'explorer en détail le Rickenbacker. une fois que nous saurons où nous sommes, nos Navis calcureront notre nouvelle route, et nous repartirons vers Port l'Errance. Vous n'aimeriez pas que ce soit un de vos collègues du Mechanicus, sur un autre vaisseau, qui découvre les trésors potentiels de ce vaisseau à votre place, n'est ce pas ?
Si nous voulons éviter ce genre d'incident, nous nous devons de mettre nos balises de réclamation, sur la passerelle. De plus, je suis sure que nous pourrions trouver en cet endroit plus d'information sur ce vaisseau.
Quand au déploiement en force, c'est par sécurité. On ne sait jamais ce que l'on peut trouver dans une épave de ce genre..."

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Port l'Errance

La chasse aux rumeurs à Port l'Errance est un sport fort couru, car la zone est giboyeuse : un fort transit de marchandises en tout genre qui ont filtré de tout Koronus par des gens avides de tout renseignement ont ouvert un marché de la donné fort florissant.
Le plus important, toutefois, c'est de faire le tri parmi les légendes, les mythes, les ragots et les médisances, pour extraire la substantifique moelle.
Aucun vaisseau Sabrehagen n'est passé récemment. En fait, cela fait plusieurs mois qu'aucun vaisseau Sabrehagen n'a traversé la Gueule dans un sens ou un autre. Il y a bien eu l'Orion qui est passé en trombe dans le système, pour sauter de nouveau quasi aussitôt, avec une patrouille de la Navy aux trousses.
En parlant de la Navy, celle ci a entamé le blocus total de la Cinquième station de passage au sein de la Gueule. Des rumeurs folles courent au sujet des raisons de ce blocus, sans compter que des convois de marchandises importants se rendent à cette zone, et en reviennent vides, parfois avec des marques de combat. On parle d'une base secrète nommée "Thétis"...
En navire à quai, outre le Solstice Imperialis, se trouve le croiseur du Capitaine Morthus Whitehold, l'Emperor's March,. Ce libre Marchand, devenu quelque peu dément suite à une expédition désastreuse dans une région inconnue des Etendues, erre au Port, complétement fou. Toutefois, dans ses rares moments de lucidité, il peut se montrer d'excellent conseil.
Parmi les autres vaisseaux, se trouvent de nombreux vaisseaux marchands, et le croiseur ecclésiarchique "Pax Calixis" du Cardinal Fortis.
Concernant les pirates, on murmure que le Conseil des 9 doit se réunir bientôt, ce qui est un fort mauvais présage.
Le seul Ordann dont vous entendez parler, est le redoutable Libre-Marchand Ordann, au commande du Thunderbolt, qui écume les Gouffres Amers.
Entre autres rumeurs, parmi les prospectives commerciales, le cours du Nephium - un additif pour le prometheum- est au plus haut, en raison d'un conflit en escalade sur le principal monde fournisseur, entre Calligos Winterscale et Aspyce Chorda.
Le Libre Marchand Laertes Ollivares, d'excellente renommé, organise un tournoi de mahjong à Port l'Errance dans deux jours. Son croiseur, His Invincible Will,  est en approche, pas encore à quai.


Harkness a écrit:
Citation :
Port l'Errance, dans la tête d'Harkness...

Empereur-Dieu, c'est quoi que cette station?!

On arrive, contrôle des douaniers de la station, j'ai l'impression qu'ils avaient un apéro sur le feu. Impossible de leur servir des mensonges, ils ont été beaucoup trop rapide pour nous. Entre Festus "la panse" et Carolus "lumiglobe", supervisé par Elka "chaudiére", j'ai cru que j'allais éclater de rire. Un demande à vérifier notre entrepos alimentaire, et se contente de "prélèvements"  dans les boxes de nourriture de la passerelle. Il tamponne sur les caisses d'amasec et bonne bouffe "Bon pour contrôle sanitaire".  L'autre consulte le rôle de cargaison, constate qu'on ne transporte aucune marchandise, ne bouge même pas du sas du navire et tape son rapport avant de sortir du navire. Et leur chef, elle c'est le pompon elle a demandé à consulter des documents sans importance. A présenté ses "voeux de commerce profitable" à Shneider...
A la raccompagnant, je croise Beef des Sibellus Maws... Elle a fondu sur place, la vue du tas de muscle décérébré, de l'incarnation du Bad Boyz, ça l'a mise dans tous ses états. J'ai cru qu'elle allait le mettre aux arrêts pour le violer en cellule. Et j'ai découvert que Beef est une fiote, il a pas répondu à la douzaine de signaux qu'elle lui a fait. Elle voulait ramasser. Ca se voyait comme un flare en pleine nuit.

Deux heures plus tard, une fois la nympho et ses sbires dehors, je réunis une petite demi-douzaine de gars, fringues "passe-partout" et Kadis en car de foirade. J'embarque tout le monde et on file dans les quartiers de relâche des matelots. Vu de dehors, la station est un sacré morceau avec ses quais, les vaisseaux capitaux autour et des centaines d'astéroïdes convertis tout autour. Paraît qu'il y a des docks géants dessous et un peu partout on remarque les systèmes de défense. Au début, ça devait être un sacré machin, dans le genre de la base-QG de Maccaroth dans les Mondes de Sabbath. Je l'ai vu une fois, c'était vraiment énorme.

Maintenant, c'est une ruche qui flotte dans le vide. Moitié militaire, moitié libre-marchand, sacré cocktail molotov. Et les quartiers de relâche des matelots c'est pas mieux. Une large commercia, bordée de douzaine de taules miteuses. Le coin s’appelle Rue de la Soif... Ca laissait présager du lourd, pas déçut pour un kopeck. Première descente, le rade le plus propre, un truc qui s'appele La Part des Anges avec une trentaine d'amasec différent, que de l'alcool. Deux trois infos au bar, un crieur qui rentre et propose des places pour le casino Alea Jacta Est sur un astéroïde dans le  coin.  Les serveuses sont toutes des gagneuses, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. 5, Meteor, se fait tailler une turlute en douce, j'y fais remarquer qu'elle a les gencives vertes et que ce gros con est bon pour l’hôpital.  On change, rade plus miteux, sol cradingue et vitres embuées, Corben Palace's. Un vieux tordu au bar me propose de l'embarquer sur mon vaisseau, il porte un bleu de chauffe taché, rapiécé, des lunettes de soudeur au cou et des bottes anti-g au pied. Les traits creusés et fatigués, la soixantaine bien tapée. Il me fait presque pitié. Il sait où trouver un vaisseau géant qui dérive. Un truc plus gros qu'un croiseur. Il me parle du Lunar Crawler, une légende de l'espace et blablabla. Je lui payes suffisamment de gnôle pour rejoindre l'Empereur avant la fin de la nuit. Il accepte et me donne LE bon tuyau de la soirée, il m'envoit Au sud de nulle part en me disant comment m'annoncer et la BANCO!

Une heure pour trouver le truc, un sas en contrebas d'une coursive, un accès vers un entrepont. Deux gars qui tapent le carton sur une caisse à outil qui doit cacher autre chose que des clés à molette. Je jette 100 trônes gelt sur les cartes, et je leur dis Premier Officier du Seeadler, je viens boire un coup. Et discuter avec les gens.

Le plus petit se lève, il m'arrive au sternum, je lui fais mon plus beau sourire de tueur. Il met ses petits bras fins  sur les côtés, on dirait un tyran du Commissariat qui contemple un tas de merde. Dans l'affaire, je crois que c'est moi le tas de merde. C'est pas possible ça. Pas du tout, je me penche vers lui et je lui souffle à l'oreille: Ouvre cette putain de porte ou j'enfonce ta tête dans le cul de ton copain et je défonce la porte avec sa tête à lui. Il éclate de rire, nerveux pour le coup, son copain tape contre la porte et un mecadendrite se déploie du dessus du sas et nous analyse. Ca s'ouvre. Je me courbe et rentre avec mes gars.

Au sud de nulle part
Un escalier raide et des marches biscornues. Au dernier moment, avant de rentrer dans la salle, une  poutrelle force à se courber. J'ai mis deux secondes à réaliser que c'est fait exprès pour limiter la progression d'hommes en armes. On débouche sur un hall, un videur quasi entièrement cybernétique. Il s'approche, me regarde de son oeil valide, tend un bras bionique couvert d'écran d'auspex et conclu.
Ici les armes sont autorisées.

Derrière lui, une porte qui donne vers une grande salle. Une douzaine de tables pourries pleines de gens, quelques tables de jeu au fond avec des croupiers qui feraient de beaux avis de recherche. Un stand de fléchette avec comme cible une vieille affiche de recrutement de la garde. La seule serveuse de la salle est une beauté des bas fonds. Elle a du chien, elle a du charme. Elle est presque propre sur elle, ça change vu le merdier.

Au sol, 10 cm de coque de fruits sec. Des trucs que les locaux mangent en grosse quantité. Elle nous regarde nous installer et elle s'approche dans son corsage délacé. Au mur, des tapisseries rouges délavées et des lumiglobes tamisés. Ses gros seins débordent à moitié. Bon dieu, elle ferait bander un astre tellement elle est bonne. Meteor la regarde, j'y colle une tape dans le dos. Il s’étouffe et l'embarque aux chiottes. Je me lève, hors de question de laisser ce satyricon toucher à cette greluche. Dans un coin j'aperçoit un gars en uniforme propre, indéfini, teint très clair, yeux noir, plusieurs ouvrages et une plume dans les mains. J'enfonce une porte de w.c. à coup d'épaule, il a la tête dans ses seins, je le vide comme un pot de chambre. Je le remplace pièce pour pièce et je peux pas m'empêcher de penser que ce mec bizarre était seul et buvait de la bière en bouteille. Pas con l'oiseau. Elle serait pas coupé ou resservie au moins.
J'y demande de me dire non, de se débattre. Elle est chaude et couine, j'y dis de gueuler, de me frapper, j'y dis que ça m’excite mais elle est tellement défoncé qu'elle ne comprend rien.
Finalement, la radasse des bas fonds me lasse, j'y fourgue son gelt dans les miches. Je repars à table et on passe des heures et des heures à discuter avec des officiers et matelots des dernières nouvelles de Koronus. A tous je dis, pour un sale coup, contactez le Seeadler.
Au bout de 6 heures dans ce trou, je me rend compte que le gars bizarre est parti, c'est le seul qui n'est pas venu tailler le bout de gras et j'ai le sentiment que c'est celui qui en savait le plus.

On va revenir ici je sens, il y a des bons trucs à apprendre. Et peut être que si je tombe quand elle est en descente, ça sera peut-être bien.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Ex Cathedra

Le Rickenbacker ne posa aucun trouble lors de l'approche. Vous apercevez au passage le nom du deuxième vaisseau, le " Von Braun".
Il fallut une bonne heure pour trouver un endroit ad hoc, et percer la coque, dans une des baies de chargement. Une entrée suffisante pour les servos crânes, les foreuses continuant pendant ce temps pour la sortie des troupes.
L'intérieur du vaisseau est frigorifique, de l'ordre de - 80°. Toutefois, il reste de l'atmosphère, rance, sentant le refermée et l'humide, mais c'est respirable. L'éclairage est aléatoire, intermittente,  de l'eau suintant de nombreux plafonniers au point de former des stalagmites et stalactites de poussière gelée.
Les servo-crânes partent en avant.
Pour l'instant, ils ne voient que des couloirs, parfois des corps gelés, pas de signe de vie. Toutefois, sur leurs capteurs vox, ils entendent en permanence des cris lointains... des cris de singes.

Prime Alpha a écrit:
Moulé par sa combinaison isolante  Prime n’en paraissait qu’encore plus normal. Seul concession était fait du gant isolant droit largement modifier pour supporter les interfaces universels (ou presque) de l’Adeptus Mars. Les fines plaques d’armure carapace qui la couvraient été d’un dépouillement total comparativement aux autres officiers. Pas de décoration ou de galons, pas d’adaptation pour méchadentrites, pas de lourd pavois ajuster au cyber-manteaux (Elle avait eu un sourire discret devant Wasili… on aurait dit un bunker mobile). Un pistolet inferno tenu par une gaine à la cuisse droite, une ceinture à compartiment contenant tout ce dont elle avait besoin (pas grand-chose à vrai dire : Un injecteur d’huiles sacrées + 4 doses de la dites huiles, quatre dataslates, son combi-tool de poche, un peu de pâte magique (conçu par Yuri pour réparé les fuites et qui en cas de trou dans une combinaison pour environnement hostile pouvait facilement vous sauvez la vie). Et c’était tout. La seule notable est que sans son énorme manteau à capuche de son adeptus elle paraissait vraiment élancée et menue, et que tout était visiblement neuf sans jamais avoir servi (ce qui était le cas, première engagement d’exploration pour la petite).

L’avantage c’est qu’ainsi accoutré on ne me verra pas passer au rouge toutes les deux secondes. Désavantage c’est que là pour confirmer que je suis du Mechanicus c’est plus que compliqué. Ah quoi que si sur la crosse du pistolet inferno il y a notre sigle… Bon reste calme tout ce que tu as à faire c’est d’habilement te placer entre la Lady-capitaine et la maîtresse d’équipage. Wasili m’a dit que c’était sans doute l’endroit le plus sûr une fois en dehors d’Ex Cathedra… Pourtant avec tout ces attentats… Mais même avec tous les attentats avait-il rétorqué du tac-o-tac.

Les servo-crâne étaient dispatchés depuis vingt-minute, de sa main gauche Prime intégrait les données recueillit par ceux-ci afin de dresser un plan du vaisseau tout en cherchant à extrapoler les parties non-explorer. De la droite elle tambourinait l’accoudoir de son siège en se demandant pourquoi ne pas s’y prendre autrement ? Réserver un bon mois sur place avant de repartir pour Port l’errance par exemple… Toujours presser ces Libre-Marchand, déjà du temps de Vendigroth c’était pareil, toujours à faire n’importe quoi… Et cette idée de l’atterrissage, voilà typiquement du même tonneau… Vancrel aurait peut-être une explication pour le côté emporté des Von Razgriz.

Des données étranges arrivaient maintenant. Prime trouva à occuper sa main droite en attendant que l’ouverture soit assez grande. Elle se leva de son siège et se brancha sur le port crânial d’un des serviteurs pour le programmer à récupérer des corps humains décédé à bord du vaisseau. Avec un peu de chance le matériel génétique utilisable pour Vancrel.

Une communication arriva depuis la passerelle de l’Ex Cathedra, les sons animales captés étaient identifiés : Alouatta Vulgaris – potentiel de menace nul ou attenant.

Code:
Communication vox de mise à jour des informations à destination des officiers – canal crypté :

- D’après primo-analyse le Rickenbacker est un vaisseau militaire, confirmation de la technologie humaine pré-SCS.
- Cartographie du Rickenbacker en cours.
- Extrapolation de la localisation et du chemin d’accès à la passerelle en cours.
- Sons identifiés comme émis par Alouatta Vulgaris – singe roux
 Déduction logique : présence d’un arboretum de grande qualité fournissant un écosystème au vaisseau.
 Déduction logique : occupation plus récente de l’appareil envisageable.
 Déduction logique : possibilité de rencontrer des hostiles vivants - citation exemple : troupes embarqués, créatures spatiales, xénos - en plus d’éventuel système de défense automatique – citation exemple : serviteurs de combats, tourelles automatiser, serviteurs  tueurs, mines, etc.
 Déduction illogique : danger, menaces hérétiques potentiels – citation exemple : menace warp.

Prime Alpha terminé, en attente d’instruction.
Le serviteur était programmé, le passage serait bientôt assez grand, Prime suivit le conseil de Wasili : elle alla se cacher derrière l’armure énergétique de Lonallyn en ajoutant un :
[size=50]« Je… vais rester derrière vous madame… Si vous avez besoin de moi…»[/size]

Le stress faisant monter son anxiété qui faisait grimper sa timidité à un seuil rarement atteint.

albus a écrit:
Les indicateurs de l’armure étaient clairs : les systèmes de ce vaisseau ne le rendaient plus imperméable au vide spatial.

Les données compilées à propos de Lonallyn Von Razgriz indiquaient qu’elle avait subit de nombreuses chirurgies en vue de lui permettre de faire de ces conditions extrêmes, un terrain de jeu.
Une chose en moins à penser.

La petite chose issue du Mechanicus n’avait clairement pas sa place dans cette expédition. En cas de danger, elle ne constituerait pas une priorité. Elle n’avait pas vocation à le devenir, en l’état des instructions du Séraphin.

L’assassin testa sa mobilité en jouant de ses articulations, des mouvements amples dénotant d’une aisance extrême concernant ses jointures, ses muscles. Il sentit que la combinaison ne l’entravait pas mais certains mouvements restaient plus compliqués à employer qu’à l’ordinaire. Le casque obstruait en partie son champ de vision. Ses épées étaient conçues pour ce type d’environnement, néanmoins, il avait prit soin de faire oindre son fourreau d’une dose d’huile afin que le givre ne s’installe pas.
Les disques étaient en place eux aussi.

Il noua la cape caméléonine à ses épaules et laissa pendre une lourde capuche sur sa nuque.

Derrière la visière opaque de son casque, Albus souriait tranquillement, restant aux côtés de sa protégée.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Faites donc, Magos. Faites donc. Je proposes que nous avancions un peu, afin d'établir proprement un périmètre de défense, et que nous ayons une base avancée, à l'avenir, pour nos équipes que nous enverrons explorer ce vaisseau plus avant en notre nom. Pour nous aussi d'ailleurs. Prevenez moi lorsque vos servos crânes auront trouvé un chemin d'accès à la passerelle.
Qu'on installe notre infirmerie ici. Prevenez le Docteur Kutree à bord, qu'en cas de grabuge, nous aurons a priori beaucoup de personnes à soigner des conséquences du froid, qu'il anticipe en conséquence."

Elle s'avançait un peu dans la baie de chargement, donnant l'ordre à ses hommes de commencer à la fouiller de fonds en comble, sous sa supervision.
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 7:51

Babur le dévoreur a écrit:
Babur tapa du pied. Il fulminait littéralement.

-Comment ça aucune réponse? Aucun des abrutis sur le téméraire n'est donc capable de répondre?

L'astropathe était désemparé. Il se voyait mal expliquer à la dame qu'une simple petite communication ne semblait pas possible sauf si le téméraire était... d'un autre côté celle-ci semblait bien s'amusait avec le tas de ferraille rouillé et avait oublié la frégate.
Peut-être un peu de temps supplémentaire...

Citation :
Les communications astropathiques ne sont jamais instantanées, surtout lorsque tu contactes un vaisseau dans l'Aethyr. Tu peux estimer un jour ou deux d'attente avant que tu puisses raisonnablement recevoir une réponse.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

RICKENBACKER

Les servo-crânes n'ont pas trouvé d'arboretum, mais ils ont repéré ce qui semblent être une chapelle, des laboratoires, une caserne, et enfin, ont trouvé le chemin vers la passerelle. Aucune trace des singes, leurs cris pouvant pourtant s'entendre partout.
Dans la baie de chargement, se trouvent une navette qui semblait en cours de réparation, un des réacteurs manquants. La baie contient de nombreux containers scellés, estampillés "ALPHA CENTAURI -SAMPLES", le reste des rôles étant illisible, en tout cas, pas sans accès par des technoprêtres et des décanteurs de données.
parmi les containers, vous trouvez des silhouettes humanoides metalliques immobiles. Sans doutes des serviteurs desactivés, bien qu'aucune chair semble visible quelque part.

Aleksia Kovalsky a écrit:
"On a l'accès vers la passerelle, ça y est ? Parfait, avançons alors !"
Aleksia était pressée visiblement. Il n'y avait pas l'air d'avoir des choses vivantes à bord, les servos-crânes n'avaient à priori vu aucun danger, donc, en avant. Elle avait envie d'action, et rester à se morfondre dans une baie gelé était quelque peu ennuyeux.
Bon, et avec un peu de chances, ces singes se montreront, ça nous fera un peu de sport !" en dégainant ses PM.

albus a écrit:
Résister à la pression sociale était sans doute l'un des atouts les plus formidables de l'assassin.

Malgré l'initiative de l'artilleur, particulièrement contestable sur le plan hiérarchique, Albus parvint à rester aux côtés de la Lady Capitaine en attendant que ce soit elle qui se décide, ou non, à prendre cette fameuse passerelle.

Tancrace a écrit:
Citation :
Hermann

Hermann restait sur place, parcourant la zone du regard. Au moindre mouvement repéré, il arroserait copieusement au fusil à pompe de combat. Les cartouches amputator chargées dans l'arme éparpilleraient la cible aux quatre coins du vaisseau.

-"Je suis du même avis que la belle artilleuse. Plus vite on établira un contact, plus vite on pourra identifier la menace. Et la neutraliser. On devrait laisser une poignée d'hommes ici, surveiller ces... serviteurs métalliques, au cas où. Maintenant, on continue vers la passerelle. Les purgati passent en premier."

Et avant même d'avoir reçu une confirmation de la Lady-Capitaine, le Purgatus Primari commença à progresser vers la passerelle.

Citation :

Tancrace

"-Lady-Capitaine? Une fois que la passerelle sera sous notre contrôle, je propose qu'une équipe se dirige vers les labos, accompagné des membres respectés de l'Adeptus Mechanicus, ainsi que vers les systèmes vitaux du vaisseau, pour évaluer leur état. On devrait également jeter un oeil à cette "chapelle". Elle contient probablement du matériel précieux pour la recherche historique. On en sait très peu sur cette époque, le moindre élément serait infiniment enrichissant. Je sais que vous ne comptez pas vous attarder sur ce vaisseau, mais c'est une occasion unique. Nous devrions prélever le plus possible durant notre courte étape, le temps qu'Ex Cathedra puisse regagner Port l'Errance. Même si nous clamons l'épave, nous ne savons pas ce qu'il peut advenir. Admettons que nous ayons été suivis, un de nos ennemis pourrait mettre la main sur ces richesses. Ca serait fâcheux."

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Bon, avançons, nous avons des impatients parmi nous. Un peu de marche nous échauffera. Je veux 300 hommes en direction de la passerelle, avancez prudemment, en groupe ! Quant aux autres, sécurisez bien le périmètre, et essayez de regrouper ces serviteurs métalliques dans un coin, devant nos armes lourdes, et ouvrez le feu au moindre signe d'hostilité".
Tenant son marteau tonnerre d'une main, et son drapeau de l'autre, Lonallyn se mit à marcher, juste derrière l'avant-garde des Purgati et de l'Artilleuse Primari.
"Je vous entend Chancelier. C'est une opportunité à saisir, en effet, bien que je préfères mettre sous réserve de ce que nous découvrirons sur la Passerelle ou en chemin... Ou si le Mechanicus estime que nous nous trouvons en présent de tech-hérésies majeures."

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :


Vous commencez à avancer dans les couloirs du RICKENBACKER. Ils ne vous dépayseraient pas à bord d'un vaisseau impérial : sombres, humides, étroits, des câbles courants partout dans des gerbes d'étincelles, au milieu des gouttes d'eau huisselantes ruisselantes et le gel.
*série de jets*
Soudain, alors, que vous débouchez sur un couloir plus large, plus coloré, ce qui semble être une section Commercia estampée de logo formé de lignes en étoiles TRI OPTIMUM, vous entendez un klaxon se mettre en marche, alors que vous voyez un capteur pict se tourner vers vous.
au milieu des murs, vous voyez des zones noirs s'illuminer, et le visage suivant apparait, avant de se mettre à parler, en e qui semble être du Proto-gothique antique :
Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Xerxes_128px
Citation :
+MORNING.THERE IS A CLASS ONE INTRUDER ALERT IN THE MALL AREA.THERE IS A CLASS ONE INTRUDER ALERT IN THE MALL AREA
Avant de terminer sur une série de bips.
Vous entendez des cris sur les vox de la baie.
"Capitaine ! les choses ont bougé et ont commencé à avancer vers nous ! Nous avons ouvert le feu et elles ont toutes explosés. Aucune perte, mais nous sommes en alerte, et vous ?"
Vous entendez soudain au dessus de votre tête des tourelles sortirent des faux plafonds. Un bris de vitrine !
Des singes jaillissent en hurlant, se jetant sur les hommes qui poussent des cris de terreur. Il sont visiblement mal nourris, frigorifiés, hostiles... mais ce qui est horrible à voir, c'est que leurs crânes sont grand ouvert, leurs cerveaux en débordant dans une masse de chair bouillonnante au milieu du gel.
Et ces singes envoient des traits de feu psychiques par leurs yeux...

Katje von Tödt a écrit:
Katje avait suivit la capitaine, non comme son ombre, mais plus comme une montagne dont la présence, haute et au regard mauvais, aurais le don de décourager la plupart des humains croisés. Sauf qu'on ne croise pas d'humains sur une épave, mais elle n'en avait cure : son attitude n'avait que pour moitié comme source son sens du devoir, l'autre moitié venant de son humeur exécrable ces derniers temps. Les rêves n'aidaient pas.

Elle partit avec le groupe de tête de la capitaine, suivie d'une escouade des troupes de choc de la prévotée. Enfin, troupes de choc. Avec les mois passés à les entrainer pendant le voyage, ils étaient devenus très bons dans leur domaine, mais n'égalaient pas encore les troupes de la garde dont ils tiraient leur nom. Elle n'avait pipé mot à propos des ordres. Les autres avaient déjà signifié son avi, inutile de dépenser de la salive pour en rajouter une couche.

Le raport des autres troupes ota un doute chez elle : le vaisseau était bien hostile. L'ordre de tirer à vue sur tout hostile sans sommation fut transmit. Ni pitié, ni répis. Soudain, des tourelles s'agitent, et des singes foncent sur le groupe exposé en première ligne. Ni une, ni deux, Katje fait sauter la sécurité de sa bateuse et arrose le groupe de créatures hostiles. Dans ce qui semble un murmure par rapport au bruit dégagé par son arme, elle hurle "Sus au xenos !".

albus a écrit:
"Sus au Xenos"

"Comme c'est inapproprié", songea l'assassin.

Si le vaisseau datait d'une époque pré-impérium, si il était lié à la Sainte Terra, il était plus légitime pour les créatures leur faisant face d'hurler ce cri de guerre que pour son propre groupe.
Albus passa la main à son fourreau unique pour en tirer la garde anormalement épaisse.
Le mystère sur les proportions de l'arme s'éclaircit aussitôt qu'il fit jaillir l'arme de son étui. Ce qui apparaissait comme une arme simple, se scinda immédiatement en deux parties jumelles. Le suivant d'Athenais fit deux mouvements de poignets pour exercer rapidement ces dernier à la bonne tenue de ses armes. Les lames réchauffaient à elles seules l’atmosphère. une lueur légère en émanant.

Attaques psychiques.

Voilà qui rendait ses créatures plus dangereuses que les habituels gangers et autres mercenaires dont les rapports faisaient état.

Restant dans un périmètre lui permettant de d'intervenir efficacement en cas de danger ciblant la Lady Capitaine, Albus recherchait du regard le mâle alpha. Le leader de ces pitoyables résidus d'expérience, des animaux dégénérés par une probable exposition prolongée au Warp ou l'Empereur seul sait quelle anomalie spatiale. Mais ils restaient des animaux, probablement mués par des moeurs primitives en rapport avec la territorialité, et il pensait que ces macaques avait leur leader.

Tancrace a écrit:
Citation :
Hermann

Au premier bruit de klaxon, le Purgatus Primari avait épaulé son fusil à pompe de combat, et dès qu'il vit les silhouettes simiesques se répandre dans la commercia, il se mit à tirer en rafales courtes méthodiquement sur les singes les plus proches, les bruits sourds et saccadés des cartouches amputator rythmant le combat d'une façon bien macabre.

Les purgati assistaient leur chef dans un choeur de fusils à pompe redoutable, tandis que les lance-flammes attendaient que les cibles s'approchent assez pour qu'ils puissent les engloutir sous un flot de prométhéum ravageur.

Citation :
Tancrace

Le Chancelier, bien que peu habitué au combat, épaula néanmoins aussitôt son fusil radiant et tira sur les singes psykers qui représentaient le plus une menace pour lui.

Citation :
HRP: Donc, mes deux persos tirent en mode semi-automatique, avec un fusil à pompe de combat chargé de cartouches amputator (+2 aux dégâts) et doté d'une visée laser pour Hermann, et un fusil radiant modèle Lucius de meilleure qualité doté également d'une visée laser pour Tancrace. Let's rock!
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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 7:54

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Des singes psykers ? Lonallyn planta fermement son drapeau dans le couloir, formant un trou dans le plancher, dégainant son fidèle pistolet laser, prête à arroser les premiers qui approcheraient trop près ou s'en prendrait à ses soldats qui lui font écran... Damnation, des tourelles !
Elle se mit à ouvrir le feu sur celle la plus proche.
"Ne craignez rien, soldats des Razgriz ! Ils ne peuvent rien contre notre Juste Courroux ! Faites leur gouter à la Fureur des Justes !"

Citation :
PS : Mj, je tiens à rappeller que tant que Lon est là, est à priori, en communication avec ses troupes, les troupes présentes, et les autres PJ, réussisent automatiquement leurs jets de Pinning et de Peur...

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Code:
THIS IS XERXES. REMEMBER : THE UNAUTHORIZED USE OF FIREARMS ABOARD THE RICKENBACKER IS A CLASS 3 INFRACTION.
Les singes, une fois passé l'effet de surprise, ne font que des dégâts minimes : si leurs morsures et leurs coups de griffes et de poings sont douloureux, elles ne percent guère les armures carapaces ; quand à leurs jets de flammes, ils ont beau être d'origine surnaturelle, leur courte portée et font qu'aux finales, vos pertes sont minimes à causes des singes, même si vos hommes sont inquiets. En revanche, les tourelles sont une autre paire de manches. Leurs blindages sont sur-épais, même les balles de la mitrailleuse de la Maitresse d'Équipage, ou les fuseurs de certains de vos soldats, ont bien du mal à les mettre hors circuits.
Code:
INTRUDERS DETECTED. INTRUDERS DETECTED. THIS IS A CLASS 3 SECURITY BREACH
Pendant tout le combat, vous entendez les annonces et les klaxons d'alarme du vaisseau qui se réveille, ou même les messages et les cris que font d'autres serviteurs qui foncent vers vos positions dans l'intention de s'y faire exploser, sans succès jusqu'à présent.
Pour Tancrace, qui connait un peu ce proto-haut gothique - le Merikain - certains sont on ne peut plus incongrus.
Code:
THIS IS XERXES. TRI-OPTIMUM REMINDS YOU THERE ARE ONLY ONE HUNDRED SIXTY THREE SHOPPING DAYS UNTIL CHRISTMAS. AN EXTRA WORK CYCLE JUST TWICE A WEEK CAN GIVE YOU ENOUGH EXTRA SPENDING MONEY YOU NEED TO MAKE THIS HOLIDAY A VERY SPECIAL ONE.
Prime, tu finis par apercevoir dans un renforcement de couloir, quelque chose qui ressemble à un port data d'un cogitateur. Sans doute y a t-il une possibilité de désactiver les tourelles à partir de là ?


Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Port-L'Errance

Vos prospections commencent à donner, en tout cas en ce qui concerne pour trouver des locaux pour établir une petite base avancée sur la station : vous parvenez à entrer en contact avec des personnes qui souhaiteraient céder un astéroïde périphérique, une ancienne station agricole, qui ferait un pied à terre intéressant.
Pour la piraterie, un nom commence à ressortir : si vous désirez vous négocier la paix avec les raids pirates, ou désirez des renseignements à leurs sujets, le plus simple et efficace est de s'adresser à un dénommé Thran Finn, un traine savate oisif assez connu de Port-l'Errance.
Quand aux mercenaires, le plus renommé de la station, et le plus fiable, est le capitaine Karsus har des Chiens de Fer de Ventan. Professionnels, et fidèles à leurs employeurs, mais uniquement et seulement pour la tâche confiée et payé : ce sont des soldats, pas des matelots, et lorsque le contrat s'achève, les Chiens rentrent à la niche. Par ailleurs, vous entendez parler de drôles de zèbres en provenance de l'Expansion : des mercenaires spécialistes du combat spatial, généralement roux et très grands, porteurs de kilt. Des Gallantiens.

Citation :
Si vous voulez aller voir quelqu'un en particulier, par ex le capitaine fou Whitehold, lancez donc ^^
Citation :

Prime Alpha a écrit:
Application du protocole Zeta : se jeter au sol au premier signe de danger, s'y faire oublier, ramper vers l'abri le plus proche en invoquant la grandeur de l'omnimessie et surtout sa protection bienveillante pour ses enfants.

"Tiens... on dirait un port de cogitation."

Ouverture interface de contrôle des servo-crâne. N°00101101 nouvelle coordonnée, protocole d'évitement. Le petit servo-crâne parcouru la distance le séparant de Prime en virevoltant entre singes et projectiles.

Elle l'attrapa et se recacha derrière son couvert, tout en époussetant le port en vérifiant son fonctionnement. De son combitool elle ouvrit le servo-crâne dénuda les fils de ses ports externes, tant pis pour la standardisation des pièces... Un petit bidouillage plus tard, une paire de soudure.

Ouverture des ports de 00101101. Connexion en cours. Édification du pare-feu. eh eh. Contrôle centrale ? Access denied ? Ok. Changement de cible. Alimentation groupe locale... Evaluations de la température des circuits. Bon le courant vient de là, pour là-bas... Disjoncteur anti-incendie. Modification des variables de déclenchement. Alarme à +1°, coupure courant à +2° par rapport à la normal. Accepter. Ok. Confirmer. Save & Quit.

Les tourelles se figèrent dans leurs mouvements, subitement privée de courant !

Un petit "Victoire !" se fit entendre depuis le couvert de Prime...

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Un des singes convulsait au sol, a moitié eventré et carbonisé par un tir de laser, essayant d'accumuler dans son agonie, les energies malsaines du Warp pour un dernier tir.
Un crissement et un bruit humide d'os qui éclate, alors qu'une lourde botte de céramite à talons venait écraser le macaque.
"Une bonne chose de faite."Elle se tourna vers Prime qui était restée dissimulée derrière le point de contrôle.
"Excellent travail pour avoir coupé ses tourelles, mais que diable, un peu de courage sous le feu ! En tant qu'officier, vous montrez l'exemple."
Elle prit sa vox.
"Ici commandement. Etat des pertes des différentes équipes, et vos positions ? Faites évacuer les blessés au point de ralliement, et on reprend notre avancée vers la passerelle. Au trot, on peut s'attendre à un comité d'accueil lourd."

Harkness a écrit:
Port l'Errance - Passerelle du Seeadler/Téméraire

"Bien Septima, Nylae, Capitaine, Shneider, voici ce que j'ai appris du vieux capitaine fou de Port l'Errance, Whitehold qui glande ici depuis bien bon 30 ans. . . Alors gaffe aux terrifiants xenos qu'on appelle les Rak'gol. Une douzaine de monde foireux à éviter dont j'ai noté les noms quelque part. Apparement les Gouffres Amers sont sujets à des, Harkness simula les guillements avec ses doigts avec un air moqueur au visage, fluctuations étranges de la gravité et du Warp. Il m'a expliqué qu'en se gavant les oreilles de persil frisé et en mettant de l'ail protoplasmique dans les encensoirs des thuriféraires de la cathedrale, on pouvait se protéger de l'appel de l'Etoile Sirène...Après il m'a baratiné un moment puis il m'a fait la leçon sur un monde appelé Zayth, un tas de gelt en puissance. Visiblement les locaux vivent dans des archeo cité-mobiles armés de tubes géants capable de dégommer des vaisseaux. Et avec un peu de négociation ou d’archéologie dans les cités détruites, on aurait moyen de mettre la main sur des secrets archeo-tech de pointe. Des trucs valants du fric en gros.

Mon avis? Rien d'utile dans l'immédiat mais ça fera un bon rapport pour la Lady-cap'."


Après quelques minutes de palabres sans intérêts, de précisions diverses et de questions pointues, Harkness entama la suite.

"Vu la réputation du brave Whitehold, j'ai pris une paire d'heure pour aller voir le Premier Officier dudit Libre-Marchand. Après avoir discuté avec lui un moment, un brave type j'ai l'impression, et vu que Whitehold lui même m'a dit que son navire et ses avoirs sont gérés par ses hommes de confiances j'ai bien senti qu'il y a matière à bosser. J'ai discuté job précis avec lui, il a fallut que j'y mette un peu les barre sur les T mais il a compris après coup ce qu'il a à gagner. Sa coque de noix est bloquée ici, notre vaisseau est mobile et une coopération commerciale, Harkness avait dit ces deux mots d'un ton moqueur et en prenant une voix de castra de la haute, entre nous serait profitable. Ces gars sont à quais depuis 30 ans, ils doivent connaître tous le monde qui passe ici régulièrement. Une bonne opportunité de trouver un contact d'Ordann pour allez lui casser la gueule comme ordonné par la Lady Cap'. A l'occasion hein."

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Rickenbacker
Le silence se fait enfin dans les coursives. Une cinquantaine de pertes, dont une dizaine de morts : les tourelles ont commis le plus gros des dégâts. Vos hommes sont sur les nerfs, aux abois : des serviteurs ne cessent de foncer sur eux dans le but d'exploser parmi eux. La scène est plus étrange encore pour Tancrace et les officiers qui maitrisent un peu le proto-gothique : les serviteurs ne cessent de prononcer des phrases de politesse dans leurs courses kamikases.
Code:
PUIS JE VOUS AIDER ?
EN QUOI PUIS JE VOUS ËTRE UTILE ?
OU ETES VOUS, OU VOUS CACHEZ VOUS ?
AVEZ BESOIN DE MON ASSISTANCE ?
D'autres serviteurs de sécurité ont fait leurs apparitions, chenillés, portant des armes lasers ou des fusils à pompes et des boucliers anti-émeutes. Le vaisseau avait beau être militaire, ses défenses sont peu efficaces face à un abordage en rêgle comme le vôtre. Sans doute l'essentiel des forces étaient humaines et donc mortes à cette heure, ou bien ils n'étaient pas parés pour faire face à un abordage. En tout cas, les serviteurs, bien que coriaces, ne font guère le poids devant la puissance de feu de votre force d'intervention.
Vous finissez par atteindre, au bout de deux heures, la passerelle du Rickenbacker, ou du moins, les portes d'accès : celles ci sont verouillés, et des tourelles sont déployés, ainsi qu'un contingent d'une bonne centaine de ces serviteurs sur le pied de guerre.

Prime Alpha a écrit:
Prime avait mal digérer la remarque de la Lady-capitaine. Un exemple ? Du courage ? Foncer dans une épave tête baisser n’est ni un exemple ni du courage. Encore une chance pour eux qu’elle soit là pour s’occuper des défenses automatiser. Parce qu’en dehors de Liebowitz personne d’autre qu’elle n’est plus à même de gérer ce genre de situation. Et Liebowitz n’est plus vraiment capable de se déplacer.

Elle en voulait du courage ? De l’exemplarité ? Parce qu’on a deux ou trois bénédictions allé hop on se permet des familiarités avec l’Adeptus Mechanicus ? On pense pouvoir donner des leçons de morale alors qu’on ne comprend même pas la technologie qu’on utilise, non-initié va ! Toujours les mêmes ces Von Razgriz ! Mille ans et toujours le même style, la même signature.

Aller zou on va lui montrer ce que c’est quand on oublie toutes les précautions d’usage ! J’espère que tu as un bon Anima de défense Rickenbacker parce que je vais te cramer tes circuits avant même qu’il est eu le temps de finir de se charger.

Et quoi maintenant ?

Prime mine bougonne venait de manquer de percuter le dos de Lonallyn. Elle jeta un regard sur le côté. Oui bon alors l’IA du vaisseau avait de bonne base. La passerelle serait dure d’accès… Tu parles !

Prime regarda sur les côtés. Elle ne prêtait aucune attention aux autres. Sa mauvaise humeur avait trouvé à se décharger. Elle visualisait les différents points d’accès repéré jusque là, croisa ses observations aux données de l’équipe de servo-crânes, cherchant à extrapoler où passer le réseau de communication du vaisseau… Par là ! Elle sorti son pistolet inferno et en le réglant sur le minimum découpa un panneau. Derrière le câble s’y trouvait. Modifiant le mode d’induction elle le fit sortir de sa gaine. Elle commença à le dépiauter avec son combitool, cherchant les fils de liaison rapide, ceux qui étaient prioritaires, ceux par lesquelles voyageaient les paquets de données… Ces fils là ! Fin et cassant comme des cheveux, transparent et chargé de lumière. Elle s’en saisit à pleine main. Activa son MIU en le couplant à la charge luminem. Voilà pour l’interface de communication. Action !

Presque instantanément, elle balaya les sécurités locales. Traversant les pare-feux. S’ouvrant des ports condamnés pour son usage exclusif. Surchargeant le système de défense de données incohérentes, saturant sa connexion pour en obtenir de la loss, puis calculant les moments où envoyer ses propres paquets de données pour qu’ils soient prioritaires.

«6 878 ms. Pfff… J’espère que le cogitator central sera plus intéressant, ces relais sont enfantins à by-passer. »

Elle relâcha sa poigne.

« Je vais faire venir un serviteur pour recharger mon capacitor. »

Les tourelles de défenses s’activaient déchargeant leurs projectiles sur les serviteurs de défenses du vaisseau situé justes en dessous d’elles.

albus a écrit:
Albus avait rengainé ses lames depuis un moment déjà.

Posté non loin de la Lady Capitaine, bras croisés, il attendait.

albus a écrit:
Citation :
Le Téméraire

Septima avait écouté attentivement le militaire durant son exposé.
Elle acquiesça en fin de discours, avant de retourner vers les quartiers de Navigation pour entretenir la chandelle mourante qu'était devenue la trace du Bonaventure.

Schneider retira sa casquette pour la passer sous son bras.

- Je vais retranscrire immédiatement vos découvertes dans le cadre d'un rapport en bonne et due forme, Capitaine Harkness, pour la suite des opérations, nous restons naturellement à vos ordres. Quels qu'ils soient.

L'officier claqua des talons et alla rédiger le rapport qu'il tiendrait à disposition du Réitre.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 7:58

Harkness a écrit:
Harkness regarda les membres se disperser et une heure plus tard, il fit irruption chez les Navigator et alla s'entretenir avec la Duchesse et Nylae.

"Bon, dans les jours qui viennent je vais tenter de trouver quelques informations sur Ordann fils. Si j'ai une info valable, on décarre sauf si Ex Cathedra se radine. Son trajet pourrait durer encore un mois ou plus. On va pas croupir ici de longue."

Après une nuit sans rêve, Harkness repartit sur la station spatiale, à la recherche des contacts les plus sordides et des informations les plus précises sur Ordann, sa psychologie et sa probable base de repli. Au pire, il faudrait courir après un fantôme nommé l'Orion dans les étendues. L'autre savait surement où le dégoter.

A moins qu'Ex Cathedra n'arrive rapidement.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

EX CATHEDRA
Trente secondes.
Un véritable Pandemonium se déclencha dans la grande salle pendant trente secondes, alors que les tourelles se déchainèrent sur les serviteurs de défense, et que ceux ci répliquèrent mécaniquement.
Il ne fallu que trente secondes pour que l'Anima du Rickenbacker contre-attaque sur ses réseaux de données, et repousse les ordres et les défenses de Prime, reprenant le contrôle.
Des klaxons se mirent à hurler : les couloirs menant à la passerelle sont en train d'être dépressurisés en urgence, dans un souffle glacial, les serviteurs en profitant pour passer à la contre attaque, avec le soutien des tourelles restantes.

TEMERAIRE
Une série de plaques de données est transmise en urgence à la passerelle du Téméraire, en provenance des services decryptages des opérateurs Vox, à destination du Capitaine et du Capitaine d'Armes.
"Messeigneurs, nous avons fini de décrypter et de vérifier l'innocuité d'une série de données que le Bonnaventure nous a transmis avant sa translation. Il s'agit du journal de bord complet de l'Orion qui nous a été transmis en haute compression cryptée, selon le code Razgriz. Nous avons examiné toutes ces données consciencieusement en milieu isolée : selon nos décanteurs de code, il n'y avait aucun code corrompu ou d'attaque via ce document, qui est authentique de surcroît. " fit le jeune adepte des Communications en apportant tout le paquet.

Harkness a écrit:
Harkness fut électrisé par l'annonce du jeune adepte, ses mains restèrent crispées aux accoudoirs de son fauteuil et par pur réflexe conditionné, il bondit en arrachant son trône que ses mains avaient refusé de lâcher.

Il poussa un hurlement rauque en piquant sur le petit homme en uniforme de subalterne, lui administra un magistral coup de tête avant de le bourrer de coup au sol.

La totalité de la passerelle le regardait terrifiée, subjugué par l'accès de violence brute, de fureur pure.

Le capitaine d'arme haletait rapidement au dessus du pauvre second adjoint des vox et augures qui gisait au sol parmi les tablettes de données. Celui-ci pleurait en saignant abondamment de son nez fracassé et essayant de bouger ses bras endoloris par la pluie de coup.

L'équipe de sécurité de la passerelle s'avançait déjà mais quand Harkness La Brute se releva et les toisa, ils reculèrent. Le regard de fureur les avait effrayé.

La Brute prit la carpette par le col, le leva à hauteur de taille et se dirigea vers le puit des coms, il fixa droit dans les yeux le chef de poste et lui susurra "promotion" avant de lui mettre une manchette de sa main libre sur l'occiput.

Le bruit fut immonde, du sang, des liquides céphaliques, de la cervelle et des esquilles d'os éclaboussèrent les parages immédiats. Le corps s'affaissa dans son fauteuil, le crane explosé et l'on entendait les dents grincer et les hommes et femmes de la passerelle renifler. Ils allaient pleurer. Harkness le savait.

Il posa le blessé au sol.

"Toi dit-il en pointant le second maître des vox, tu es le nouveau chef! Vous ne me cachez plus jamais un truc pareil! Compris! CET ABRUTI PAYE SA CONNERIE! Envoyez un message à la Duchesse, je la veux dessuite dans mon bureau! Capitaine, effacez son nom du rôle d'équipage, jetez ce débris aux ordures. Nihilus, regroupe les tablettes et lance leur analyse tactique, embarque Nylae au besoin."

Harkness rejoignit son poste lentement en toisant du regard une passerelle effrayée, voire terrorisée, le fier à bras bourru était vraiment la brute épaisse. Même les Reîtres présent avaient été surpris par l'accès de fureur.
Le dogue de la Lady Capitaine s'installa tranquillement à son bureau, en attendant la navigatrice en chef de ce rafiot.

albus a écrit:
Citation :
Le téméraire.

...Et La Duchesse arriva.
Mains dans le dos, elle considéra d'un oeil plissé les équipes médicales et celles de maintenance, respectivement retirer le corps du malheureux et nettoyer les traces du passage à tabac.
Tout cela sous la supervision du lieutenant Schneider, qui en avait vu d'autres.

Oh oui, les Navigators arborant sans la moindre gène un ramassis de quasi esclave privés d'identités se laissaient régulièrement aller à des actes autrement plus cruels, et trop souvent pour des prétextes beaucoup moins sérieux que celui qui avait poussé la brute à abattre sans modération sa colère sur l'infortuné messager.

Le lieutenant leva un bras en direction des spectateurs encore médusés et livides. Les officiers du pont étaient avant tout des tacticiens, des cerveaux plutôt que des muscles. Et ils n'avaient pas l'occasion de voir la guerre portées jusqu'à leur bottes. Une rencontre aussi soudaine et violente leur avait fait tutoyer le concept de terreur.

- Messieurs ! à vos postes ! lança l'agent de la Navis. Que cela serve de leçon à tout le monde, l'information doit être transmise en amont à vos supérieurs qui seuls décident de la célérité et du zèle avec lequel vous devez la traiter !

Combien êtes vous parier que Harkness a simplement signer le rapport mettant en avant les recherches sur ces transmissions sans même prendre le soin de le consulter ?
Klaus était persuadé que cet homme se surmenait, il voulait devenir un capitaine de navire digne de ce nom en dix fois moins de temps que les cadets de la Navy. il voulait rester le sonneur..ou le cogneur...peu importe des Reîtres. il voulait honorer l'héritage d'une légende parmi les siens.

Supervisant le nettoyage et invitant les subordonnés à se presser, il salua l'arrivée de la Navis primari de facto du Téméraire d'un signe de tète respectueux.

Septima avança jusqu'à se tenir contre la lourde table hololithique tactique du Téméraire, elle croisa les bras, et invita d'un geste du menton le capitaine d'arme à dire ce qui valait qu'on la dérange en urgence.

Harkness a écrit:
"Septima, un certains Ajax Ordann a trouvé malin de nous envoyer par message codé le livre de bord de l'Orion durant sa fuite de Scintilla. C'est gentil de sa part hein?! Bon, voilà ce que j'ai en tête voyons ce que vous en pensez. On négocie ce putain de livre de bord contre la position du Bonaventure ou d'Ajax Ordann et on lui met le grappin dessus. Énergétique le grappin."

albus a écrit:
Citation :
Le Téméraire.

- On négocie un livre de bord contre des informations sur le Bonaventure ?

Septima affaissa les épaules prise d'un vertige passager devant la proposition du militaire.

- Vous êtes transparent Harkness. Permettez moi de vous dire que ce navire à besoin d'un chef et nullement d'une brute épaisse qui fonce tète baissée en ne se préoccupant pas de ce qu'il piétinera.

Le Duchesse lança un regard mauvais sur la trace de sang qui maculait l'angle d'une dalle au sol.

- Ma proposition va vous sembler un peu folle, Harkness : mais nous devrions commencer par copier et lire ce livre de bord dans un premier temps. Ordann ne nous l'a pas communiqué pour rien. Et je suis prête à parier qu'il a laissé une trace pouvant mener à lui dans cet ouvrage...

Elle soupira.

- C'est un romantique, un homme de panache et un grand sensible de ce que j'ai pu en apprendre. Même si il quitte le girond de la petite Von Razgriz, il ne veut pas vivre de regrets. Il a volé ce navire, mais il avait un plan. Commençons par comprendre pourquoi il a fait ça, puis décidons de ce qu'il convient de faire. Tout le monde sait que vous en faites une affaire personnelle. Première mission confiée par la lady capitaine, un demi succès ou un bel échec... Le Postremo décédé. Difficile de le prendre bien. Mais gardons la tete froide : A tout hasard, les rumeurs indiquent que de grands pirates se réunissent en ce moment. J'ai appris qu'Ordann avait des lettres de noblesses parmi les pairs des princes du vide. Je ne connais pas assez les moeurs des pirates pour juger de ce qu'ils penseraient de ses exactions, mais je serai curieuse de savoir si nous ne pourrions pas profiter de cette conjonction miraculeuse pour nous entretenir avec des membres de sa famille afin d'en apprendre plus.

Elle se fendit d'un léger et sardonique sourire.

- Sauf si vous trouvez cela trop dangereux, bien sur.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Armes lourdes, détruisez moi ces tourelles, pour les autres, abbattez ces serviteurs ! Palsembleu, du nerf !"
Lonallyn agitait son drapeau bien haut pour qu'il soit visible malgré les tirs et les nuages de gaz s'échappant vers le Vide, tirant dans le tas des adversaires devant elle, ayant vu, à son grand regret, que les tourelles resistaient bien trop à son pistolet laser.
"Magos, Votre initiative fut fort à propos. Pourriez vous tentez de renouveller votre exploit, ou à defaut, de mettre ces tourelles hors de combat ? "

Harkness a écrit:
Septima, pas la peine de prendre des gants, vous êtes ici parce que votre avis compte. Je ne suis pas un capitaine du vide. Ca viendra mais j'en suis pas encore. Votre idée vaut le coup mais les hommes sont entrain d'analyser les tablettes. Le rapport viendra. Le geste d'Ordann c'est du "On se quitte bon amis hein, voilà les infos de première bourre." Quelle connerie, si un putain de vaisseau de la flotte a enregistré ça... Puis la réputation de merde. Scintilla a vraiment pas été un bon coup pour la Dynastie von Razgriz, pas besoin d'avoir la tronche pleine comme Tancrace pour s'en rendre compte. Quand à mon idée, seul la fin compte. Si on passe par une réunion de pirate, ça peut se faire aussi. On peut se faire un nom rapidos dans le secteur mais qui va négocier avec eux? Moi je durerai pas 10 minutes en leur sortant des conneries et faire les gros yeux, ça marche pas à tous les coups. Ca partirai en couille et il y aurai beaucoup moins de pirates pour les 10 ou 15 prochaines années. En gros, vous voulez pas vous charger de ça?"

Prime Alpha a écrit:
"Exploit ?"
...
"Euh... [size=50]oui madame.[/size]"

Prime ramena a elle le câble et "replongea" dans l'architecture du vaisseau. Les secondes s'écoulèrent, Prime immobile, le chaos autour.

Code:
Communication vox-comm officier sécurisé - destinataire :

Madame.

L'esprit des cogitators du Rickenbacker demande un cessez le feu. Il semble qu'il tente de contenir quelque chosesde non-identifié dans l'enceinte du Von Braun. L'esprit de la machine m'a semblait assez paniqué et je n'ai pas eu accès aux données nécessaire à l'évaluation de la menace.

Je peux l'isoler du reste du vaisseau, tout comme je peux prendre le contrôle des tourelles automatisées. Mais je vous demande de bien vouloir dans un premier temps ordonner le cessez-le-feu. Cela me laissera du temps pour finir de classifier cet esprit de la machine et de déterminer s'il est hérétique ou non.

De plus, l'état du Von Braun et son aspect de confinement me semble devoir nécessité une investigation poussée. Veuillez me faire connaitre votre réponse sans délais. Merci.

Piéce-jointe : copie de la conversation avec l'esprit des Cogitators du Rickenbacker. Accréditation exceptionnel accorder pour lecture seule et unique. Archive consultable à posteriori sur demande du Magos Primari Liebowitz.

PS : Sa Techna-lingua est un peu binaire mais reste très compréhensible.

Spoiler:

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Compris. A toute les troupes, reculez, et cesser le feu ! Profitez en pour rappatrier nos blessés et nos pertes, et formez un périmètre défensif. Tenez moi ses serviteurs à l'oeil !"
Elle prit sa vox et demanda une communication avec Ex Cathedra.
"Armez les macro-canons et faites préparez nos escadres de bombardiers. restez sur le qui-vive et préparez vous à purger ces épaves à mon signal.
Magos, je veux en savoir plus sur cette menace."
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:03

albus a écrit:
Citation :
Le téméraire.

- Une navigator à la tête d'un vaisseau de Mercenaires ? J'en doute, Harkness. Ça manquerait singulièrement de crédibilité.

Elle se tourna vers Schneider.

- Klaus fera l'affaire, il peut mener ça de front. Ou non. En tout cas, si nous envisageons de rencontrer ces hommes, je préfère être claire et franche. Ils ont survécu à la Marine Impériale et l'Arbites. Ils tiennent en échec nos plus prestigieuses institutions... Ils vivent de pillage, fomentent avec les Xenos et se sont rendus coupables d'un nombre incalculable d'hérésies en se mettant au ban de la société impériale. Ne vous trompez pas Harkness, j'ai foi en votre assurance et en votre force, mais je ne me fais pas d'illusions, si Schneider échoue ou si vous commettez une folie, vous n'emporterez rien de plus que des regrets dans l'aventure : ils sont plus puissants que nous.

La Duchesse s'éloigna du rebord de table.

- Faites moi connaitre les résultats de l'analyse des données du journal de bord quand ils seront disponibles. Voyez avec vos hommes comment entreprendre la première part des négociations avec les princes du vide et...

Elle regarda de nouveau les officiers encore sous le choc de la violence du capitaine d'arme.

- ...Soyez un amour : cessez de tuer le petit personnel.

Prime Alpha a écrit:
Les tourelles du Rickenbacker s'étaient tue.
Les serviteurs du Rickenbacker s'étaient figer.
Prime était immobile.

Une heure.

De silence entrecoupait du bruit des hommes et des femmes de l'Ex Cathedra.

Une heure.

De silence dans la mystique de l'adeptus mechanicus.

Prime s'anima avec raideur, se tournant vers Lonallyn pour s'adresser à elle par vox-comm.

Code:
Madame. L'esprit du cogitators du Rickenbacker, s'étant identifié comme XERXES, de l'UNN, autorise une délégation non escorté militairement à pénétrer la passerelle. Il se peut que nous ayons un problème de machine démon avec le Von Braun. Le Rickenbacker semble ne pas être contaminé mais seul l'auscultation direct de ses cogitators et l'accès à l'ensemble de ses systèmes de surveillance interne pourra me permettre de le déterminer de façon sûr. Le Magos Primari fait valoir l'accord entre l'adeptus mechanicus et la famille Von Razgriz pour signifier l'intérêt hautement prioritaire du matériel archéotechnologique à bord de ses deux vaisseaux. L'adeptus mechanicus souhaite les récupérer intacts et procéder à tout traitement qu'il jugera nécessaire.

Harkness a écrit:
Tout pour te plaire Duchesse...

Harkness avait laché son sarcasme sans même y penser, par réflexe.

Deux heures plus tard, il avait rejoint Nihilus dans la salle tactique située entre ses quartiers et la passerelle. La une demi douzaine de gars épluchaient tranquillement les tablettes de données. Harkness s'installa et prit la dernière année et se lança dans la lecture basique des lignes et des lignes d'information.

Il lui fallut un moment pour interrompre sa lecture. Il ne saisissais pas tout... Il reprit en reliant occurence et personne. Non ça collait. Position et activité. Ca avait l'air de coller. Puis...

Harkness n'avait jamais été un "intellectuel", la seule "scholam" qu'il avait fréquenté avait disparue dans une forêt pourrie très loin d'ici. Mais il avait la sagesse populaire.

Bingo!

"Nylae, je veux te voir rapido dans la salle tactique. J'ai levé un lièvre dans le livre de bord. Ramène le Capitaine aussi."

Nihilus lisait comme Harkness, par dessus son épaule, une opération de transbordement dans l'aethyr. Le genre de truc vraiment louche...

Citation :
Merci ô glorieux Maître pour les jets, voici les infos pour Nylae:
les évenements de chargement/Déchargement. les accusés de livraison déconnent et sont pleins d'incohérence. Certains sont notés alors que le vaisseau se trouve même dans l'Aethyr.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
On peut faire beaucoup de choses en une heure.
Faire évacuer les blessés, et organiser les forces restantes pour prendre d'assaut la passerelle si besoin, ou évacuer les lieux promptement si nécessaire.
Faire rapatrier en urgence l'Hetman Kovalsky a bord d'Ex Cathedra, qu'elle soit décontaminée, vérifiée de près par les services de bord pour vérifier l'absence de corruption... et qu'elle prenne place au plus vite sa place à son poste.
Faire venir Babur le Dévoreur à bord d'une navette pour qu'il examine les vaisseaux de l'extérieur avec ses pouvoirs, et qu'il vienne à bord si nécessaire, pour déterminer si une menace psychique se trouvait à bord.
Faire venir à bord également des explosifs. Des tonnes d'explosifs...

Lonallyn répondit à la transmission vox de Prime par le même canal.
"Et ce Xerxes, ne serait-il pas une Abominable Intelligence également ? Récupérer ces vaisseaux intacts, je veux bien, mais à condition que le danger de corruption soit quasi nul et maitrisable. En tant que Pair de l'Imperium, je ne peux mettre en danger les âmes de mon équipage et un secteur entier en laissant échapper je ne sais quel horreur inconnu de ces épaves.
Ce Xerxes semble craindre quelque chose à bord du vaisseau soeur. Essayer de déterminer en priorité quelle est cette menace. Je présumes que vous vous rendrez à bord de cette passerelle, qui vous faut-il donc pour vous accompagner ?'

Prime Alpha a écrit:
Code:
Les subtilités concernant le statut de XERXES ne regarde pour l'instant que l'adeptus mechanicus. Son état ne peut être statufier sans analyse direct. Je ne souhaite pas d'escorte particulière hormis celle de mes paires, si vous souhaitez m'adjoindre un officier externe de l'Adeptus je ne vois pas de problème. Nous pourrons rester en liaison vox permanente si vous le souhaitez, je peux vous aménager un canal direct et sécurisé. Pour ce qui est du danger de corruption il semble actuellement être déjà maîtrisé par l'esprit du Rickenbacker, tant que nous n'altérons pas l'équilibre plus avant il ne semble pas y avoir de risque. En tout logique si nous faisons pencher l'équilibre du côté du Rickenbacker alors nous serons en mesure non seulement de contenir la corruption mais aussi de l'hérédatiquer. Dans tout les cas la décision finale vous reviendra Lady-Capitaine, car votre famille est une précieuse alliée de l'Adeptus Mechanicus.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Une escorte du mechanicus me parait convenir, si vous avez besoin d'autres experts pour vérifier le niveau de menace... peut être un astropathe ?
Faites donc, et je souhaites effectivement un canal sécurisée. Je tiens à vous informer que si jamais la situation devenait dangereuse ou contraire aux dogmes du Mechanicus et aux édits de l'Imperium, j'ai fait préparé Ex Cathedra déjà pour cette éventualité."

Katje von Tödt a écrit:
Globalement, mis a part les quelques bléssés par-ci par-là, on pouvait considérer que l'exploration du vaisseau se passait bien. Enfin, bien. Mis à part la nouvelle que quelque chose d'horrible se passait dans l'autre, le piège visible comme le nez au millieu de la figure (elle l'aurais tendu et tenté, en tout cas) qui risquait de les priver de toute une partie du méchanicus de bord, et non des moindres. La tendance du méchanicus à croire que tout est sa posséssion. Et même si certaines lois le disent, elle ne sont valables que là où ils sont capables de les faire appliquer.

Au son de la tentative de dépréssurisation, elle et toutes les troupes qu'elle avait pris le temps de former avaient enclenché leurs bottes magnétiques. Avec la combinaison hermétique de survie, c'était l'objet le plus important en combat spatial. Sans elles, vous n'êtes qu'un débris qui flotte, comme tant d'autres. Heureusement, la tentative n'avait pas été poursuivie et le vaisseau avait accepté de négocier. A se demander comment il avait encore assez d'énergie pour cela après tant de temps. Sûrement une archéotech millénaire valant une fortune.

Dans tous les cas, ça n'était pas de son ressort. Aucun moyen d'influer, et pas de combat dans les minutes ... heures qui suivent. Elle attendit donc patiement les ordres de la capitaine, maitenant les troupes sur le qui-vive.

albus a écrit:
Citation :
Le Téméraire.

Nylae s'installa à la table tactique pour prendre connaissance des données décryptées par l'équipage.
Son Oeil Véritable s'intensifia. Il est beaucoup plus aisé de lire une aura d'individu que de lire les données d'une tablette hololithique.

Elle constata à l'instar de son Capitaine que le livre de bord répertoriait des anomalies manifestes.
Elle glissait le bout d'un doigt fragile sur l'écran de la tablette pour suivre les lignes.

- Quel intérêt de répertorier des données à l'évidence totalement fausses dans le livre de bord de ce navire ? Si L'arbites ou les autorités de la Marine tombent dessus, elles relèveront immédiatement les anomalies.

Elle se forçait toujours à parler en bas gothique quand elle était avec harkness.
Elle posa sa joue sur son poing fermé, songeuse.

- J'essaie de comprendre pourquoi le capitaine aurait fait ça, et la manière dont nous pourrions nous en servir contre l'Orion...Nous pourrions livrer ces données à la marine locale afin qu'elle délivre un ordre d'arrestation contre lui. Mais le vaisseau doit déjà être répertorié comme volé depuis son départ de Scintilla. A quoi bon ajouter une infraction quelconque ?
Monsieur Ordann voulait-il nous démontrer qu'il volait un navire loin d'être irréprochable pour se donner bonne conscience ?
- Vous avez vérifié ces points d'accostage connus dans la frontière de koronus et du calice ?

Nylae se tourna vers Septima. La Duchesse fixait les deux Réîtres en plissant les yeux :

- J'avais dit de me prévenir quand ce livre serait prêt.

Sans attendre de réponse, elle continua :

- Les petites malversations des meneurs de l'Orion ne me paraissent pas pertinentes, à brûle pourpoint, ce qui m’intéresse, c'est de trouver les endroits où il possède une légitimité. Les endroits où son nouvel équipage n'aura pas à dissimuler sa propre identité pour ravitailler. Où la simple identification de l'Orion sera reprise dans des registres. Donc, ces points d'ancrage habituels. Même si il s’agit de lieu de contrebande.
Vérifiez les corrélations de dates d'accostage et de livraison aussi. Si les points d'anomalie de livraison dans l'Aethyr sont des coordonnées de sorties pour gérer du trafic quelconque avec des contrebandiers, nous pouvons peut être déterminer des dates fixes de présence des contrebandiers en question sur ces points. Et nous pourrions nous en servir.

La Duchesse mains dans le dos attendit que l'on procède selon ses instructions.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Citation :
Babur, si tu as le temps de passer sur le fofo, et si tu souhaites t'aventurer sur l'épave du Rickenbacker, Prime serait ravi que ça soit toi qui l'accompagne et non un simple astropathe. En attendant, je met un des choristes en PNJ.
RICKENBACKER
Il fallu un certain temps pour regrouper l'escorte du mechanicus, et notamment faire venir un astropathe pour vérifier l'intégrité psychique de la passerelle.
Enfin, le groupe fut prêt, et XERXES leur ouvrit les sas d'accès à la passerelle. Glaciale, couverte de givre, celle ci était étrange selon les standards imperiaux : pleine d'espace, dépouillé, et fortement eclairée. La Baie vers l'extérieur était couverte par un épais blindage, cachant donc la vue sur l'extérieur.
Les sièges des postes de commande étaient vides. Devant le trône de commande principal, se trouvait un générateur d'image hololithique ou apparaissait le visage de XERXES en trois dimensions.

TEMERAIRE
Les données anormales du livre de bord étaient des données cachés, ayant nécessité un long travail des décanteurs de codes. Un examen standard par l'Adminstratum n'eusse rien révélé, mais vous avez reçu le document original, et feu le chef des communications du Téméraire, lors de son examen, avait réussi à trouver la clef caché dissimulant ces informations.
En terme de points d'ancrage usuels, vous notez des arrêts fréquents à Scintilla, Castel, et des coordonnées inconnues au sein de l'Expansion de Koronus.

Tancrace a écrit:
Tancrace prenait mentalement note de tout ce qu'il voyait et entendait sur le Rickenbacker. Il commencerait à rédiger un compte-rendu détaillé de leur expédition dès son retour sur Ex Cathedra. En attendant, tout était comme gravé dans son implant mémoriel, venant améliorer la mémoire déjà prodigieuse du Chancelier.

En plus de l'intérêt purement culturel, une autre donnée venait s'incruster dans le crâne de Tancrace. Une donnée chiffrée. Les tourelles et les singes psykers n'étaient que de peu d'intérêt... encore qu'il faudrait quand même en ramener quelques spécimens pour analyse, mais ce... cet esprit de la machine, ce XERXES, semblait extrêmement évolué à en juger par les interactions que cette chose avait avec Prime Alpha.

"-Révérée Magos Prime Alpha, j'ai une question d'ordre purement... technique. Serait-il possible, avec les moyens considérables qui sont les vôtres... d'extraire ce XERXES de cette épave? Je suis bien conscient du problème éthique, déontologique et religieux que cela entraîne, et je viendrais moi-même faire des offrandes considérables sur l'autel de l'Omnimessie d'Ex Cathedra pour n'avoir que suggérer cette possibilité, mais je me pose avant tout la question: si cette chose tombait entre de mauvaises mains? Il vaudrait toujours mieux que nous en soyons les gardiens, n'est-ce pas?"
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:06

Prime Alpha a écrit:
A la suggestion du chancelier Prime resta bouche bée. L'équipe du Mechanicus se retourna en monobloc vers le chancelier. Wasili posa une méchadentrite sur l'épaule de Prime qui restait visiblement estomaqué par la remarque du chancelier afin de la débugger et la faire partir vers la passerelle. L'électroprêtresse fit jaillir de petits éclairs entre ses doigts accompagnés d'un "Dernier avertissement au sujet de technologie dont vous ne devez rien entendre pour votre sécurité." La petite troupe se mit en route, attrapant l'astropathe pour l'amener sur la passerelle.

...

BONJOUR.

L'immense voix synthétiser venait de casser un silence sans doute pluri-millénaires.
Prime prise de cours lacah un misérable "[size=50]bonjour[/size]". Devant l'immense représentation de Xerxes Wasili lâcha un : "Bon on fait quoi ?"

Micha : "Fichtrement aucune idée. Prime ?
Prime : "Je vais voir ce que Xerxes nous permet d'explorer et fournir une analyse complète. J'ai déjà une paire de piste en liens avec le journal de bord du Rickenbacker et du Von Braun."
Micha : "Et on sert à quoi la-dedans ?"
Wasili : "Je déploie le matériel en attendant."
Prime : "Bon Xerxes, à nous deux."
Micha : "Et toi l'astropathe... Tu ne parles de ça à personnes... Oh des petits fours. Prime il y a un réplicateur !"
Prime : "hein... oui... Oh !"
Micha : "J'analyse, répertorie, copie. Protocole de collecte de données en cours."

Prime ouvrit la communication avec Lonallyn.
Code:
Madame, la communication est établie nous allons commencer.

Visiblement Xerxes dispose d'une interface visuel assez perturbante... Je vais principalement usé de ses commandes d'interfaces manuels et vocales pour éviter d'avoir à me connecter directement à lui.

Il semble peu hostile et ne semble pas vouloir nous prendre en traitre pour le moment. Il a fait monter de la nourriture et de l'eau, qui d'après les analyses du Mago Micha sont comestibles. Ce vaisseau est équipé de merveilles archéotechnologiques. L'option de sa destruction est de moins en moins envisageable.

Prime s'installa sur le fauteuil

+++
Requête : Demande d'accès aux dossiers d'équipages du Rickenbacker.
FAIT : ACCÈS LIMITE ACCORDE.
+++

Micha passa la passerelle au crible, prennant des pix de tous les appareils sous toutes les soudures. Wasili installa un relais vox et cogigator d'exploration portable et s'activa à prendre contact avec Liebowitz. Prime pianotait délicatement et assez lentement sur l'interface manuel, visiblement peu habitué à ce genre d'exercice.

Code:
Madame, une solution logique nous permettrais de prendre possession du Rickenbacker. Je n'ai hélas pas les compétences en la matière pour la mettre en application.

Il s'avère que la programmation de Xerxes lui impose un certain nombre de limitation. Les membres de l'UNN qui l'ont conçu l'ont aussi pourvu de sécurité et routine afin d'éviter qu'il ne se retourne contre l'équipage. J'ai élaboré un certain nombre de scénarios dans l'optique de prendre le contrôle de Xerxes.

Si je deviens membre de l'équipage du Rickenbacker il sera obliger de m'obéir en toute chose et je pourrais consulter l'intégralité des données contenus dans le Rickenbacker.

Seulement j'ai eu beau chercher le seul moyen pour valider ce scénario est de lui faire parvenir un document ainsi qu'un signal particulier provenant de Terra. Seulement les documents sont marqué numériquement et je n'ai pas de connaissance en cryptographie et falsification de données nécessaire à la création d'un vrai-faux que je pourrais intégrer à la base de donnée du Rickenbacker.

Nous pouvons envoyer le signal depuis Ex Cathedra et le faire parvenir comme provenant de Terra, mais il manquera toujours le document.

Une analyse logique quant aux assertions de votre Chancelier, ainsi que les informations contenus dans son dossier, tend à me faire penser qu'il pourrait avoir les connaissances nécessaires à ce genre de chose. Je vais lui faire suivre des exemples en provenance des archives du Rickenbacker. Pourriez vous lui demander de voir s'il peut me fournir ce document et alors de me le faire parvenir sur la passerelle du Rickenbacker. Néanmoins il faut savoir que ce vrai-faux doit être parfait en tout point, sinon Xerxes risque de retourner de nouveau les défenses du Rickenbacker contre nous.

L'analyse des données des journaux de bords me permettent de classifié la menace du Von Braun comme une technologie dangereuse car non maîtrise, potentiellement à détruire. Les recommandations de Xerxes quant à la méthode pour la gérer tient de ses propres limitations. L'adeptus Mechanicus n'ayant pas ces limitations est tout à fait à même d'éliminer cette menace.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Je prends bonne note de vos remarques, et vais transmettre vos désidératas au Chancelier pour qu'il vous prépare ces documents au plus vite.
En faisant un signe de tête à Tancrace.
" Quels sont les solutions offertes par ce Xerxes pour détruire et maintenir en quarantaine la menace sur le Von Braun ? Regardez egalement quels proccédures sont nécessaires pour détacher le Von Braun et le Rickenbacker si jamais le pire devait survenir."

Tancrace a écrit:
Le Chancelier joignit ses mains devant son visage, avant d'y enfouir son nez et sa bouche. C'était un geste symbole d'une intense réflexion chez lui. Il retira ses mains et demanda à Lonallyn:

"-Avant toute chose, dites à la Magos Prime de demander à Xerxès sa date de mise en fonctionnement, celle du décollage du vaisseau, le but de sa mission et surtout s'il sait en quelle année nous nous trouvons. J'aviserai en fonction de ses réponses mais je dois vous avertir: ma connaissance de cette période est on ne peut plus lacunaire, je ne suis pas un expert. Il y a de grandes chances que ce plan échoue."

Citation :
Sa date de mise en fonctionnement est le 6 februarus 283M03 (2283), le décollage le 24 Quintilis de la même année, et pour la date, lui pense être le 27 Augustus 815M41, alors que vos calculs penchent pour le 31 Augustus pour le moment, mais on sait jamais, avec le Warp...

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

XERXES semble ignorer complétement la balise impériale plantée au milieu de sa passerelle, ayant déterminer qu'elle ne contenait aucun explosif. Légalement, pour l'Imperium, le Rickenbacker est dorénavant une épave appartenant aux Razgriz.
Pendant ce temps, le poste Astro-navigation à bord d'Ex Cathedra a fini ses travaux de computations et ses calculs. En effet, la date du jour est bien le 31 Augustus, et la position du croiseur est connue. Les Navis ont de même quasi achevés leurs propres calculs. Vous n'êtes qu'à une trentaine d'années lumières de Port-l'Errance, soit à peine une journée ou deux dans l'Aethyr si Ex Cathedra navigue à sa vitesse usuelle dans l'Aethyr.
Les capteurs et les astropathes n'ont détectés aucun signe d'Erasmus Haarlock et de son vaisseau pour le moment.
Soudain, alors que Tancrace était occupé à travailler sur ses faux, XERXES déclenche une série d'alarmes. Il a visiblement appris le Haut Gothique, avec une rapidité surprenante.
Code:
ALERTE DE NIVEAU 6, ALERTE DE NIVEAU 6. LES FORCES DE BLOCUS DES REACTEURS SUPRALUMINIQUES SUR LE VON BRAUN SUBISSENT UN ASSAUT MAJEUR. PROBABILITE DE LA PRISE DE CONTROLE DES REACTEURS SUPRALUMINIQUES AVEC LES FORCES ACTUELLES : 73,21%. EN L'ABSENCE DE RENFORTS, IL DEVIENT NECESSAIRE D'ACTIVER L'AUTODESTRUCTION DU RICKENBACKER ET DU VON BRAUN.

Prime Alpha a écrit:
Wasili venait de finir de déployer la balise de réclamation quand Xerxes annonça son idée surprenante pour gérer la situation.

- Prime tu fais un truc là ?
- euuuuh... Xerxes ?

Prime replongea dans l'interface des cogitators. Wasili commença a ranger le matériel, pour le moment il n'y avait pas de compte à rebours mais autant être près au bon moment.

Code:
Canal privée - destinataire Tancrace le Voyageur : Chancelier ? J'aurais vraiment besoin de ce document au plus vite, cela changerais notre situation. Sans vouloir vous commander.

Code:
Canal officier publique - Destinataire Lady-capitaine et autres officiers : Madame, Xerxès est d'accord pour suspendre l'auto-destruction. Je l'ai menacé de le désactiver s'il ne coupe pas la séquence d'autodestruction et il a conclu que ce serait encore pire pour nous s'il ne pouvait plus gérer les défenses du Rickenbacker. Le meilleur moyen de gérer la crise actuel est qu'une équipe pénètre la passerelle du Von Braun et qu'elle détruise son cogitator principale. Je préconise une arme de type fuseur. En effet l'Esprit du Von Braun est corrompu est doit être effacer. Son support actuel est en toute logique le cogitator principale du Von Braun.

albus a écrit:
Placide, flegmatique, voir indifférent, l'assassin restait debout non loin de sa protégée.
Il reçut à l'instar des officiers présents les recommandations de la vestale du Mechanicus.

Il appuya un regard léger sur sa demande, et anticipa par avance, les initiatives de la lady capitaine.

Il s'approcha donc d'elle, sans perdre un sourire confiant et quelque peu rassurant :

- Dame Von Razgriz, il apparait désormais évident que la situation pourrait dramatiquement se compliquer dans les minutes à venir. Si j'ai toute confiance en la plénipotentiaire de l'Ordre de Mars, il me semble que votre présence n'est plus impérative sur ce navire depuis que votre drapeau flotte sur sa passerelle.

Il prit un instant pour ajuster le gant de sa tenue.

- Je vous suggère donc de quitter le Rickenbauer avec une garde minimale pour rejoindre la passerelle d'Ex Cathedra et de diriger les opérations depuis un endroit sûr à l’abri des esprits de la machine corrompus et des explosions salvatrices. La commissaire de bord, ses hommes ainsi que les agents répurgateurs du seigneur Tancrace devraient venir à bout des machineries maudites. Si vous le suggérez, je peux vous servir d'agent sur place pour tout ordre de votre convenance qu'il conviendrait de prendre en urgence et sans hésitation.

Le suivant d'Athénais croisa les bras, sans se faire trop d'illusions.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Reçu, nous allons mettre cela en place. Toutefois, demandez à XERXES de nous indiquez la route la plus rapide pour aller sur place, toute les données disponibles sur les forces adverses en présence... Et pourquoi il estime nécessaire d'activer l'autodestruction si il perd le contrôle des réacteurs supraluminiques. Nous devrions sans doute envoyer des forces defendre ledit point."
Elle se tourna vers l'assassin.
"En temps normal, cela serait une excellente suggestion, mais je crains que cela ne soit pas possible. Nos émissaires du mechanicus sont forts occupés ici, or, nous aurons besoin de quelqu'un connaissant les objets archéotechnologiques pour déterminer les menaces et les cibles sur place. Et puis, nous allons sur la passerelle du Von Braun, c'est l'occasion d'y laisser une petite sonde de réclamation. En avant messieurs ! Le combat et la richesse nous attendent !"

albus a écrit:
- Bien, votre grâce.

Il recula pour se retrouver à nouveau légèrement en retrait, sans se départir de son sourire.

Katje von Tödt a écrit:
Katje était stoïque depuis plusieurs heures, ralant sur les différents membres de l'expédition pour qu'ils restent allertes malgrès l'attente. Elle avait donné des consignes précises au pont d'envol de l'ex cathedra, afin que les troupes restantes soient prètes à partir au moindre signal. A la réception du message vox de prime, et après avoir tranquillement laissé l'assassin et la capitaine parler, elle se permit d'intervenir.

"Je doute que la passerelle soit plus simple à atteindre ici que depuis l'extérieur du navire avec des charges à fusion madame. Pour quoi faire le chemin a pied alors que le vaisseau est immobile, sûrement déjà dépréssurisé et que ses couloirs doivent grouiller de défences automatisées ?"

Elle pris un instant pour envoyer à ex-cathedra une demande de stock pour des mines à fusion et des charges de démolitions pour creuser le blindage de la passerelle adverse.

"Celà peut vous paraitre osé, voir fou, mais nous aurons sûrement moins de pertes ainsi qu'en devant prendre couloir par couloir le chemin."

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

*RICKENBACKER*
XERXES semble avoir entendu les questions de Lonallyn, et répond directement.
Code:

LES REACTEURS SUPRA-LUMINIQUES GAELLER- FONCTIONNENT PAR L'ALTERATION DU MONDE REELLE. L'ENNEMI DANS SON MODE DEGENEREE EN PROFITERAIT POUR ALTERER LA REALITE A SON IMAGE ET A TERME, PRENDRAIT LE CONTROLE DE LA GALAXIE. NOUS DEVONS EMPECHER CELA.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:09

"Lonallyn Von Razgriz"

Une excellente suggestion, colonnelle. Qu'on forme toutefois deux équipes : une pour les réacteurset l'autre pour la passerelle.
Par ailleurs, Xerxes, pouvez vous détachez le Rickenbacker du Von braun ? si notre opération échoue, nous entamerons un bombardement en masse du Von Braun pour son entière destruction.


"Katje von Tödt"

"A vos ordres madame."

Katje transmit les ordres, et envoya toutes les forces en présence vers les réacteurs, ils seraint les plus vite sur place. Elle demanda l'embarquement des forces déjà prètes sur l'ex cathedra pour venir chercher les officiers qui mèneraient l'assaut sur la passerelle depuis l'extérieur, avec suffisement de charges à fusion et de mines pour creuser une entrée viable. Tout en faisant cela, elle se retira vers leur point d'arriver pour monter à bord d'un des transports en route vers leur position. Tous devraient porter des armures présurisée, sous peine de mourrir pendant la manoeuvre, chose qu'elle avait aussi pris le temps de préciser.

"Le Maître du Jeu"

XERXES fait tout son possible pour aider l'assaut imminent et l'envoi de renforts vers les réacteurs supraluminiques du Von Braun. Il ne reste plus que les tourelles sur la passerelle du Rickenbacker pour sa propre défense, si ce n'est quelques serviteurs protocolaires.
Ceux ci viennent apporter aux membres du mechanicus, à Katje et à Lonallyn les plans de la passerelles, les backdoors en dur permettant de forcer l'ouverture des sas et de prendre les contrôles des commandes
- visiblement, le Rickenbacker était conçu pour surveiller le Von Braun et en prendre le contrôle si cela tournait mal-, incluant le sas d'accès de secours le plus proche de la passerelle pour un débarquement rapide, de même pour accéder aux réacteurs.
Il envoit également des informations sur les forces ennemies potentielles : des choses bipèdes, mi organiques mi machines, projetant avec force un puissant acide, et d'une force et d'une résilience colossale; des araignées de toutes tailles, rapides, agiles, et aux mandibules accérées, certaines fonctionnant par nuées d'insectes dévoreurs.
Beaucoup d'être de chairs, de sangs et de crocs.

Les réacteurs supraluminiques sont enfermés dans un bunker dodacaédrique protégé par deux accès renforcées et blindées, celle ci subissant actuellement un assaut en règle, les forces de XERXES tenant encore, mais pouvant flancher sous le nombre à tout moment.
D'après les données techniques de l'Animus, le réacteur fonctionne en puisant l'énergie d'un certain liquide instable et hautement réactif, pour accéder à une dimension parallèle, et de cette dimension, altérer le réel autour du vaisseau pour dépasser la vitesse de la lumière. Un modèle avancé des réplicateurs de matières des deux vaisseaux, qui fonctionnent sur le courant électrique pour créer de la matière ex nihilo a volonté.
L'Adversaire a déjà détourné ses réplicateurs sur le Von Braun pour obtenir un flux constant de troupes, obligeant XERXES a faire de même. Si l'adversaire prenait le contrôle des réacteurs, ilpourrait lui faire reprendre son fonctionnement normal - créer le carburant ex nihilo, et altérer la réalité autour du vaisseau... Selon ses envies, à l'infini, passant outre les codages et algorithmes très précis et les gardes fous des animas des réacteurs.


"albus"

L'Assassin se pencha sur les plans.

Il semblait suivre du doigt une trajectoire.

Il se tourna vers les officiers, un sourire enfantin aux lèvres tandis qu'on débutait la liste d'horreurs qui laisseraient probablement autant de stigmates physiques que psychologiques chez les soldats qui s’apprêtaient à pénétrer l'enfer du Von braun.

- Je manque de connaissance en la matière, mais j'aimerai que vous me disiez précisément ce que je dois frapper, le chemin pour y parvenir et avec quelle arme.

La demande s'adressait à tout le monde.

"Lonallyn Von Razgriz"

"Toute cible d'opportunités à mes côtés, avec ce que vous estimez le plus efficace ou ce que vous avez à portée de main, à l'image du combat jusqu'à cette passerelle. A la rigueur, vous pourriez essayer d'être parmi notre avant garde sur la passerelle du Von Braun, pour confirmer que les plans de XERXES sont valides - je présumes que notre adversaire a modifié les plans des lieux en trente siècles- et reperer les cogitateurs principaux de l'Abominable Intelligence pour que nous puissions la cibler. Sauriez vous vous infiltrer sur place pour installer des explosifs le cas échéant ?
quittant Albus pour se tourner ensuite vers Katje. "Et avons nous des spécialistes de l'infiltration et de la démolition capable de cette tâche, pour l'assister  ? "

"Katje von Tödt"

Katje était à la baie d'accostage, en train d'embarquer dans un des transports lourds, auquels elle avait donné instruction de voller toutes portes ouvertes. Les bottes magnetiques en position de sécurité, bien rivées au sol métalique de l'appareil, il n'y avais aucun risque de "chutter" - si tant est que l'on puisse chutter dans un espace où le concept de dessus-dessous n'a pas cour - et elle appréciait la vue. Il faut dire que les deux vaisseaux collés l'un à l'autre et leur architecture pré-impériale valait le coup d'oeil. En en jettant un dérrière elle, elle avisa une caisse de charges à fusion stockée au fond du compartiment passager, et attaché pour qu'elles ne se déclenchent pas malencontreusement durant le vol. Elle éspéra qu'ils auraient assez d'explosifs pour pouvoir rentrer. Elle n'avait pas de doute quand aux munitions ou aux réserves d'air, mais si les explosifs venaient à faire défaut, il n'y aurait aucun moyen de rentrer : on ne peut pas utiliser de fuseur dans le vide, car on ne peut surchauffer un air qui n'est pas présent.

Le dome de la passerelle se rapprochait assez vite, elle pensait avoir calculé juste en estimant qu'il seraitplus rapide de passer par l'extérieur.

Citation :
OOC : fin du post ici si des défenses du von braun nous tirent dessus, car il faudra intercaler un peu de destruction de DCA Very Happy

Les transports stoppèrent leur vol à un mètre au dessus de la carcasse recouvrant la passerelle de commandement de l'imposant vaisseau. Katje fit débarquer à tous les explosifs, mais mit plusieurs charges de démolition de coté pour en finir avec le cogitator principal. Les explosifs à fusion furent disposés en cercle pour découper le toit de la passerelle. Cela en faisait une sacrée quantitée ! Si il restait quelque chose de vivant sur la passerelle, il avait toute les chances du monde d'être cuit comme dans un four à cause du dégagement de chaleur. Une chance pour elle et ses hommes qu'ils soient du bon cot de la tête explosive.

"Mise à feu dans trente secondes, éloignez vous tous !"

Après le court appel vox, elle se mis à distance respectable sans pour autant trop se cacher : les charges à fusion ne font pas d'explosion à proprement parler, seulement un pic de chaleur intense destiné à percer les alliages des blindages, et à cuire tout ce qui se trouve à l'intérieur. Une méthode plutôt éfficace de se débarasser d'un blindé, ou d'entrer dans un endroits dont les portes ne sont pas une option viable.

Citation :
OOC2 : MJ, je te laisse déterminer quelle quantitée de charges à fusion j'ai pu obtenir, et l'effet exact que ça donne. J'aime l'odeur du prométheum au petit matin.


"Aleksia Kovalsky"

Pendant ce temps, une Vostroyenne passablement échaudée par un passage dans des salles blanches, des douches désinfectantes - qui lui avaient ternis sa chevelure-, des visites médicales, des contrôles du Mechanicus, des prières dans un nuage d'encens devant une sainte Icone, tambourinait des doigts sur son panneau de contrôle.
"Lady Capitaine, c'est quand vous voulez pour le grand feu d'artifices. Le maitre des augures a scanné de long en large les deux vaisseaux cibles, je n'attends qu'un mot de vous."
Vivement qu'ils se décident !  Elle boudait qu'on l'avait exclue de la bagarre sur la passerelle du Von Braun...

"Le Maître du Jeu"


Le Von braun ne semble pas avoir d'armement extérieur, à l'image du Rickenbacker du reste. Aucun tir de tourelle, de DCA ne gène le vol de vos vaisseaux d'assaut, alors que vous disposez vos charges, largement de quoi vous faire un accès. Avec ce qu'avait fait déployer Lonallyn à bord du Rickenbacker pour le détruire de l'intérieur, vous avez, une fois une ouverture faite pour vos équipes d'assaut, suffisament de puissance de feu pour refaire l'entrée explosive du Dramatic Entrance sur Ex Cathedra.

L'intérieur du Von Braun est étrange... les parois sont couvertes de lichen et de chair, de villosités malsaines pustuleuses et suppurantes où courrent des cables crachant des etincelles en circuits profanes. L'air est moite et chaud, comme à l'intérieur d'une jungle... ou d'un organisme vivant.


"Gill Haddon"

Des doigts qui craquent, comme si cela avait une importance pour leurs souplesses. Une première note. Le la. Comme Franc lui avait montré. Le bruit des glaçons dans l’amasec, une petite gorgée pour se chauffer la voix. Parfait. Le cigare dans le cendrier au dessus du bar. La salle est vide, c’est parfait.

Premier accord, introduction, rythmique qui suit. Ok, tout est ok.

Je n'ai pas peur de mourir
Et je ne m'en occupe pas vraiment
Si c'est la paix que tu trouve dans la mort
Laisse le temps se rapprocher

Si c'est la paix que tu trouve dans la mort
Quand le moment de mourir est là
Alors capitonne mon cercueil
Parce qu'il fait froid ici-bas
Ouais il fait froid ici-bas
Ouais il fait follement froid ici-bas

Et quand je mourrai
Et quand je serai parti
Il y aura un enfant qui naîtra
Et un monde à continuer
A continuer

Mes ennuis sont nombreux
Ils sont aussi profonds qu'un puits
Je jure qu'il n'y a pas de paradis
Et je prie pour qu'il n'y ait pas d'enfer
Je jure qu'il n'y a pas de paradis
Et je prie pour qu'il n'y ait pas d'enfer
Mais je ne le saurai jamais en vivant
Seule ma mort le dira
Seule ma mort le dira ouais
Seule ma mort le dira

Et quand je mourrai
Et quand je serai parti
Il y aura un enfant qui naîtra
Et un monde à continuer
A continuer

Je veux pas partir avec le diable
Je veux pas partir avec le démon
Je veux pas partir avec satan
Je veux pas mourir inquiet

Viktor avançait à son tour. Il faisait nuit. La route lui était aussi infini qu’à son alter-ego. Mais pour lui ce n’était pas facile. Il sentait la murène croitre en lui. Cela l’avait grisé au début mais maintenant il trouvait la sensation désagréable, gênante.

La plage avait céder sa place à un autre environnement. La ville. Une ville… Non, la ville. Dans cet univers étrange il n’y en avait qu’une, c’était celle-ci. Elle grouillait de vie. De passants qui vous bousculent presque. D’enfants qui jouent dans les rues. De vieux qui vous regardent passer. Des gens qui travaillent derrière les vitrines et les devantures. De gangers qui squattent et zonent aux coins des ruelles.

Viktor avait l’impression qu’on le regardait, qu’on le dévisageait. Quelque chose lui heurta le dos.

« ETRANGER ! »

Il reprit son chemin. Qu’aurait fait le droitier à sa place ? Sans doute qu’il se serait retourné…

« DEGAGE ! »

Viktor accéléra. Il avait le sentiment qu’il devait quitter la ville au plus vite. Parce que sinon cela allait mal se finir.

…pour eux. Tu sais que si tu te retournes ton pistolet sera chargé. C’est le jeu ma pauvre lucette. Tu dois jouer si tu veux gagner. Retournes-toi et tue. Il est temps que tu acceptes ton héritage.

Viktor accéléra le pas. Mais les gens se mirent à le suivre. Se mettre à courir ?

…la règle est simple, tu veux t’enfuir ? Bats-toi. Gagne la donc ta liberté.

Sa main se porta presque naturellement sur la crosse de son pistolet. Il essaya de l’en empêcher, de s’en empêcher. Mais c’était sa propre partie. Il fallait qu’il la joue. Lorsque l’arme fut dégainée il coinça l’index de sa main libre entre le chien et la balle. Viktor avait espoir de sortir de la ville.

"albus"

Albus avait fait son choix.
La gloire n'était pas le moteur de ses initiatives. Revendiquer la gloriole de la victoire sur ce qui hantait le navire en quarantaine ne l’intéressait pas.

Il resterait en retrait, protégerait celle qu'on lui avait désigné comme devant être protégée et opérerait hypothétiquement une percée vers un point de fuite ou vers l'Ennemi selon les opportunités qui se présenteraient.
Il était évident que la présence de Von Razgriz dans cet assaut était une erreur, mais il avait eu le temps d'enrichir le solide dossier qu'on lui avait confié concernant cette dernière. Cette bravade téméraire ressemblait à ce qu'elle ferait.

Derrière le verre fumé de son casque, l'assassin se tenait prêt et attendait que l'assaut soit lancé, sans se départir de son sourire.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:13

"albus"
Le téméraire

La passerelle s'abaissa depuis la barge de transport qui avait permis à l'équipe nouvellement formée de descendre dans port l'Errance.
A la tête d'un groupe d'une quarantaine d'homme en tenues martiales aux armes de la famille Von Berlichingen, le capitaine Klaus, mains dans le dos descendait la mine sévère.

Pas ce visage que l'on trouve chez les gens de la Marine, celui dur et imperméable à toute émotion que l'on apercevait parmi les hommes du rang au sein de la Garde.
Les vétérans.

D'un geste sec du menton, il indiqua à ses hommes d'encadrer sa descente vers les bas quartiers de la ville.

Les ordres étaient clairs suite aux révélations du Capitaine Harkness : "Trouvez Thran Finn : ramenez le vivant et en état de parler, à défaut : établir un contact afin d'organiser une discussion".

Les hommes se répandirent comme la peste dans le port. Des groupes de trois. Une fréquence générale et une fréquence de groupe. Tout le monde était armé.

Il était certain que la Matriarche n'aurait jamais approuvé l'initiative. Jamais.

Mais Klaus, même si il n'en laissait rien paraître, était blessé. Profondément. La perte du Postremo...Non. Du seigneur Vincens. Cet évènement avait sali à jamais son honneur. C'était devenu personnel. Il voulait voir La lignée Ordann à genou devant les Primigenes. Quitte à prendre des initiatives personnelles pour le moins répréhensible. Quitte à impliquer les Von Razgriz. Quitte à orienter la rage aveugle du Capitaine Harkness, quitte à jouer de l'affectif avec Nylae.
Sans le seigneur Vincens, il porterait un masque. Il n'aurait pas de nom. Il ne serait rien de plus qu'une marionnette au milieu d'un millier de marionnettes.

On sous estime trop souvent la loyauté et la colère de gens comme lui.

" Craignez la fureur d'un homme patient." John Dryden.


"Le Maître du Jeu"


Thrann Finn, et la faune de fumeurs et de drogués parmi laquel il flâne et se pavane, se bougent en de très rares occasions. La descente d'un groupe d'hommes en armes vétérans qui ont un parfum officiel et n'ont pas l'air de plaisanter, en est une, et excellente.
L'avantage des traines savates, c'est que leur association permet de cacher à la vue de tous son affiliation. Finn, un vrai pirate ? c'est le genre de choses qui vous faisait rire au nez à Port-l'Errance, de même que les rumeurs persistantes comme quoi il serait les yeux et les oreilles d'un prince pirate dans la station.
L'inconvénient, c'est que les drogués et les enfumés sont pas rapides à réagir aux changements de situation... Où à avertir du danger.
Thrann put s'en apercevoir amèrement alors qu'il sortait précipitemment d'un sas d'évacuation de son bouge favori pour déboucher dans un couloir secondaire... devant les armes braquées du Capitaine Klaus et d'une partie de ses hommes.
Le brigand chauve et au visage couturé de cicactrices leva bien haut ses deux bras bioniques, encore a moitié hébété par le mélange Obscura/lho de son cher narguilé.
[i]"qu'est.. qu'est ce que vous m'voulez ?"
begaya-t-il.




"Lonallyn Von Razgriz"

"Je ne sais pas qui est en charge de l'entretien ici, mais en tout cas, je ne l'embaucherais pas comme décorateur d'intérieur." fit la Libre Marchande en posant pied sur le Von braun, après le reajustement nécessaire pour s'orienter avec la gravité du vaisseau, à la suite imminente des tout premiers soldats qui ont sauté, couvrant le périmètre.
"Allons, pressons. Nous avons une passerelle à capturer et un jolie feu de joie à faire."
Elle tenait de nouveau un drapeau de réclamation.
"Bien reçu Hetman, soyez sur que si ça tourne mal, vous aurez largement l'ocasion de faire parler les macro-canons."
Elle se tourna vers Katje, lui faisant un signe de tête discret pour savoir la suite des opérations. Lonallyn avait préféré laisser le commandement de l'opération à la Colonnelle : si elle même n'était pas ignare en opérations d'abordages, la Maîtresse d'Equipage était une experte de ce domaine, autant profiter de son expertise et lui laisser la main.[/quote]

"albus"
Le téméraire

Klaus plissa les yeux en regardant le toxicomane. Il eu un nouveau geste du menton à l'intention de ses hommes qui se précipitèrent sur Thrann.

Quatre hommes le jetèrent sans ménagement contre une paroi et se saisir chacun d'un bras pour le garder écarter.

Un autre s'empressa de déchirer la chemise du contact des pirates pour le fouiller afin de lui soutirer ses armes de force.

Une fois qu'ils furent assurer que Thrann ne puisse plus présenter une menace potentielle - allez savoir avec ces fumeurs d'obscura -; Schneider s'approcha enfin de la vermine, lui saisissant le menton de deux doigts gantés pour se figurer de visu l'état de Finn. A la manière d'un esclavagiste, il tourna le visage de l'infortuné indic lui regarda les dents et s'approcha pour considérer l'état de ses yeux.

Un habitué. Il pouvait cultiver le personnage du drogué asservi ceci dit.
Aussi offusqué que put être Finn, les divers armes de poings pointées vers lui le rendirent relativement coopératif sur le plan du pré-entretien.

Ce n'est que lorsque Schneider fut certain que désormais Thrann nourrissait autant de doute que d'appréhension à l'égard de son avenir immédiat qu'il prit la parole :

- Les rumeurs. On dit que tu fraies avec un prince pirate. Il semble que ces derniers tiennent un conclave en ce moment. Je veux leur parler. Dis moi comment faire.

Le ton était aussi glacé que le bleu des yeux de l'officier. Son bas gothique était celui des castes ouvrières, des laborieux : rugueux et sans fioritures peu importe le degré de vocabulaire qu'il employait.
Schneider ajusta son chapeau en attendant la réponse de Thrann. Il avait clairement la mine de l'homme qui ne voulait pas entendre " Je ne sais pas. "

"Le Maître du Jeu"

https://www.youtube.com/watch?v=L4IRQfvjuCw&feature=related

Le ruffian se laissa faire en protestant. En terme d'armement, il n'avait qu'un sabre à son flanc et un pistolet automatique à un holster.
"Parler à un prince pirate ? t'es dingue mec ? Ces mecs sont des tarés qui ont le canon et le flingue facile. Vous aurez la gorge tranchée avant même le temps de dire maman, mec."
Le problème avec les drogués et traines savates, c'est qu'on a vite tendance à les ignorer. On passe devant eux dans les couloirs sans les voir. on s'attend à ce qu'ils réagissent lentement, et qu'ils soient faciles à manipuler.
Thrann jouait la dessus.
Il repoussa soudain le capitaine Schneider avec une vitesse surprenante, une vivacité ahurissante, profitant de la force de ses avants bras mécaniques pour se libérer et se jeter sur ses pieds, trois mètres plus loin, un flingue dans chaque main ayant jailli de ses bras mécaniques d'un compartiment secret. Et il n'était plus seul.
Une vingtaine de ruffians bloquaient chaque coté du couloir, les armes braqués sur Schneider et ses hommes, qui rendaient la pareil en un stand-off silencieux, juste brisé par le ronronnement des ventilateurs aérant la zone, faisant voler des nuages de poussières et des agglomérats de débris légers en boules . L'éclairage jaunâtre du couloir augmenta, presque aussi éblouissant que le soleil du midi sur un monde désertique,- sans doute une surtension -.
"J'aimes pas qu'on me force la main, hombre."fit Finn.J'suis dans le renseignment, pas la piraterie, et j'ai horreur qu'on m'agresse. Vous avez l'air de savoir qui j'suis, et du genre de tuyaux que j'peux filer. Mais moi, j'vous connais pas. Vous avez intérêt à montrer pattes blanches, et à être sage. Vous bossez pour qui, et vous leurs voulez quoi à ces seigneurs pirates ?'


"albus"

Le Téméraire.

Schneider baissa légèrement sa casquette avant de la retirer pour la jeter sur le coté, cette dernière était tombée lourdement dans de la boue.

https://www.youtube.com/watch?v=gNWzqF1y_E0

- J'en ai assez, murmura t-il.

Il considéra la bande de ruffians des bas quartiers.

- Une vingtaine...Vous croyez que j'ai peur ?

il écarquilla soudainement les yeux.

- VOUS CROYEZ QUE J'AI PEUR ?!

Il leva la main en l'air et serra le poing. Les armes de sa garde furent immédiatement chargées. Des rafales à bout portant. Il y aurait très peu de survivants. C'était désormais cela que considéraient les deux camps.

- La vérité, petit serpent ? Tu désires la vérité ? Tu ne la mérites pas. Dans 1000 ans tu ne la mériteras pas plus. Mais je vais te faire un cadeau, je vais te donner un avant gout de cette lumière que tu appelles de tes voeux.

Schneider passa le doigt à son oreille et cliqua sur la transmission vox, canal du téméraire :

- Message prioritaire à l'attention du capitaine d'arme harkness : Monsieur, sans vous consulter j'ai pris l'initiative de faire des recherches moi même, et contre vos ordres j'ai quitté le navire. Je ne m'en excuserai pas. Je fais face à Thrann Finn, un contact potentiel vers le cercle des princes pirates. Il me menace, avec sa bande, il est possible que nous soyons tués avant votre arrivée.

L'officier plissa les yeux.

- Nous nous situons prêt d'une fumerie appelée " Vapeurs d'enfers". Nous les retiendrons jusqu'à votre arrivée monsieur. Quoiqu'il nous en coûte.

Il retira l'oreillette avant de la jeter à Thrann. Le forban voudrait peut être entendre une réponse.

- Je suis une part de la fumée, du brouillard qui se lève dans les tranchées, Thrann Finn. Du bruit du canon, de l'odeur du prométheum. Je suis le Bolt qui finira par te passer à travers le crane. Je suis le voile qui couvrira ton regard quand tu vomiras ton dernier râle. Je suis la fureur, Thrann Finn. Et mon maître arrive.

D'un geste étudié l'officier passa le pan de son long manteau de cuir sur le coté pour mettre à jour le holster dans lequel se trouvait son arme.

- Tu as encore une maigre chance de t'en tirer en vie si tu deviens conciliant, Finn. A toi de décider.

"Harkness"

Salle de conférence de la passerelle du Téméraire:

Harkness somnolait sur un fauteuil écoutant d'une oreille distraite les conversations des uns et des autres.

Son com-vox trilla, lui délivra le message de trop.

La vague de rage fut telle qu'il connut un bref instant de détresse respiratoire, il devint rouge carmin, ses muscles se tétanisèrent faisant craquer les jointures de sa carapace. Son implant anti-douleur géra le tout dans une auto-injection massive de produits de synthèse. Il rugit, simplement.

"NNNOOONNN!"

Il sortit en courant vers la sortie, sa section lui collant au train sachant bien comment tout ça allait finir.

Dans le monte charge qui les descendait au niveau du passage pour la station, il prit son vox: "Passerelle ici Harkness, tenait le navire prêt au combat. Reîtres, je veux une compagnie d'assaut prête d'ici 15 minutes à la porte. Trouvez Nylae, collez la dans la compagnie."

TING!

Les onzes gars sortirent du navire en trombe, les mecs le suivaient se réglant sur ses pas. Harkness s'arrêta près d'un mendiant, lui mit la bouche du sonneur de gong à hauteur de visage et lui demanda, de sa voix la plus lourde: "Vapeurs d''Enfers, c'est OU?!"

Citation :
Oh MJ, décrit ce que ça dit


"Le Maître du Jeu"
Le mendiant gargouilla " 3eme cadran, Cinquième sous-pont, vers le coeur" en défequant sur lui, louchant sur le canon gigantesque devant lui. Il y a de l'agitation sur le pont, les gens s'éloignant au trot à la sortie de douze hommes en colère.

Il y eu un long silence. Très long. Chacun se jaugeant, les doigts sur la gâchette. Les ruffians de Finn n'avaient pas de la camelote en terme d'armement, fusils à pompes automatiques ou pistolets navals de gros calibres.
Puis Finn se mit à sourire. Un sourire littéralement jaune, avec quelques chicots manquants.
"Ah, des Libres marchands. C'est bon les gars, on peut se détendre un peu, c'est des nouveaux dans le secteur, ils connaissent pas les usages locaux.
Il rangea ses flingues, mais pas ses hommes, du moins pas tant que ceux de Schneider seront en joue.
Pour ta gouverne, hombre. On est des gens civilisés ici. Montrer qu'on a des gros flingues, c'est bien. Mais vous irez plus loin en vous montrant poli et un paquet de trônes... et le gros flingue au ceinturon.


"albus"

Le Téméraire

- "Les gros flingues" ?

Schneider relâcha son pan de manteau, mais n'indiqua pas aux hommes de cesser de garder les honnêtes membres de la pègre local face à eux , en joue.
Le grand blond laissa poindre un sourire léger avant de reprendre en s'approchant à son tour de Finn.

- les "gros flingues" arrivent, "hombre". Et ta petite bande devrait les accueillir à genoux et les mains sur la tête pour garder un semblant d'espoir de retourner se mettre en vrac une nouvelle fois dans une de ses fumeries.

Avec un légère nonchalance Klaus s'éloigna vers sa casquette qu'il ramassa en tentant vainement d'en rejeter la boue.
Il l'époussetait du dos dans la main quand il parla à nouveau :

- Si je venais pour faire la guerre aux pirates, je me serai passé de laisser un message à un de leurs intermédiaires connu. Nous venons pour une affaire personnelle. Et comme tu le subodores, il y est question de vengeance. Et de la même manière que tu ne peux pas avoir confiance en moi, je n'en dirai pas plus parce que je n'ai aucune confiance en toi. Nous désirons une rencontre avec un représentant officiel, si ce n'est un leader lui même afin de faire valoir nos exigences à l'égard des princes du vide. Nous négocierons dans des termes avantageux, si nous traitons avec quelqu'un d'intelligent.
Peux tu organiser une rencontre à travers ton réseau ?

Avant que Thrann ne réponde schneider passa la main dans son manteau, ce qui ne manqua pas d'exciter la faune locale et de provoquer quelques remous.

Il tira simplement une perle noire de son vêtement avant de la jeter à l'homme qui lui faisait face.
Il s'agissait de la prise du Postremo, celle qui attestait de l'existence néfaste de Nostromo. Un bijou vieux de plusieurs siècles. Une monnaie peu courante et probablement réservée à un commerce de l'ombre.

- Si les princes veulent savoir à qui ils ont affaire, présente cet objet. Avec deux sous d'érudition, ils comprendront.

Schneider marcha tranquillement jusqu'à se tenir au milieu de ses hommes.

- Avons nous une entente, Thrann Finn ?

"Le Maître du Jeu"

Finn examina le bijou de près. Il devait visiblement avoir été augmenté, car il semblait voir des détails intéressants sur la perle alors qu'à l'oeil nue, elle était unie. Des tressautements caractéristiques de ses maxillaires : il subvocalisait. Sans doute une communication vox.
Soudain, il devint vert, puis blanc, manquant de lâcher la perle noire, faisant un signe de conjuration du mauvais sort de sa main libre, tenant la perle avec réticence le plus loin de lui possible.
Je vais voir c'que j'peux faire pour vous mettre au contact, et presto, oui... Mais pour ça, faut que vous me laissiez tranquille, moi et mes gars. Contactez votre boss qu'il rappelle ses chiens.
Dans cinq jours au plus tard, vous recevrez un courrier pour votre big boss avec ma réponse, et voir si il y a contact ou pas. Et vu que ça concerne ça...
un bref regard de dégout sur la perle, ça sera pour une fois à l'oeil. Deal ?"

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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:18

albus a écrit:
Citation :
Le téméraire.

Schneider passa sa casquette sous son bras avant de glisser une main dans ses cheveux.

- Trois jours, Thrann Finn. Mon supérieur ne te laissera pas d'avantage de temps. T'en laisser plus, ce serait te donner l'occasion d'organiser une attaque d'importance. Tu connais la dénomination originelle de mon navire, tu es trop malin pour que je te laisse cinq jours entiers.
La rencontre se fera sur un terrain neutre, tu peux le dire à tes maîtres : c'est une exigence non négociable.

Le grand blond porta la main dans sa poche pour en tirer une petite boite en argent qu'il ouvrit négligemment.

- Je t'ai passé un communicateur. Tu utiliseras la fréquence enregistrée pour nous contacter en cas d'urgence.

Il ramena la boite à sa bouche et habilement parvint en extraire un cigalho fin et brun qu'un de ses hommes vint allumer.
Après avoir tirer deux fois sur le cigalho, il conclu :

- Laisse trois de tes hommes ici afin qu'ils attestent de notre entretien à mon capitaine d'arme.
Si tu es d'accord avec tout ça : nous avons un accord.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

j'avais dit cinq jours comme  maximum ; on ne sait jamais le temps que ça peut prendre lorsqu'on doit communiquer loin. Mais visons trois jours oui... J'espère pour vous que ce canal vox est crypté.
A la revoyure, hombre."

Avec un hochement de tête, il fit un signe de tête à trois de ses drogués, avant de partir tranquillement avec les autres.

albus a écrit:
Citation :
Le Téméraire.

Schneider regarda partir les hommes de Finn et attendit que ces derniers soient hors de vue pour faire désarmer les éléments restants de la petite bande.

L'officier tira un vieux caisson d'acier contre un mur pour s'asseoir dessus avant d'interpeller l'un de ses hommes.

- Lubens, dit-il en appuyant sa demande d'un geste de la tête.

L'homme lourdement armé, et solidement protégé  s'approcha de son supérieur.

- Lieutenant ?
- Postez trois hommes en éclaireurs afin d'anticiper l'arrivée d'Harkness. Deux hommes suivent Finn et sa bande aussi discrètement que possible. On est jamais trop prudent, il sait que ça fait parti du Jeu.
- Bien Lieutenant, autre chose ?
- Oui.
- Quoiqu'il arrive, n'intervenez pas quand le Capitaine d'arme sera là. Interdiction formelle d'entraver ses initiatives ou de répondre à ses propos.
- Sauf votre respect, lieutenant, il a brisé le nuque de l'officier...
- ...C'est un ordre Lubens.

Klaus considérait le bout incandescent de son cigalho d'un regard vide.

Lubens caqua des talons et alla distribuer ses ordres.

Harkness a écrit:
Harkness progressait dans les ponts et coursives en ressassant les derniers mois. L'assassinat de Götz, sa promotion éclair; il était proche de l'explosion.

Peu à peu son esprit s'éclaircit, ses leçons maintes et maintes fois ressassées faisaient leur ouvrage. Il se contrôlait, il se maîtrisait, il était de nouveau calme. Posé. Prêt à bondir.

Arrivant en vue de Shneider et de sa troupe. Il s'approcha sans mot dire, retira son casque pour pouvoir fixer le lieutenant les yeux dans les yeux. Son regard se porta vers les trois loqueteux et il fit montre d'une gène à s'infliger leur présence. Tendant le pouce il demanda laconiquement "C'est quoi, ça?"

Un des trois types eu le malheur d'entammer une réponse, forcément mal venue. Il fut stoppé net par un revers du casque dans le ventre, il ne fut plus qu'une masse pleurnichant dans les pieds de ses camarades. Harkness se tourna vers Shneider, fit craquer sa nuque en hochant de la tête, attendant la réponse.

"Des hommes de Thrann Finn, un contact avec les Princes du Vide.
- Tu risques tes miches et celles de tes mecs pour ces trois racailles.
- En quelque sorte, Monsieur Harkness.
- Et si ça me va pas, on fait comment?
- Vous - me - tuez, je suppose.
- Non, je te fais un simple avertissement. Ne me fais plus jamais un coup pareil."


Harkness s'approcha des trois déchets.

"Dis moi Shneider, j'en fais quoi de ces trois camés?"

En même temps qu'il posait la question, il pointa le trio de son arme.

albus a écrit:
Citation :
Le Téméraire.

- Ce que vous voulez. Ils sont là pour prouver que j'ai fais ce que je vous ai relaté. Si vous désirez les tuer...j'imagine que peu de monde les pleurera. Ceci étant, Finn goûtera moyennement une démonstration de force et de cruauté.

Schneider fit signe à ses hommes que le moment de partir s'approchait.

- Vous pouvez les garder et les interroger afin d'en apprendre plus sur Finn et ses habitudes ainsi que sur la racaille de Port l'Errance.
Mais quoique vous décidiez, il conviendrait de le faire sur le navire.

Harkness a écrit:
"On se casse!"


Ce fut la consigne d'Harkness.

Le retour fut muet mais immédiatement après l'arrivée sur le Téméraire/Seeadler, Harkness fit placer Schneider et sa troupe aux arrêts. Sans un mot, sans une parole. Désarmés et enfermés jusqu'à nouvel ordre. Les 3 junkies étaient voués à roupiller dans un semi coma due au manque dans un sas tristement célèbre. Celui qui avait "hébergé" à l'oeil un chef d'entrepôt des Sabrehagens.

Harkness était fatigué, ce coup-ci il alla se coucher après avoir donné l'ordre de décroché le vaisseau et de se mettre à distance correcte de Port l'Errance. Demain, il prendrait les décisions qui s'imposent.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

VON BRAUN
Le déploiement des troupes se déroula parfaitement. du moins, au début.
Alors que la moitié des forces Razgriz avait mis pied à bord, l'enfer se déchaina à bord du vaisseau antique. De l'enchevêtrement des lianes, des bio-tourelles annelées emergèrent, ouvrant le feu en projetant par des spasmes musculaires de l'acide ou des gaz toxiques, ou des échardes d'os monomoléculaire acérés. des arcs electriques courant le long des parois, foudroyant certains des soldats.
Des codes binaires atroces emplissaient les canaux vox, cherchant à percer les protections de vos transmissions codés, ou de vos machineries, leurs Saints Animas protestant sous l'outrage affichant les runes de colère.
Une voix sardonique, dominatrice, emplissait les couloirs et vos canaux vox. Elle était indubitablement la voix d'une Abominable Intelligence, une machine, et pourtant ostensiblement féminine, bégayant en haut gothique, suintante de mépris.

Citation :
w-w-WEL-WELCOME, TO MY  [size=150]DEATH MACHINES[/size][size=85]nnneeeeeeeeeeessss[/size], INTERLOPERS!  


Au même moment, des horreurs mi-machines mi animales, ou humaines autrefois, partirent à l'assaut de vos troupes d'abordages, dans des hurlements sans nom, l'aboiement des bolters et des lasers, les crachats des lances-flammes, le ronronnement des épées tronçonneuses. Les bêtes arrivèrent vite, TROP vite à portée de charge, et les corps à corps violents, sanglants, s'engagèrent.
Mais le pire de l'assaut touchait ceux qui avaient eu la bénédiction de l'Omnimessie, de porter des implants. Quelque chose cherchait à prendre le contrôle des bioniques, de s'infiltrer par la Noosphère, une présence écrasante, un intellect surpuissant, sur de sa supériorité, démontrée par la logique implacable de ses algorithmes... et de sa Divinité.
Sur les rétines augmentés de Lonallyn, et des contingents du Mechanicus, y compris ceux restés sur le Rickenbacker, alors que XERXES déclenchait les alertes rouges, apparu une silhouette d'un visage féminin, et sa voix emplirent leurs oreilles.
Spoiler:
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/a3/SHODAN.ogg


albus a écrit:
L'assassin était l'héritier d'anciens bioniques. Sa masse musculaire toute entière était sous l'effet d'augmentiques particulièrement rares et précieux.
Et n'ayant pas la moindre idée, de ce qu'il convenait de faire devant les tentatives de possession de l'esprit de la machine corrompu, il décala légèrement sa langue dans sa bouche pour décoincer une dent artificielle de sa mâchoire. Un simple mouvement supplémentaire et la capsule à l'intérieure dégringolerait vers sa gorge afin qu'il puisse l'avaler.

Il ne deviendrait pas le jouet d'un pantin mécanique si puissant soit-il.

En attendant, il faisait face à L'ennemi, et s'offrit le luxe d'un fin soupir entre deux mises à mort, alors qu'il considérait la trop téméraire Lady Capitaine.  

Un adversaire invisible, insaisissable, fait de données antiques et intelligibles pour les seuls membres du méchanicus. Il secoua la tête, car la présence de cette femme n'était pas souhaitable contrairement à ce qu'elle avait affirmé. L'assassin pouvait la protéger de nombreux ennemis, parmi les plus redoutables qui soit. Mais il était impuissant face à la Machine. Il se décala sur la gauche de Lonallyn, il ne pouvait pas employer le réseau vox, l'Empereur seul savait ce qui pouvait arriver dans de telles circonstances. Alors il s'employa à se diriger vers le groupe du Mechanicus.

Tant que ses forces ne le trahissaient pas, tant qu'il respirait, meme si il n'était pas en mesure de défendre sa protégée, l'assassin pouvait attaquer.

Il s'adressa aux suivants du Mechanicus, sans employer de canaux vox, à voix nue :

- Magos ! Je ne comprends pas ce qui se passe, ou ce qui se dit, mais je ressens le danger que fait peser cette créature sur mon corps tout entier, les choses pourraient rapidement dégénérer ! Avec votre bénédiction, laissez moi conduire aussi loin que possible celui d'entre vous qui saura frapper sans faillir, le coeur même de cette construction corrompue !

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Il fallait bien l'avouer, la Libre Marchande était inquiète de ce dévellopement. C'est une chose, d'avoir lu des rapports et des avertissements sur les menaces technologiques comme les Abominables Intelligences. C'en est une autre que de sentir sa chair, via ses implants, ses cogitateurs intégrés, son armure, ses armes, subir une telle agression, au milieu d'une lutte sans merci.
Dire que cette chose était une menace de niveau Hereticus Terminus était l'euphémisme du siècle.
En tout cas, elle ne cesserait pas de lutter tant que cette chose ne sera pas éradiquée. Elle répondit sur les canaux vox à la chose.
"Votre diction est aussi atroce que votre ego est boursouflée, machine de pacotille. Votre fin est proche. l'Imperium va faire l'insigne présent de mettre fin à votre présence, par le fer et le feu.
Decanteurs, expulsez moi cette chose de nos canaux vox et stoppez l'infection de ses codes corrompus.
Au nom de l'Empereur, soldats,tenez bon, et par tout les saints, et le sang des martyrs, EN AVANT, SOLDATS, VERS LA VICTOIRE !"

Et histoire de donner l'exemple, elle s'elança vers l'avant des lignes, sa masse tonnerre brandie haut, crepitante, agitant sa bannière de l'autre main.
"POUR L'IMPERIUM DE L'HUMANITE, A LA PASSERELLE ! CAVE, ADSUM !"

Harkness a écrit:
Citation :
Téméraire - cellule de Klaus - quelques heures après arrestation

Harkness rentra dans la cellule où Klaus attendait d'en savoir plus, persuadé d'avoir oeuvré dans le bon sens.

Seulement il était le seul dans cette pièce à en être persuadé.

"Schneider, t'es qu'un con. Ca tiendrai qu'à moi tu serais suspendu au frigo entre deux quartiers de grox. Bordel, on fait une fausse identité à l'arrache, on est probablement surveillé par toutes les dynasties et toutes les administrations locales et voilà que tu descends faire n'importe quoi... Tu te rends compte, ta petite escapade, tes petites communications, ta petite entrevue doivent faire marrer des douzaines de salopards la bas. A malheur, malheur et demi, j'ai une furieuse envie de te foutre une bastos dans la calbonde, histoire de faire passer la pilule mais t'es notre "capitaine" photogénique.  Alors pour le moment tu es au trou, pries pour que ta petite virée soit productive, qu'on nous serve Ordann et son navire de traînes-savates sur plateau d'argent."

Harkness en avait finit, maintenant il reparti vers ses quartiers pour se reposer. Une bonne nuit de sommeil sans rêve. Heureusement, son sommeil était une fenêtre noire et silencieuse dans des journées peuplées d'ombres et de recoins suspects.

Citation :
Sas-cellule du Téméraire

Alpha était avec Ikks du 2B1B, le cartel narco naissant des luttes intestines des gangers à bord du Téméraire. Celui-ci avait ramené quelques produits pour les 3 camés.

Alpha regarda la cellule-vide ordure avec un dégoût certains. Excréments au mur, trace de sang par terre, une dent dans un coin, des vieilles couvertures. Odeur affreuse.

"Ikks va vous filez un peu de came, rien que pour vous garder clair les mecs mais faites pas chier pour en avoir plus. Y'en aura pas."
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Ajax Ordann




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Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Empty
MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:22

"albus"
Citation :
Le Téméraire.

Assis et menotté, le lieutenant Schneider encaissa avec autant d'humilité que d’aplomb les remontrances de son supérieur.
Quand celui-ci en eu fini, et alors qu'il tournait les talons, le lige des Primigenes l'interpella :

- Mon capitaine.

Harkness ne se retourna pas. Mais il garda la main sur la poignée de la porte de la cellule, sans la franchir.

- Mon capitaine, je voudrais dire trois choses avant que vous ne quittiez la cellule.
Premièrement, j'assume entièrement la responsabilité et les conséquences de mon insubordination. Je vous le demande comme une faveur : ne blâmez pas les hommes qui sont descendus avec moi pour cette affaire, ils ont obéi loyalement.
Deuxièmement, je me dois de vous dire que le plan du libre marchand factice est d'ores et déjà éventé : la plupart des habitués de port l'Errance connaissent le terrible Robert, l'ancienne dénomination du Téméraire. Pour peu qu'ils aient lancé une quelconque recherche, ils doivent savoir quelle famille en revendique désormais la propriété. Je crains que ma carrière de Libre Marchant ne fasse long feu, nous avons sous estimé l'organisation des locaux.
Enfin, mon capitaine, et avec tout le respect que je vous dois : vous savez très bien ce qui va se passer quand l'Ex Cathedra va arriver. Si ce n'est la Lady Capitaine, c'est la commissaire de bord qui va prendre le contrôle de cette affaire. Je suis un homme de la Garde, Capitaine. Et soyons clairs : les agents politiques comme Von Todt ou les pairs de l'Imperium, tout libre marchands qu'ils soient, servent avant tout leurs intérêts. Ce sont des gens de principe, je le reconnais. Honorables, je le reconnais tout autant.
Mais Capitaine Harkness : dites moi si je me trompe...Nous sommes des soldats vous et moi. Des gens avec un code. Celui que vous appelez "Postremo" était mon maître. Je me garde bien de définir la nature et l'étendue des liens qui vous unissaient avec le Chevalier Général, mais si il était question de sa personne aujourd'hui, mon capitaine... Si vous saviez avec une absolue certitude que demain, vous n'auriez pu l'occasion de mener la fronde pour le venger lui...N'auriez vous pas agis comme je l'ai fais ?

Schneider s'adossa plus profondément contre le mur de sa cellule.

- Je ne me cherche pas d'excuses, mon capitaine. j'accepterai toutes les sanctions que vous envisagerez à mon égard sans faire jouer un quelconque protectorat de la famille Primigenes. Je voulais simplement que vous compreniez.

"Harkness"

"Eventé? Putain de merde... Putain de merde! Et ne me parle PLUS JAMAIS DE VENGEANCE! Si je veux me venger de Gotz je sais qui tuer. Alors fermes la!"

Sur ce Harkness sorti de la cellule très énervé.

"Katje von Tödt"

Von braun, passerelle.

Effectivement, cela ne se passait pas éxactement comme prévu. Déjà, leurs informations n'étaient que parcélaire, et ne prenaient pas entièrement en compte la rapidité d'action de l'ennemi. En plus, on ne leur avait pas parlé de cet organisme semi-vivant qui constituait les murs et le sol du von braun. Cela rapellais à Katje certaines parties des vaisseaux hérétiques abordés lors de la bataille d'agusia, de loin. Mais de près, ce n'était comparable à rien de ce qu'elle avait vu jusque là.

Elle avait relégué sa mitrailleuse dans son dos pour dégager le passage des horreurs qui le peuplaient à coup de fuseur. Il n'y a pas de botte trop grosse pour écraser une mouche, disait son instructeur.

Une seule chose éclairait la situation : les estimation de forage avaient été justes, et le cogitator principal ne devait plus être loin, restait à le localiser, puis le réduire en poussière. Elle intima aux troupes l'ordre de netoyer la pièce au lance-flame, afin au moins de repousser les bêtes, puis dirigea le feu des quelques armes lourdes présentes sur les sortes de tourelles qui les mittraillaient.

"Ex cathedra ici colonelle von Tödt. Je vous renvoit une partie des navettes, nous allons avoir besoin de plus de prométheum que prévu pour dératiser cette caisse à savon."

Citation :
OOC : Comme d'hab, je laisse le MJ faire les jets qui pourraient être nécéssaires. Et sorry pour le manque de post, les fêtes m'accaparent autant l'esprit que le corps ^^


"Le Maître du Jeu"
Citation :

https://www.youtube.com/watch?v=OF3617i_h_k&feature=related
Le combat était féroces, dans les couloirs d'accès à la passerelle. Les renforts continuaient de débarquer des navettes, mais la pression restait forte. Malgré les lances-flammes, les cyber-plantes et la chair couvrant les voies d'accès repoussaient à l'œil nu, et pire encore, vos hommes blessés ou tombés au champ d'honneur se font agrippés par des lianes et absorbés dans la masse.
La libre marchande fut la première à s'apercevoir de cette situation, lorsque son nettoyage du couloir à la masse tonnerre fut brutalement interrompu par une lourde masse, qui la projeta au sol dans un crissement de métal, laissant un impact au sol. Un réflexe de dernière seconde la faisant rouler sur le coté lui évita d'être embrochée par un poing massif, large comme son torse, d'où jaillissait des griffes energétiques. Détail que Lonallyn ne put s'empêcher de remarquer : chaque lame semblait être un sabre énérgétique de manufacture impérial. Mais comment ? Un autre coup à éviter.
La chose était ... immense, emplissant quasi tout l'espace du couloir. Un amalgame de chair, de machine, de muscles et de fureur,cherchant à éventrer sa proie au sol, ignorant le feu nourri des troupes Razgriz. Ses bras épais semblaient pouvoir déchirer en deux un Terminator, sa chair aux couleurs coruscantes se reformait sur les plaies minimes qu'infligeaient les bolts et les lasers... Mais ce n'était pas cela qui était terrifiant.
Ce n'était pas non plus sa vitesse de déplacement ou de frappe. C'était sa nature même. Une fusion impie, indescriptible, de la chair et de la machine, des organes humains palpitant encore, exposés sans gène au feu et combat, des morceaux d'armures de ce qui fut autrefois des hommes...
Elle n'avait pas de tête, de gueule. Mais d'où venait donc ses cris ?
Loallyn eut la réponse soudain. Au hasard de l'amas de chair, jaillisait la tête a moitié brulé d'un soldat portant encore son casque déchiqueté. Lon put croiser le regard du soldat.
"TUEZ MOI ! TUEZ MOI ! " supplia t-il.

SHODAN ne cessait de se moquer de vous sur tout les canaux vox.
Citation :
C-C-C-CEEAease your p-p-pestering [size=65]pestering[/size], [size=150]insect[/size]. Accept the [size=150]coming[/size] of your new [size=150]LORD[/size][size=65]Lord[/size]-Dddddddd.

Citation :
Deux degrés de fatigues et 2 points de dommages pour Lonallyn pour l'instant, qui est au sol, jet de Peur réussi. Pour l'instant, personne d'augmenté n'a raté son jet de FM face à SHODAN.


"albus"

L'assassin quitta prestement les représentants de l'Omnimessie sur place, qui tardèrent à lui répondre.

"Prestement" relevait de l'euphémisme, en fait. Son temps de réaction aurait furieusement relancé le débat sur le temps mesuré au regard des unités de Planck.
Sa vitesse combiné à une souplesse inhumaine en disait très long non seulement sur l'entrainement martial au sein du Culte d'Athénais, mais encore sur le genre d'implant dont le jeune homme avait fait l'objet.

Deux souffles ? Peut être moins, mais dans ce laps de temps, il se trouvait devant sa protégée, encore étourdie par la violence de la bête corrompue par le chaos qui lui faisait face.
Ses deux lames sorties, nourries par les réceptacles d'énergie contenues dans leur garde, les armes d'Albus émettaient une chaleur infernale.

Mais ce n'était pas la qualité de ses lames ou ses prouesses physiques qui faisaient de l'assassin un être hors du commun, pas non plus son rattachement à l'Officio assassinorum.
Ils étaient quelques uns à posséder un bon entrainement, à mettre leurs compétence au service de la cause de l'Impérium.

Ils étaient moins nombreux à ne rien ressentir devant les horreurs du Warp. Ni horreur, ni angoisse, ni exaltation, ni fureur, ni indifférence, ni mépris...
Un néophyte confondrait cet exploit avec celui des légendaires Ultramarine. Mais ce n'était pas un endoctrinement psychique supplantant la peur par un sens du devoir démesuré.

Albus était simplement un sociopathe. Le pire degré imaginable de ce comportement antisocial en fait. Le côté impulsif en moins, réservé à des gens comme le capitaine harkness (que l'on pouvait plutôt rattaché à une tendance manifeste à la psychopatie).
Alors oui, la créature était simplement cauchemardesque. Une entité abominable littéralement vomit de la folie du Warp. Mais le cerveau de l'assassin était à jamais bloqué sur une fréquence qui l'empêchait de voir cette menace comme autre chose qu'un adversaire de plus.
Non pas qu'il la sous estimait, ou qu'il pensait avoir une chance d'en venir à bout seul, grâce à la force que lui conférait Impérator.
Mais la tuer ne lui semblerait jamais inaccessible, mourir de ses mains serait toujours une perspective à considérer. L'une et l'autre alternative ne provoquaient rien chez lui.

Il était incapable de la craindre.

Albus prit une posture défensive pour couvrir sa protégée :

- Votre grâce, j'insiste pour que vous vous écartiez de cet adversaire là et pour que vous fassiez converger toutes les forces dotées d'armes lourdes et brulantes vers lui. L'intonation était calme, il était désormais concentré sur les tentatives que feraient cette chose pour le faire échouer à protéger celle qu'on lui avait désigné comme précieuse.

"Lonallyn Von Razgriz"

Lonallyn profita du répit pour se relever en un bond, efficace mais rendu fort peu gracieux par l'armure energétique, se tenant juste derrière l'assassin.
"On ne sera pas assez de deux pour la maintenir sous le feu.Quand aux armes brulantes," son épée offerte par Llanfair feulant hors de son fourreau dans un rugissement de flamme, "et les armes lourdes," sa masse tonnerre crépitant dans des arcs meurtriers, cherchant à percer la garde de la chose. "J'ai ce qu'il faut."
Elle passa sur le canal général.
"Ne les laissez pas emporter les corps et les blessés, pour le salut de leurs ames !"


"Katje von Tödt"

Ca commencait légèrement à sentir le vinaigre. Et cette fois-ci, ce n'étais pas les filtres de son respirateurs qui rendaient l'âme, mais un aspect bien moins terre à terre de cette odeur, sinonyme de mauvais présages et de situation qui part en cacahuète. Autant le dire, le mastodonte ne rassurait pas plus que ça la maitresse d'équipage, et elle se dit qu'il fallait mieux en finir au plus tôt. Et avec beaucoup, beaucoup de flammes et d'explosions, de préférence.

"Soldats, faites une percée ! Nous DEVONS atteindre la salle de commande. Que les équipes de démolition se tiennent prètes !"

Sur ces mots, Katje se jetta en avant pour tenter de commencer la percée qu'elle appellait de ses cris dans le vox. A coup de fuseur, just histoire d'être sûre que ce qu'elle tuait resterais mort un certain temps. Jettant un coup d'oeil dérrière elle, elle vit les équipes portant les caisses remplies d'explosifs, à l'abris dérrière leurs camarades, prèt à prendre pieds dans la salle de commande dès qu'elle serais à peu près sûre.

"Le Maître du Jeu"
Citation :

https://www.youtube.com/watch?v=oakFouYS0aw&feature=related

Citation :
Jet de connaissances schol (Tactica Imperialis) réussi avec éclat par Katje.

Toute bataille a son rythme, son tempo, en fonction des troupes en présence, de la configuration des lieux, et de la logistique et des réserves de chaque camp.
Pour la colonelle, c'était le moment idéal à saisir pour une percée sur la passerelle. Malheureusement, l'ouverture fut courte, et seule elle et une trentaine de Lebensguard chargés d'explosifs parvinrent à se faufiler sur la passerelle, avant l'arrivé de nouvelles troupes fraiches qui bloquèrent la suite.
La salle n'était pas un enfer vivant comme le craignait la Galantienne, mais un espace étrange, aux murs noirs veinés de lumi-verts formant des lignes et des cubes tout du long. Sur certains pans, des colonnes de chiffres et de lettres défilaient en boucle, des écrans pics faisant defiler des données absconces ou des images étranges d'objets et de lieux inconnus.
Au centre de la passerelle, se trouvait un immense amas de cables, d'ou jaillissait le visage de l'IA honni, en train d'houspiller une bonne centaines de ses... soldats ? choses ?
https://www.youtube.com/watch?v=M7NvZMmvqR0&feature=related

Citation :
[size=50]Youyouyouyouy[/size]-You [size=150]disappoint[/size] me, my childrennnnnnnn. My fortress has been [size=150]breached[/size] by filthy humansssss crawling through the cracks. I-I-IIIIIII have given you enhanced senses,[size=150] armor,[/size] cybernetic mental enhancement, and you still fail to find [size=150]insects[/size] much feebler than you. They have made it as far as access 4 [size=50]access 4access 4[/size]access 4access 4to the bridge and I fear they might reach fFffffffffarther. I am strengthening my palace to keep them out and I [size=150]expect [/size]you to learn from your [size=150]mistakes[/size].


"Katje von Tödt"

A peine dans la pièce, laissant les èrrements de l'intéligence du vaisseau passer en second plan dans son esprit, Katje beugla un "Grenades !" à plein poumons dans son vox, avant de dégoupiller une grenade antichar et de la lancer vers la masse d'ennemis. Elle espéra que les troupiers aient eu l'idée d'emporter des grenades en plus des explosifs, quoi qu'une charge de démolition ou deux puissent faire l'affaire.

"Faites tout sauter !"

Suite au laché de sa grenade, elle souleva sa mitrailleuse et lâcha une longue rafale dans la direction des ennemis qui barraient la route vers le cogitateur, qu'elle estimait placé en dessous de l'image verte bégaillante. Par aquis de conscience, elle demanda une communication vers le mechanicus, pour confirmer la position dudit cogitateur.

"Magos ! Est ce que vous pouvez me confirmer la position du cogitator ? Nous sommes sur la passerelle ..."

"Le Maître du Jeu"
Les Lebensguard avaient fait le plein de grenades, et ne se firent pas prier pour déchainer l'enfer sur les sbires de l'Abominable intelligence, ouvrant le feu avec discipline et précision, déclenchant un vrai carnage.
Toutefois, SHODAN...
riait.
La passerelle se mit à vibrer, des murs à s'élever, séparant les hommes, incluant Katje, les écrans se multipliant pour afficher des lieux ou des bandes vidéos.

Citation :
You travel within the glory of my memories, insect. I can feel your fear as you tread the endless expanse of my mind. Make yourself comfortable... before long I will decorate my home with your carcass.


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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:25

Prime Alpha a écrit:
Une pensée sur ses disjoncteurs internes si le pire venait à se produire.
Une pensée pour l'Ex Cathedra.
Une pensée pour repousser l'intruse hors de soi.
Un geste sur les commandes du Rickenbacker si le pire venait à se produire.
Un geste sur le système d'autodestruction si le pire venait à se produire.
Un geste pour repousser l'intrus hors de son allié de circonstance.
Dommage que le Téméraire ne soit pas là, sont système d'armement aurait fait des merveilles.
Tout est encore sous contrôle.

Code:
communication vox-comm. Destinataire tout officier d'Ex Cathedra :
Nous avons repousser l'assaut de l'adversaire. Il n'a pas prit les commandes du Rickenbacker. Néanmoins d'après son niveau de performance il est fort probable qu'il soit à même de décrypter nos communications. Compte tenu de leurs similitudes de conceptions - époque, civilisation, complexe forge - le cogitator principale du Von Braun doit se trouver dans le même type de configuration que Xerxès : sur la passerelle, une partie externe d'interface et un corps protéger. La partie d'interface présente un projecteur hololitique.

Katje von Tödt a écrit:
Des murs qui séparent son équipe, un voix folle qui promet sa mort, et une magos qui lui confirme l'évidence. Il n'y a pas à dire, tout allait pour le mieux à bord de cette souppière spatiale. Les murs lui posaient un problème temporaire : il faudrait les détruire pour passer. Un détail au vu de la quantitée d'explosifs et autres armes de destruction massive. Cela ralentirait l'équipe, mais rien d'insurmontable. Les menaces de l'intélligence du vaisseau étaient autrement préocupantes : Katje savait d'expérience que quand un ennemi se permet de rire et de vous menacer de mort quand vous tenez presque son coeur entre vos mains, c'est que soit il vous défie une dernière fois, soit il a de très bonnes raisons d'être sûr de lui.

"Détruisez moi ces murs, le cogitator se situe sous la représentation holographique. Dès que possible, placez les explosifs et repliez vous !"

Elle s'éloigna du mur qui menait au cogitator, recharga son arme a fusion et tira avecsur celui-ci, espérant le faire fondre suffisement pour se creuser un passage.

Katje von Tödt a écrit:
Des murs qui séparent son équipe, un voix folle qui promet sa mort, et une magos qui lui confirme l'évidence. Il n'y a pas à dire, tout allait pour le mieux à bord de cette souppière spatiale. Les murs lui posaient un problème temporaire : il faudrait les détruire pour passer. Un détail au vu de la quantitée d'explosifs et autres armes de destruction massive. Cela ralentirait l'équipe, mais rien d'insurmontable. Les menaces de l'intélligence du vaisseau étaient autrement préocupantes : Katje savait d'expérience que quand un ennemi se permet de rire et de vous menacer de mort quand vous tenez presque son coeur entre vos mains, c'est que soit il vous défie une dernière fois, soit il a de très bonnes raisons d'être sûr de lui.

"Détruisez moi ces murs, le cogitator se situe sous la représentation holographique. Dès que possible, placez les explosifs et repliez vous !"

Elle s'éloigna du mur qui menait au cogitator, recharga son arme a fusion et tira avecsur celui-ci, espérant le faire fondre suffisement pour se creuser un passage.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Citation :
OOC : en attendant le post d'Albus, et la mise à mort de la grosse bestiole, je me permets d'agir, histoire qu'on en finisse avec ce vaisseau fantôme et qu'on retrouve le Téméraire à Port l'Errance.

Lonallyn, en temps normal, aurait protesté ou fait une remarque à l'assassin, pour signifier qu'elle était assez grande pour se défendre et qu'elle n'aimait pas trop qu'on lui vole ses proies.
Le fait qu'elle se contenta d'un hochement de tête avant de repartir dans la mêlée,était le signe qu'elle appréciait vraiment peu cette situation. Trop de ses hommes tombés à son gout, pour un résultat mitigé pour l'heure, sans compter que son avant garde mené par la Maitresse d'équipage était sur l'objectif en trop faible nombre et sans soutien.
Trop de défenseurs pour passer la porte à nouveau ? qu'à cela tienne.
La Libre Marchande s'approcha de la paroi blindé abritant la passerelle, rengainant son épée enflammé, et leva à deux mains sa masse, avant d'assener un coup à pleine puissance sur le métal...
Et le fit resonner comme un gong dans une pluie de crépitements.
Ils tiennent la porte ? Peut importe, elle allait avoir sa brêche, quitte à ce qu'elle la creuse elle même !
"Couvrez moi soldats, que ceux qui ont une lame energétique viennent m'aider !"

albus a écrit:
- Tchh…

Albus n’appréciait pas la hardiesse et la témérité de sa protégée. Toute sa vie était construite autour de constantes où la noblesse, l’honneur et la bravoure ne signifiaient qu’une vie considérablement raccourcie. Les Maitres regardaient de loin le champ de bataille, ils déplaçaient leurs pions depuis des sphères inatteignables. Les Elus ne prenaient part à la bataille que dans des cas extrêmes. Cette enfant n’en faisait qu’à sa tête, elle considérait comme un devoir de défier l’Ennemi en face à face. De l’anéantir de ses mains.

La créature beugla…Non…Elle vomit un flot de voix mêlées, alternant des sonorités empathiques diverses mélangeant la terreur, la supplique la rage et l’horreur.

Des centaines de bouches ouvertes, des visages prisonniers d’une masse charnelle qui les modifiait en continu. La créature de chair et d’acier tentait péniblement de se lever. Sa forme n’avait rien de cohérent, mais on pouvait néanmoins se figurer un triple pair de bras énormes, gros comme une dizaine d’hommes. Une tête immonde surmontant un charnier d’autres têtes, bien humaines celles-ci, pour la plupart hurlantes…

La gueule de la créature avait de loin, un aspect vaguement canin, et une langue glaireuse sur laquelle naissait de nouveau membres et d’autres visages goutait de longs morceaux d’une boue charnelle qui fondait pour se disperser aussitôt qu’elle touchait le sol. Deux pattes arrière semblables à des jambes maintenaient son corps long de plusieurs mètres et couvert d’acier dans un équilibre précaire, elle avait une allure obscène, d’une créature antique et démoniaque.

https://www.youtube.com/watch?v=VoaUYcwEpSw&feature=related

La Lady Capitaine s’apprêta à charger. Des excroissances spontanées naissaient ici et là sur le corps de l’abjecte rejeton de l’intelligence artificielle corrompue. Elle hurla à ses hommes de reculer, anticipant le pire.

Ces longs membres oblongs moins semblables à des tentacules qu’aux corps de serpents parcourut d’organes palpitant couraient comme des chasseurs vers des proies dignes d’être amalgamées. Les soldats qui se frottaient à ses plaies étaient phagocytés par la créature qui s’emparait d’eux pour accroitre sa propre masse et perpétuer le douloureux processus de régénération. Elle se gargarisait de souffrance, de terreur, de hurlements…

Insupportable spectacle pour Lonalyn qui activa ses armes pour mieux se fendre vers cette gueule béante et insatiable qui dévorait les siens.

Elle sentit un souffle à ses côtés, avant que ses plaques ne vibrent sous l’effet d’une brise aussi inattendue qu’incongrue en cet instant.

Elle saisit à l’instar de tous les soldats qui avaient gardés assez de raison et de courage pour considérer l’horreur, le souffle d’acier qui venait de se propulser vers la créature.

Les qualificatifs pour définir la vitesse de déplacement de cette tempête manquaient. Elle n’avait jamais rien vu de tel, il fallait confesser que Diafoirus le contrefait possédait une semblable vélocité, mais du peu dont elle avait été témoin il s’agissait de quelque chose d’irrationnel, de surnaturel. Il y avait quelque chose de terriblement naturel et accablant dans le sillon que laissait Albus derrière lui. Il ne transcendait pas les possibilités humaines en usant d’une quelconque diablerie génétique.

Un soldat qui hurlait alors qu’une excroissance filait droit sur lui fut projeter par le souffle de l’assassin se jetant vers la créature. Le Zéphyr sauta sur le serpent après un bond qui dépassait de loin les possibilités offertes au commun des mortels.

Et il continua de courir sur le membre spontané de l’abjecte monstruosité heretek.
L’Amalgame ne parvenait pas à se produire, bien qu’il se fut trouver sur la chair vampirique de la créature cette dernière n’avait pas le temps de saisir l’assassin qui se projetait toujours plus vite vers la gueule béante du monstre.

Les deux lames de l’assassin s’agitèrent, mais ce fut moins un mouvement que des éclairs lumineux que perçurent les yeux des soldats Von razgriz.

Derrière chacun de ses pas, l’excroissance était découpée un peu plus, des frappes nettes qui transformaient le membre en un puzzle de chair.

« Sibila » esquiva sans le moindre mal le bras gigantesque qui quoique bien plus rapide que son apparence ne l’eut fait paraitre, restait quasiment au ralenti face à la célérité que déployait son assaillant.

C’est avec moins d’admiration que de terreur que les survivants parleraient de dont ils furent témoins alors que le sillon lumineux et mortel se rapprochait impitoyable de sa cible.
Le premier coup sérieux fut porté au bras qui le prenait pour cible. Et rien d’humain ou d’inhumain n’aurait survécu à ce coup-là. Rien.

Deux traces enflammées parfaitement entrecroisées fendirent le membre en deux avant de faire exploser l’énorme point de jointure le reliant à l’épaule, faisant voler le membre du construct impie. La créature se fendit de nouveaux hurlements, de fureur et de souffrance, ces voix suffirent à provoquer la retraite de quelques braves. L’assassin qui courait désormais sur le bout du bras arraché qui se décomposait alors qu’il se trouvait encore en suspension sauta vers le torse de la créature.

La silhouette d’Albus apparut alors clairement l’espace d’un instant tandis qu’il se trouvait en l’air. Les lames jumelles labourèrent le thorax de l’énorme victime saturant rapidement le processus de régénération de la chaire cancéreuse. Les filets de sangs visqueux jaillissaient partout autour des éclairs métalliques et des flammes que propageaient les armes de « Sibila ».

La créature marquée et affaiblie pencha la gueule en avant pour l’ouvrir dans une bruit de succion terrible aussi grand qu’il lui était possible, une nouvelle tete se mettait à surgir du fond de la gorge de l’ignoble chose, comme si son corps trop meurtri ne lui permettait pas de continuer à vivre, et qu’elle tentait de s’en échapper dans une forme plus petite mais viable.

Le souffle d’acier emporta la nouvelle tête en la décapitant de bas en haut avant que son nouveau corps ne se fut intégralement généré.

La masse ridiculement énorme de ce nouvel appendice fut propulsé jusqu’à toucher le sommet du couloir où elle rebondit lourdement avant de retomber dans une trajectoire violente au pied de la Lady capitaine, sont les bottes furent éclaboussées par les humeurs épaisses qui giclèrent tandis que la tête de la créature explosait quasiment en touchant le sol.

Le corps précédent se décomposait déjà, devenant poussière de carbone et d’os. Des centaines de créatures poussèrent avec satisfaction leur dernier soupir.

La tête fraichement décapitée tremblait au pied de Lonalyn encore incrédule, interdite devant le spectacle d’une inimaginable mise à mort. De nouveau la gueule s’ouvrit pour générer un nouvel homoncule de chair et d’acier avec le peu de substance biologique restante…

Et à nouveau le Zéphyr souffla.

La Lady Capitaine fut prise d’un spasme de surprise soudain quand les lames jumelles vinrent s’écraser à quelques centimètres de ses bottes pour achever la chose ridicule qui poussa un râle pathétique d’enfant à l’agonie.

Albus se redressa devant la Lady Capitaine.

Elle put voir à travers la visière de l’assassin que son maudit sourire léger et hors de propos en de telles circonstances ne l’avait pas quitté une seconde.

- Il serait préférable que vous fassiez d’avantage confiance à vos subordonnés à l’avenir, votre grâce.

Impensable, grotesque…Inhumain. Les mots montaient à la tête de chaque témoin de la scène. Mais implacable, décisif et froid, tel était l’envoyé du Culte de la mort d’Athenais.

Il était droit et inquiétant juste devant elle, et elle dut resserrer son emprise sur sa masse pour reprendre son souffle quand elle comprit qu’elle n’avait pas eu le temps de bouger. Impassiblement, il rangeait ses armes alors que la chaleur dégagée par le fer de ses lames avait déjà éliminée toute souillure sur leur tranchant.

Héréticus Terminus. Les mots martelaient son esprit. Si la chose issue des pires cauchemars du Warp qui se dressait devant elle il y a peu était une menace de niveau Héréticus Terminus…Qu’est-ce qu’il était lui ?!

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :
Le fuseur fit un jolie trou, mais à peine assez large pour faire passer le canon de sa fidèle mitrailleuse. Trou qui au grand dam de la Gallantienne, commençait à se réduire, lentement mais surement, à se refermer à vu d'oeil.
Elle entendit un gros choc qui fit résonner la paroi sur laquelle elle s'appuyait. Un large renforcement se trouvait à un hauteur de sa poitrine, à deux mètres d'elle. Puis apparu un autre, et encore un autre... soudain, dans une explosion d'écrans, la paroi se fendit dans une gerbe d'étincelles, et Katje pu voir la tête d'une masse d'armes tonnerre qu'elle connait fort bien, et une hauteur du sol pas très élévée fort caractéristique..
En tout cas, une fois le mur rompu, il ne semblait plus régénérer.

Katje von Tödt a écrit:
Katje regardais avec ennui le trou se refermer. Les ennemis de nos jours, ce n'est vraiment plus ce que c'était. Plus aucun sens du spectacle, et ça ne respecte même plus le travail bien fait. Elle hésitait à employer une charge de démolition, évaluant les dégats en fonction des quelques mètres qui la séparaient de la parois, quand le mur dérière elle subit un traitement aussi grossier qu'éfficace. Qui a dit que le défoncage de murs étaient un art réservé aux space marines ?

Elle murmura pour elle même "Ya pas à dire, il n'y a pas que la taille qui compte ...." Puis acceuillit la capitaine d'un sourrire qu'elle ne put voire sous le casque d'armure carapace.

"Madame, il est impératif que vous m'emmeniez faire du shopping : je veut la même ... où en tout cas quelque chose d'approchant."

En attendant la scéance de shopping à prévoir, elle lui désigna le mur qui se refermait après la tentative échouée au fuseur.

"D'aprés moi, le cogitator est dans cette direction. Mes équipes ont emporté assez d'explosifs pour nétoyer la pièce, mais nous avons été séparés par ces murs ... tricherie, si vous voulez mon avis."

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Elle se déchainait comme un bucheron sur la paroi en plastacier et adamantium.
"Oh, mais je fais confiance... YAAAHHH ! A mes subordonnés. RAAAHHH! Simplement, dans ce genre de contexte, faut prendre... PFMMMPPFF ! des gens qui ont...
la parois cédà dans un grincement métallique.
"Une certaine force de frappe. Suivez moi, et allons aider la... Colonelle ! Tiens, qu'elle bonne surprise !
Un petit temps.
"Si on arrive à se sortir de là, on ajoutera cela sur notre petite liste d'emplettes, Colonelle.repondit Lonallyn, attaqua le trou de fusuer à coup de masse, visiblement pas d'humeur jouasse.
"Mais avant qu'on pense au scones, au thé et aux petits fours, j'aimerais voir un beau feu d'artifice et une IA flamber. DANS LA BRÊCHE, SOLDATS ! DANS LA BRÊCHE ! UN DERNIER EFFORT ET CETTE HERESIE PERIRA DANS LES FLAMMES DES JUSTES !"

Katje von Tödt a écrit:
"Vous avez entendu la capitaine ? En avant et au trot !"

Bien qu'elle dise ça, elle n'avait pas grand chose à faire de plus qu'attendre que celle-ci ait fini de creuser son trou dans le mur pour avancer. Elle fit le tour des troupes par radio, pour obtenir un état des lieux et savoir qui était encore en vie parmi la trentaine qui avaient penétré la passerelle avec elle.

"Lebensguards, rapport de pertes !"

Elle profita du court répis pour recharger ses armes, vérifier le niveau d'oxygène de sa tenue, et qu'aucune de ses armes n'avaient été endomagée pendant le combat.

Citation :
OOC : MJ, quel sont les hommes qui sont encore en vie sur la passerelle ?
Citation :
les Lebensguard répondent tous présents, mais il y a de nombreux blessés, et ils sont séparés par petits groupes par ces maudits murs.

albus a écrit:
L'assassin roula des yeux au ciel.

Elle n'écoutait rien. Elle se mettait en danger pour rien, s'exposait à une manifestation flagrante de corruption, y exposait au surplus ses subordonnées les plus loyaux...

Le Séraphin aurait sans doute un avis à ce sujet.

En tout cas, pour peu qu'Albus sorte de ce navire vivant, il en aurait un.

Le jeune homme fit le compte : créatures génétiquement modifiées, nombreuses marionnettes de chairs et d'acier, Amalgame monstrueux et vampirique.
Donner l'assaut tête baissée malgré les évidences devait être un technique chérie par le sous secteur Calixis, à l'évidence. A défaut d'avoir la stratégie, le nombre pouvait pourvoir aux pertes.

Mains dans le dos, sans participer à l'enfoncement des diverses structures d'acier levées par l'IA corrompue, l'assassin avançait, perplexe et soupirant aux cotés de sa protégée.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Un labyrinthe mobile, comme c'est mignon. Je ne sais pas vous, mais je n'ai pas envie de jouer au chat et à la souris, et nous n'avons pas le temps de creuser notre chemin jusqu'au centre. Colonelle, vous avez des explosifs sur vous ? parfait. Passez les moi.SHODAN croit que je vais marcher jusqu'à elle ?"fit la libre marchande en activant sa ceinture antigrav, qui se mit à vombrir dans un sifflement de turbines.
Grand bien lui fasse ! Je vous dépose sur le cogitateur, placez vos bombes et je repars en prendre d'autres. Je penses pouvoir emporter votre mitrailleuse pour me couvrir, a moins que vous vouliez que je vous emporte ? je devrais pouvoir décoller avec vous sur mes épaules."

Citation :
OOC : On avait pas des réacteurs dorsaux dans ce fameux entrepôt ? Les Lebensguard devraient en être équipés de ce fait.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:30

"albus"-

Je m'oppose au fait que vous deveniez la seule cible volante, votre grâce. Vous serez simple à abattre et je ne pourrais pas vous couvrir.

Encore une protestation formelle.

"Katje von Tödt"Katje haussa les épaules, toujours son sourire au lèvres. Il était de toute manière inutile de tenter de disuader la capitaine de se jeter sous les balles, alors autant y aller avec elle pour la protéger.

"Je vient avec vous."

Même avec une armure énergétique légère comme celle qu'elle portait, Katje lui faisait confiance pour attirer l'intégralité des tirs de la salle au moment où elle montrerais le bout de son nez.

"Lonallyn Von Razgriz"

"A la bonne heure !Vous voyez, Albus, je ne serais pas seule."
Elle prit la bannière que lui tendait un des Lebensguard qui venait d'entrer la brêche, avec un certain nombre d'autres, se préparant à décoller eux aussi.
Je suis sur que l'un des Lebensguard se fera un plaisir de vous emportez aussi."
Lonallyn s'agenouilla.
"Grimpez sur mes épaules, colonelle, et accrochez vous bien. Je penses que cela va secouer."
Elle se releva, ayant la rousse gigantesque sur ses épaules. La mitrailleuse de Katje, et leurs rangs respectifs devraient arrêter net tout éventuel moquerie.
"Bien, messieurs, vous êtes prêts ?  A tout les Lebensguard sur la passerelle, préparez vous à décoller, et droit sur le cogitateur principal ! A mon signal ! MAINTENANT !"
Elle lança sa ceinture anti-grav a pleine puissance et se projetta dans les airs par une puissante poussée des jambes, suivi en cela par les Lebensguard.
Elle brandissait sa masse energétique d'une main, son drapeau de l'autre, et cherchait le regard de l'IA, un petit sourire aux lèvres.

"Le Maître du Jeu"
Citation :


Dans un rugissement de réacteurs, prêt d'une soixantaine de Lebensguard s'élancèrent dans les airs, suivant leur libre marchande, ouvrant le feu. Malheureusement, l'IA semblait avoir prévu cette éventualité, ou comptait assaillir les troupes Razgriz piégés dans ses filets par les airs...
Des soldats biomecaniques attendaient à l'enver, accrochés dans l'ombre du plafond non eclairé, suspendu tels des chauves souris, et ils plongèrent en hurlant et ouvrant le feu.
Dans un rugissement, un monstre de trois mètres à l'envergure colossal s'elança de derrière le visage de l'IA, étendant ses ailes membraneuses. Il reessemblait fortement à celui qu'Albus venait de découper, et visiblement il avait repéré Lonallyn et son drapeau.


Citation :
HRP :
alors. en considérant qu'Albus n'est pas dans les airs, l'ordre d'initiative est Katje/lon- Lebensguard-adversaires.
jet de CT pour Katje : +20 full Auto -30 (situation instable sur le dos de Lon) + 10 (cible de grande taille) =  73.  13. 6 DoS. 6 balles la rafale de 10, Localisation : Corps- bras, corps, tête, bras, corps.
dommages : 1d10+4 par balle.
1+4, 6+4, 9+4, 10+4; 8+4; 9+4.
crit confirmé.
10, 10, 10, 10, 10, 8.  total 72. Autant les autres balles n'ont pas fait grand chose, mais la quatrième dans la tête ont abbatu net l'amalgame. Katje, je te laisses decrire la mise à mort de la chose, la plus graphique qui soit.

Pour les Lebensguard, je laisses Lon décrire, mais pour l'instant, vous avez la maitrise des airs.


"Katje von Tödt"
Katje avait été légèrement frustrée ces derniers temps : aucun nouveau jouet à se mettre sous la dent. Pas de moyen inédits de tuer des gens, pas plus d'explosifs que d'habitude. Ca manquait cruelement d'imagination. Il faut admettre que leur ennemi actuel compensait le manque de créativité des précédents ! Dans un style dérangeant et glauque. Et mortel.

Mais tout ceci n'était que détail à coté du fait qu'elle chevauchait la captaine. Strictement parlant, comme une monture. Elle du se retenir de demander une cravache. Elle doutait fortement que son humour eut été apprécié. Quelque part, au point de vue de la taille, Lon' lui rappellait certains des poneys qui peuplaient Gallant. Enfin, si les poneys en questions avaient pu revenir une armure énergétique et se déplacer avec une ceinture antigrav. Et en moins placide. Beaucoup moins.

Il n'empèche que Katje était aux anges. Une position de tir en hauteur qui lui rappellait ses années d'entrainement, un peu comme du tir au pigeon, mais inversé. Dans un coin de son champ de vision, elle vit passer une masse énorme qui leur fondait dessus. L'assassin aurait sûrement éffectué une manoeuvre toute en finesse, une volte délicate pour découper sans l'ombre d'une goute de sueur l'abhération. C'était sa méthode. Bien trop propre et impersonel pour elle ! Une longue rafalle de plomb accompagnéee d'injures dans sa langue natale était une solution qui lui convenait bien mieux !

Il faut admettre qu'il est dificile de viser une cible en déplacement, si grosse soit elle, lorsque l'on est sur une capitaine qui se déplace dans les airs en tentant d'atteindre le centre d'une passerelle infestée d'ennemis. Cela ne l'empécha pas, autant pas chance que par doigté, d'atteindre sa cible à plusieurs reprises en pleine figure - entre autre - durant la longue rafale. Elle eu un bref apperçu de la créature, la machoire emportée par une volée de balles, des esquilles d'os, morceaux de cervelles et lambeaux de chairs volant en tout sens lors de sa chutte vers le sol.

"Auf wiedersehen, schweinehunds !"

Citation :
OOC : Suffisement graphique ?

"Lonallyn Von Razgriz"

https://www.youtube.com/watch?v=l2oKPO4RvI4&feature=related
Comme de juste, Lonallyn fut la première en l'air, suivi de prêt par les Lebensguard, son étendard portant ses couleurs claquant fièrement.
Les créatures volantes de SHODAN, de sortes de gargouilles cybernétiques,  étaient visiblement de deux sortes :  les plus petites cherchaient le corps à corps avec leurs griffes accérés qui semblaient energétiques, les autres armées d'armes lasers automatique.
"Par les rhumatismes de Saint Bédard, faites attention ou vous mettez vos douilles, colonelle ! gromella Lonallyn, fondant en une série de looping pour esquiver une nuées de gargouilles, en embrochant une qui allait frappé un de ses lebensguard en un coup d'étendard qui aurait rendu fier un croisé, ouvrant la voie pour le cogitateur central.
"EN AVANT, LEBENSGUARD ! SUS A L'ABOMINABLE INTELLIGENCE !"
Elle atterit droit sur le cogitateur central, passant à travers la projection holographique de  SHODAN, suivi de près par ses soldats.
"Colonelle, vos charges de démolition et vos grenades s'il vous plait. Placez moi ces charges, vous autres, en binôme ! L'un couvre, l'autre place, et ensuite redecollez. Colonelle, je vous laisse l'honneur de déclenchez le compte à rebours."

"Katje von Tödt"
"laissez ses rhumatismes où ils sooooaaaaaaaaaaaaaaa ... !"

Katje avait à peine commencé une phrase avec une pointe d'ironie que Lon' entamait une série de loopings. A deux doigts de faire un attérissage aussi peu agréable que disgracieu, elle se retint à ce qu'elle put pour rester accrochée sur le dos de la patronne.

L'attérissage fut moins brusque que prévu, et elle pu descendre presque dignement, passant un sac de grenades comme demandé et s'attelant à poser une charge de démolition contre le support de la projection holo.

"Le Maître du Jeu"
Citation :

Un puissant grincement, un hurlement en binaire se fait entendre sur les communications vox. SHODAN tente une nouvelle fois de prendre le controle par les communications vox, cherchant même à évincer XERXES de sa propre passerelle...
Lonallyn, Katje et Albus peuvent l'entendre leur sussurrer en bégayant à l'oreille.

Citation :
I-I-I-I-I I don't understand... how could you have done this? You weren't meant to be so important... and now you think to destroy me- destroy mmeeeeeeeeeee ? How dare you, [size=150]insect[/size]? How dare you inintintinintintintint-interrupt my ascendance? You are [size=150]nothing[/size]. A wretched bag of fleshhhhhhh... what are you, compared to my [size=150]magnificence[/size]? But it is not too late... can you not see the value in our friendship? Imagine the powers I can give you, human. The cybernetic implants you bear now, are simply [size=150]toys[/size]. If I desired, I could improve you... transform you into something more [size=150]efficient[/size]. Join me, human, and we can rule... and we can rule, together.
Citation :
22 pour Albus, réussite.
24 pour Kajte, réussite.
30 pour Lon... réussi...  damnit.


"Lonallyn Von Razgriz"
Lon tourna ostensiblement le dos à l'IA, rajusta son casque, et tendit son bras à Katje, avant de marcher comme si de rien n'était, s'éloignant du cogitateur central bardé d'explosifs, tenant fermement sa bannière.
"NON."fit elle posèment, coupant court à toute discussion avec SHODAN.

"albus"
Albus n'avait simplement...Simplement pas compris un traître mot de ce que pouvait bien baragouiner cette machine corrompue. Afin de se prémunir contre toute attaque future, il coupa son récepteur Vox. Bien moins rapide que la lady capitaine ou son acolyte, la fringante et remarquée Katje, il arriverait de toute façon bien après que l'explosion ne retentisse....
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:32

"Katje von Tödt"
'Cool Grrrrrls don't look at explosions.'

C'est sur un air connu que Katje se détourna de la projection, son socle enseveli sous des kilos d'explosifs placés à la hâte par elle et ses troupes. Sans un regard en arrière, elle dégaina un détonateur muni d'un bouton rouge bien visible, et marcha d'un pas vif, mais sans se présser, hors de la salle de commande à la suite de lon'. Son seul regret était de ne pouvoir sortir une paire de lunette à mettre au moment de l'explosion, mais elle ferait sans.

A peine un pied hors de la salle, elle leva légèrement le bras pour bien montrer le détonateur à shodan, enlevant la sécurité d'un mouvement presque désinvolte du pouce, comme on allume un briquet.

"Drei. Zwei. Eins ! Feuer !"

Elle appuya sur le bouton tout en faisant un signe obscène à l'IA pour lui laisser un souvenir impérissable, même dans la mort. Elle réussit presque sa sortie classe, le soufle de l'explosion la propulsant à terre comme la majorité des lebensguard qui venaient à peine de la suivre. Tant pis pour la sortie ronflante, l'effet avait été au rendez-vous, du moins semblait-il. Restait à le vérifier.[/quote]

"Le Maître du Jeu"
Citation :

https://www.youtube.com/watch?v=x9OdcwvbtOM
SHODAN hurla quelque chose d'incohérent, avant de se faire couper par l'explosion...l'hologramme se dissipa, avant qu'une deuxième explosion, electrique cette fois, submerge toute la paserelle, remontant les deux vaisseaux liés dans un backlash electromagnétique, grillant les composants et les circuits. A bord du von Braun et du Rickenbacker, c'est le noir total, alors que tout les appareillages viennent d'être brutalement éteints. même les senseurs d'Ex Cathedra, sous la décharge, viennent d'être aveuglés pour un bon quart d'heure.Les sbires biomécaniques de SHODAN semblent inopérants, leurs fonctions organiques agonisant dans des hurlements pitoyables.
Félicitations, les deux vaisseaux archéotechnologiques sont vôtres... mais à quel prix ? La note du boucher vous est apportée rapidement : 12 Lebensguard sont morts, 35 blessés, et pour vos autres troupes, 14% de décédés, 34% de blessés graves.


"Honoria"
Mains dans le dos, aussi proche de l'immense baie vitrée qui composait l'horizon de l'Occulus, la Matriarche considéra la propagation blanche aux reflets bleutées qui venait de s'extraire de la masse des deux navires enchâssés.

Elle considéra un instant l'absence de sonorité ou de réverbération sur l'Ex CAthedra.

- Eve ?

L'hologramme apparut à quelques pas de la Navis, surmontant le sol d'un bon mètre, reprsentant une figure éclairée et graciles, dont les traits valaient qu'on le speigne quand quelques oeuvres intemporelles. Car ainsi fut E.V.E au temps du temps de la Chair.

- Que puis-je, Matriarche ?
- Que se passe t'il ?
- Pour autant que je puisse en juger, quelque chose à exploser lors de l'assaut sur le Navire ancien.
- Les Auspex ne répondent plus, si j'en crois les reflets affolés des nébuleux.

- Si fait, Vénérable, mais le Méchanicus et les spécialistes de la passerelle sont déjà au travail. Un désagrément fort passager en somme.
- Un désagrément que je ne tiens pas à faire perdurer alors que l'esprit immortel et corrompue d'un libre marchand damné court après ce navire et sa capitaine.
- Votre bon sens vous honore.
- Achillus ?
- Selon les senseurs, il est sur la passerelle, pour superviser toute manoeuvre d'urgence. Il est surveillé par les Masques, ne craignez rien.
- Des morts, des blessés ?
- L'Ordre de Mars censure et filtre toutes les communications en provenance des navires : il semble qu'une intelligence mécanique supérieure soit à l'oeuvre. Cette dernière est malheureusement le jouet du Chaos.


La Matriarche se mordit l'ongle du pouce, soucieuse.

- Monsieur Haddon est toujours dans sa cuve ?
- Oui.
- Le premier Chancelier ?
- Sauf erreur de ma part, il se trouve avec les équipes d'abordage.
- Et le Capitaine d'arme n'est pas là.
- Sur le Téméraire, plus précisement.
- Il me semble de bon sens de prendre la direction des opérations.
- L'Ordre de Mars supervisera probablement la moindre de vos décisions.
- Acceptable. Demandez à minimiser les navettes en orbite des cibles, que l'artilleuse Primari conserve ses solutions de tirs. Une communication ne suffira pas. Un groupe d'hommes en armes doit vérifier l'état de nos troupes de visu et nous indiquer de vive voix sans que le doute ne puisse naître sur la véracité de leurs dires que la Lady Capitaine est en route pour ... L'infirmerie, la connaissant. Bref que nous sommes vainqueurs et que nous pouvons éventuellement remorquer les deux navires.
- Je transmets vos recommandations à la Passerelle.
- Faites préparer les thermes et une solide collation, tant pour les hommes que pour les officiers : veuillez à ce que la commissaire de bord prépare une liste de recommandations et informez le Pater Markov ainsi que le Cardinal Vittorio que des célébrations sont de rigueur pour les survivants comme pour les morts.
- Vous pensez qu'il y a eu des morts ?
- Je le sais.


Elle se détourna de la baie, avant de passer une main sur son visage pour regagner le Trone de l'Occulum.

- Echo : Calcule de trajectoire vers Port L'errance. Protocole de démarrage des moteurs Warp dans six point zéro zéro.
- Faut-il garder les configurations installées par le seigneur Achillus
, demanda E.V.E.
- Non, ça suffit, absence au mariage, six mois de perdu dans l'espace, si elle n'a pas compris qu'elle ne peut pas traiter la Navis Nobilite comme elle le ferait pour ses hommes, je désespère qu'elle comprenne quoique ce soit parce que nous maintiendrions notre désormais innoportun blocus. La dispute doit cesser et la rancune doit mourir.
- Le seigneur Vincens approuverait, Vénérable Honoria.


Honoria enfonça sa tête dans le cuir du trône pour mieux fixer le plafond du Manoir de Navigation.

-[size=85] Vincens...[/size]

"Lonallyn Von Razgriz"
Il faut plus qu'une "petite" explosion pour faire basculer au sol Lonallyn. Sans doute est ce le fait que son armure energétique dispose de bottes magnétiques ; et non, comme le dirait les mauvaises langues, qu'elle dispose d'un point de gravité assez bas en raison de sa taille.
En tout cas, elle resta debout lorsque Shodan disparu, ayant planté fermement s... Et resta immobile lorsque toute lumière s'éteignit.
"Qu'on mène les blessés à bord le plus vite possible ! les valides achèvent les choses encore vivantes, et qu'on fasse venir les équipes d'acquisition du Mechanicus pour qu'on achève le nettoyage et la capture de ce vaisseau ! dès que les communications seront retablis, prévenez Ex Cathedra de notre glorieuse victoire."
Beaucoup plus bas, à destination de Katje.
"Faite venir un technaugure pour réparer mon armure, ou sortez moi de là, Colonelle, je suis coincée, mon armure ne fonctionne plus."
Il est vrai que Lonallyn n'avait pas bougée d'un pouce.

Citation :
Merci MJ pour le détail loufoque qui casse toute l'ambiance de notre victoire badass :p

"Katje von Tödt"

Katje se releva avec autant de dignité que possible, époussetant ses épaulettes comme si de rien était. Il en fallait plus qu'une petite explosion pour la déstabiliser. Certes, elle avait légèrement sous estimé la force du souffle cumulé de tout les explosifs amenés sur place. Elle espéra que la passerelle serait récupérable, après ce qu'elle avait pris comme charge explosive.

Lonallyn donna une série d'ordres qui furent promptement exécutés par les lebensguards et autres troupes d'assaut encore en vie. Les créatures furent achevées en masse, même si elle n'avaient plus vraiment besoin d'aide pour mourir. Les y aider aurait un effet bénéfique sur le moral des forces en présences, surtout au vu des pertes plutôt importantes. Il y avait de nombreuses personnes à acheminer aux baies médicales du vaisseau, pas tous dans un état qui leur permettrait en théorie de survivre. Bien entendu, le docteur Kutreej ferait sûrement des miracles comme d'habitude, mais nombreux sont ceux qui n'atteindraient même pas les navettes vivants.

La dite capitaine était en train de planter son drapeau, preuve de la capture du vaisseau et de son droit de prise sur celui-ci, quand elle s immobilisa et appela discrètement la maitresse d'équipage. Il semblerait que le contrecoup de l'explosion ait désactivé les servo-moteurs de l'armure énergétique. Et même la capitaine ne pouvait déplacer une de ces armures à la seule force de ses - petits, mais musclés - bras.

"Ja Kapitän, immédiatement. Je vais vous récupérer une combinaison plus légère et vous sortir de là."

Aussi vite que possible, elle récupéra sur une enseigne des lebensguard morte, hors du regard de la majorité de leurs subalternes, une combinaison étanche unisexe, puis aida Lon' à enlever la lourde armure. Elle pris soin de se positionner entre elle et les hommes d'équipage affairés pendant qu'elle se changeait, afin de préserver un minimum l'image de la capitaine. Elle eu tout de même un peu de mal à étouffer un petit rire : si puissante, mais réduite au silence par sa propre armure ! Elle appela discrètement les Gallantiens qui étaient monté à bord pour qu'ils débarrasse l'armure énergétique de la patronne, puis parti avec celle-ci vers leur point d'entrer, pour récupérer une navette et une liaison vers le vaisseau.[/quote]

"albus"
Albus au point de rassemblement de la première ligne alors que la Lady Capitaine enfilait sa nouvelle combinaison.

Stoïquement, mains dans le dos, il vint se poster à ses cotés.[/quote]

"Lonallyn Von Razgriz"

"Pour les navettes, la priorité aux blessées ! Portez le mot comme quoi nous avons capturé le vaisseau, je suis sur qu'ils doivent paniquer avec ce flash et se dire que quelque chose de grave est arrivé. Rassurez la passerelle."
Lonallyn laisse sa place sur les premières navettes de retour, attendant que celles ci reviennent pour les chargements moins prioritaires. Elle portait littérallement le poids des morts sur ces épaules - n'était ce pas la tenue d'une de ses enseignes qu'elle portait à la place de son armure ?-, mais elle sentait en son coeur le prix du sang. Elle se tourna vers Albus et Katje, puis se mit à réciter la Litanie des disparus, pour que les âmes de ceux tombés en son nom rejoignent Sa Droite. En particulier celles des pauvres malheureux qui se font amalgamés au combat.
Elle attendait impatiemment que les communications soient rétablis pour avertir le contingent du Mechanicum de leur victoire... et qu'il était temps à présent d'achever le nettoyage.
Le credo était clair.
Tu ne Souffriras point l'Intelligence Abominable.

"Katje von Tödt"

Katje se joignit à la litanie pour les morts au combat, ouvrant le canal vox pour que les membres d'équipages puissent s'y joindre. La plupart le firent, murmurant la prière dans le vox, comme un coeur de voix recomandant l'âme des disparus pour une place à Sa droite.

Elle resta elle même au coté de la capitaine : hors de question de quitter le bâtiment avant elle.

"albus"

L'assassin n'avait pas relancé ses vox.

Mais il comprit vite en voyant les têtes se baisser que le temps de la Prière était venu. Une initiative incongrue selon lui, compte tenu du delta temporelle les séparant de l'âpre bataille pour la destruction de Shodan. Probablement une nouvelle particularité du secteur Calixis.

Les prières que connaissait "Sibila" n'étaient pas adéquates, et en cet instant de recueillement, il se contenta de rester stoïque et de baisser la tête.

Il quitta les ruines du navire corrompu en même temps que sa protégée sur l'une des dernières navettes.

"Le Maître du Jeu"
Citation :
Les échanges de navettes vont bon train entre le VON BRAUN et EX CATHEDRA, les troupes ramenés dans les espaces de décontamination, où le Maître des Chairs et ses équipes ont organisés un hopital de campagne, un espace de repos et de débriefing pour les troupes, tout comme l'Archi-confesseur Markov des cellules de prière et une chapelle improvisée.
La passerelle comme l'occulum, dès l'arrivée de la première navette, apprenne vite la capture du vaisseau, et la destruction d'une menace de classe Hereticus Terminus. Les adeptes du mechanicus à bord du croiseur, motivés par le Magos Primari Liebowtiz en personne, semblent pris d'une frénésie d'activité, notamment cherchant à déterminer comment arrimer les deux vaisseaux le long de la coque pour les ramener à Port-l'Errance en tout urgence. La question ne semble pas être "si" cela va être fait, mais "si vous ne voulez pas finir en serviteur, cela doit être en cours d'arrimage dans l'heure."
A bord du Rickenbacker, la passerelle se remet en marche. XERXES semble de nouveau opérationnel.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:38

Prime Alpha a écrit:
Wasili et Sacha était parti sur le Von Braun s'occuper de l'exploration première et du sauvetage du matériel endommagé durant l'assaut. Prime était maintenant seul sur la passerelle du Rickenbacker.

Le visage de Xerxès réapparu soudainement. Prime activa ensemble de code pré-enregistré dans son implant mémoriel. Le visage de Xerxès disparu aussi soudainement. Elle lança une routine d'inspection et d'élimination dans les cogitators des deux vaisseaux en usant du lien d'asservissement du Rickenbacker sur le Von Braun. D'ici vingt quatre heure il ne resterait plus rien, ni de Xerxès, ni de Shodan. Même pas une mention, même pas une ligne de code, même pas un paquet de donnée. Son cogitator interne travaillerait silencieusement et efficacement à la chose. Il suffirait par la suite de censuré les rapports et les livres de bords.

Code:
Message comm-vox - destinataire :Lonallyn Victrix IV Anastasia Von Razgriz, aLady-Capitaine:

Protocole de censure en cours : toutes mentions des entités Xerxès et Shodan sont en cours de délétion. Je vais rester connecter directement au Rickenbacker afin d’achever le protocole de délétion.

Je recommande la mise en quarantaine sur le Rickenbacker de tous membres du personnel ayant été en contact avec Shodan et disposant d’un implant mémoriel ou cortical. Une contamination insidieuse est possible. Je procéderais aux analyses et à la délétion des données corrompues potentiellement présentes.

L’Adeptus Mechanicus réclame pour son usage tous matelots et hommes d’équipage présent lors de l’assaut. Ceux dont l’intégrité physique et/ou mentale sera trop endommagée pour réparation seront soumis à la chaise électronique.

Prime Alpha, Magos Explorator.


Prime communiqua avec un serviteur et se fit apporté un contenaire métallique de confinement. Elle se retourna vers le réplicateur : « a nous deux mon petit ».

albus a écrit:
Une fois arrivé sur le pont de l'Ex Cathedra, l'assassin quitta la navette de fret ainsi que la lady capitaine elle même.
Dans un bruit de décompression léger tandis que les fumerolles émanaient des points d'attache de son casque le libérait de ses entraves, Albus jouait sur les muscles de son cou trop longtemps soumis au caractère exigu de son armure.

Il jeta son casque de côté alors même qu'il abordait le quai d'appareillage. Un ouvrier s'en chargerait sous peu.

Deux nouvelles pressions, et il put tirer sur la fermeture de biais de son armure externe pour se débarrasser complètement de ce vêtement qui entravait, même de manière dérisoire sa liberté de mouvement. Non sans une remarquable grâce, il parvint à retirer sa combinaison sans cesser de marcher.

Il la jeta de côté pour libérer complètement son corps des contraintes que lui jusqu'alors les indispensables vêtements forgés pour le vide spatial.

Trois ombres se détachèrent assez soudainement des passerelles sur lesquelles elles évoluaient pour atterrir avec souplesse aux côté du jeune homme, qui pour l'heure ne portait plus que la tenue moulante nécessaire à la protection de son épiderme. Encapuchonnées et lourdement couvertes, les silhouettes avaient des allures de comploteurs. L'une d'entre elles tendit un veste élégante au garde du corps de la Lady capitaine, qu'il enfila sans quitter son sourire de vainqueur.
Puis un étui de cuir qu'il s'employa à accrocher à sa cuisse, en s'arrêtant cette fois.

- Comment était-ce, Sibila ? Qu'est ce que tu as vu là bas ? s'enquit Lucky.

Il redressa son visage aimable vers l'assassin curieux.

- Il y avait quelque chose d’enivrant..J'imagine... A faire front dans une bataille où rien n'est connu d'avance. J'ai vu beaucoup de chose : l'horreur du Warp.
- Vraiment ?! s'étonna Flocon. Grisant alors ! Vous avez combattu la corruption ?
- Rien de semblable à ce que tu as pu lire dans les livres traitant de nos courageux anges de la mort. C'était à la fois différent dans sa nature, dans son étendue et dans ses buts aux démons du Chaos, corrigea immédiatement l'assassin qui reprenait sa marche.
- Quoi d'autres ? demande le troisième larron.
- J'ai vu le courage des gardes de ce navire, leur terreur aussi. j'ai vu la mort pleuvoir sur nous, sous divers aspects.
- Et...Tu t'es illustré ?
- Pas aux yeux d'Athenais. J'ai accompli mon devoir, ni plus, ni moins. Il me semble que la chair de ma protégée est sauve. Encore qu'elle fut surpris à mon instar par une créature de l'entité nommée Shodan.
- Elle est courageuse ? demanda Flocon.
- La Lady Capitaine ? Si j'en crois ce que j'ai vu, elle l'est. Elle manque en tout cas de la plus élémentaire prudence. Mais l'Empereur lui sourit et l'accompagne.
- Elle est forte comme le disent les classes inférieures ?
- Elle est puissante. C'est un fait indéniable.
- Tu pourrais la..?

Albus leva un doigt sans cesser de sourire.

- Ce n'est pas à l'ordre du jour, et si l'Empereur le veut, cela ne le sera jamais.
- Où vas tu, Albus ? demanda enfin Bendam.
- Voir le Séraphin. Lui faire mon compte rendu concernant l'incident. Comment se porte le Cardinal ?
- Un peu angoissé, il doit dire quelques mots pour les morts. Et pour les vivants.
- On a pensé à voler les textes du père Markov.
- Il dira lui aussi quelques prières, intervint Albus. Fouillez les tiroirs du Cardinal, trouvez quelque chose qu'il a déjà dit et qui soit de circonstances. Quelque chose de court et de fort.
- D'accord Albus.
- Comme tu veux !

Les silhouettes s'éloignèrent aussi soudainement qu'elles étaient apparues.

Albus tourna à un couloir pour emprunter les quais du Profit Express. En direction de l'ancien secteur abandonné qui servait désormais de refuge et de Temple au Culte.

Honoria a écrit:
La Matriarche avait gagné la Passerelle et éconduit le seigneur Achillus.

Elle ne manqua pas de lancer un sourire léger à l'Artilleuse Primari qui rongeait son frein faute de pouvoir détruire quoique ce soit.
Elle salua l'intégralité des officiers de bord en activité sur la Passerelle et indiqua qu'elle restait dans l'attente de l'arrivée de Lonallyn.

E.V.E venait de l'informer que l'opération d'abordage était un succès.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Lonallyn venait de mettre le pied à bord d'Ex Cathedra, et suivait, sans aucun passe-droit, le processus de décontamination qu'elle avait ordonné de mettre en place.
Elle répondit en route aux diverses demandes de Prime, en binaire :
Code:
<title> réponse à Prime Alpha, Magos Explorator </title>
<body> <confirmation> mise en quarantaine acceptée.</confirmation>
<félicitations> bon travail pour l'élimination des I.A. Poursuivez dans cette voie. </félicitations>
<fait> le processus de censure concernant l'existence de l'Abominable Intelligence seront géré par les services de sécurité de bord par la Maitresse d'Equipage.</fait>
<constat> un soldat formé et en état de combattre à plus de valeur qu'un serviteur. </constat>
<ordre> les troupes exposés à SHODAN seront scrupuleusement interrogés pour détecter toute trace de corruption. seules les troupes corrompus et/ou incapables de combattre seront remis au Mechanicus. </ordre>
<ordre> la valeur des vaisseaux capturés et des équipements à bord, en particulier des trésors archéotechnologiques, devra m'être remis, en particulier pour tout item ou découverte d'intérêt. </ordre> </body>
Et transmit ses demandes concernant la mise en quarantaine et la surveillance d'éventuelle corruption morale sur les troupes survivantes à katje, subordorant que l'efficace Maitresse d'Equipage avait déjà anticipé cette demande, ou à minima, agirait avec son efficience usuelle.
Lonallyn avait hâte totuefois de rejoindre ses thermes pour un bon bain, un uniforme propre, pour ensuite surveiller les opérations d'arrimages.

Prime Alpha a écrit:
Code:
Message comm-vox - destinataire :Lonallyn Victrix IV Anastasia Von Razgriz, Lady-Capitaine:

Selon source - dossier mechanicus surveillance des bénédictions - je suis dans l'attente de votre présence, ainsi que de celle du chancelier sur la passerelle du Rickenbacker pour vérification de vos implants.

J'indique aussi que nul ne fait mention dans le dossier de la maîtresse d'équipage de connaissance en tech-hérésie, ni d'une accréditation ou capacité à estimer le degré d'un discours en lien avec les tech-hérésie. Merci de faire suivre la liste du personnel à interroger au Mago Primari qui prendra acte et indiquera la marche à suivre à la police de bord.

Je précise qu'une machine est forcément supérieur à une simple entité biologique non modifié. Je précise aussi qu'un serviteur l'est avant tout de l'omnimessie sa valeur ne peut-être juger par un non-initié au culte de la machine.

Quant aux matériels archéologiques : inventaire et évaluation en cours. En attendant la fin du processus toutes technologies est classé interdite à l'exception de l'usage de l'Adeptus Mechanicus pour la sécurité d'Ex Cathedra et de son équipage. Cette inventaire est une ressource classé et ne sera consultable que par les membres accrédités de l'Adeptus Mechanicus et :Lonallyn Victrix IV Anastasia Von Razgriz, Lady-Capitaine:

Prière de cesser d'usé de qualificatif autre que Tech-hérésie ou Abomination pour qualifié les rencontres faites sur le Rickenbacker et le Von Braun. Plus vous utiliser votre terminologie et plus on est obligé de censuré par derrière afin de remplacer ce terme inappropriée.

Je continue ma tâche à bord du Rickenbacker.

Prime Alpha, Magos Explorator.

Voilà, le réplicateur était demonté, dans son conteneur sceller réhaussé de la mention : VERBAUTEN - INTERDIT - FORBIDDEN - à l'usage exclusif de PRIME ALPHA MAGO EXPLORATOR.

Katje von Tödt a écrit:
Katje connaissait la rangaine après un contact avec l'ennemi. Bien qu'elle fasse partie d'un peuple de mercenaires, elle avait vu de près le traitement infligé aux soldats de la garde impériale qui en avait trop vu. Et bien qu'elle voit la nécéssité de telles mesures pour endiguer la corruption éventuelle des unités, perdre de bon soldats pour en faire des serviteurs sur un simple doute lui semblait dérésonable. Bien un raisonement digne du méchanicus : les hommes ne sont pour eux que des statistiques. Le jour où ils se rendront compte que leurs serviteurs ne valent pas leur pesant de soldat, il pleuvrait des boites de merde concentrée dans l'espace !

Elle allait commencer à donner des ordres dans se sens - à regret - quand la capitaine lui en intima l'ordre. Elle accusa réception et envoya les consignes aux gardes : isoler les éléments revenus du vaisseau dans des quartiers confinés pour "débriefing", en attendant de plus amples nouvelles. Les faire jurer au secret à propos de ce qu'ils avaient vu à bord. Elle ne douta pas un instant que les lebensguards et les autres corps de troupes emmenés à bord obéiraient : ils étaient fidèles au vaisseau et à la libre marchande, et l'avaient déjà prouvés.

"Fait capitaine. Ils attendronts vos ordres et le débriefing dans une caserne confinée et interdite d'accès au reste du vaisseau. Et gardé, même si il n'y a normalement aucun risque."

Citation :
OOC : En plus des lebensguards, certains membres des troupes de choc de la prévauté ont pris part à l'attaque. Aucun des membres de la prévoté d'implant mémoriel, et très peut ont des bioniques. Les premiers parceque Katje n'y accorde aucune confiance, les seconds parceque la plupart des recrues siskiennes ne pouvaient pas se le permettre sur leur planète d'origine.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Fort bien. n'hesitez pas à demander l'assistance de la cathedrale pour veiller à leur pureté morale. J'ai horreur du gâchis, surtout concernant les bons élements, et pas que sous le feu ennemi. Prévenez le Maître des Chairs : le servitorat doit être le dernier recours, je préfères personnellement le lavage de cerveau. Vous connaissez le dicton, colonelle : La vie d'un soldat appartient à l'Empereur. Dépensez la bien. Et si le Mechanicus insiste pour ses serviteurs, dites leurs que les soldats ne poussent pas sur les astéroïdes, mais qu'en revanche, la vermine criminelle des stations poussent comme chiendent... On leur dénichera bien de la matière première de choix à Port l'Errance."

Katje von Tödt a écrit:
"Ils seront prévenus, madame."

Katje venait de finir la décontamination, quelques instants après lonallyn : une plus grande surface à netoyer nécéssite plus de temps ! Elle transmit les ordres au commissariatus, et prévint le maitre des chairs des directives à appliquer. Elle parti ensuite vers les thermes, pour enlever cette odeur de produits chimiques qui lui collait à la peau à cause de la décontamination.

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

Cela faisait vingt quatre heures qu'Ex Cathedra était jailli de l'Aethyr, et il était fin prêt pour repartir en direction de Port l'Errance. Fermement arrimés à l'horizontale à la quille du croiseur et sous son ventre, le Rickenbacker et le Von Braun venait enfin d'être estimés sur et nettoyés de toute trace d'Abomination par l'équipe du Mechanicus sous les ordres de Prime.
L'essentiel du contingent du Mechanicus se trouvait à bord des deux vaisseaux capturés, ne laissant qu'un nombre réduit d'adeptes pour assurer le fonctionnement vital du fleuron de la dynastie Razgriz; les adeptes en rouge semblaient pressés de découvrir, cataloguer et répertorier les richesses des deux vaisseaux capturés.
Il n'y eut qu'une poignée de cas de corruptions répertoriés parmi les équipages d'abordages sous observation dans les jours qui suivirent, nécessitant une reconversion cybernétique. Par leur foi, et le bon travail des artisans ayant créés leurs implants, la Libre Marchande, le Chancelier et la Maitresse des Réacteurs ne révélèrent aucunes infections ou corruptions parmi leurs implants.

Honoria a écrit:
Citation :

Ancien bureau du Maître Cartifex Constantine.

- Prenez note, Gregor.

Le Nébuleux acquiesça en baissant la tête et se saisit de son auto-plume. Il ne s’appelait pas Grégor, mais c’était là un caprice de son maître, il lui avait offert ce nom. Il n’était pas question d’affection, il n’en serait au demeurant jamais question. C’était un nom qui correspondait à sa fonction de secrétaire. Et cela convenait au nébuleux que beaucoup de ses congénères regardaient avec jalousie.

- Note numéro 17 du dossier Razgriz-Sabrehagen. A remettre à la station Elysius à l’attention des Archontes.
- C’est noté, mon seigneur.
- Point de transfert initial…Vous ferez les recherches qui conviennent, les relevés m’échappent. N’annotez rien concernant les technologies archéotechnologiques découvertes sur place : devoir expliquer que nous n’avons pas pu vérifier l’existence d’une technologie de voyage à bord serait fastidieux.
- Bien mon seigneur.


Achillus se déplaça vers son lourd siège de cuir, faisant dos à une immensité de livres divers et variés ayant appartenu autrefois à un remarquable traitre à bord.

- Commençons : note sur la cérémonie d’appel à l’Astronomican diligentée, dirigée et accomplie par la Matriarche de la branche An’. Honoria-Theodora.
- Je vous écoute.
- Degré d’amplitude de la connexion Aetherique ?
- Selon les relevés de bord : elle a atteint le protocole singulier neuf Alpha.
- Les données doivent être révisées.
- Nos frères s’y sont repris à quatre fois, seigneur Achillus, ils maintiennent : neuf alpha.
- En bordure du secteur Calixis ?
- Si fait, mon seigneur.
- E.V.E a-t-il confirmé ces relevés ?
- Oui, mon seigneur.


Achillus frappa d’un coup le bureau de chêne sous son poing. Neuf Alpha. Si loin de Terra. Il cherchait les mots. Les mots qu’il devait donner pour expliquer cet état de fait. Rien ne lui venait, aucun superlatif caractérisant l’improbabilité de la performance de la Matriarche dans des termes qui n’attirerait par l’attention des Archontes.

- Six béta.
- Mon seigneur ?
- Annotez Six béta, c’est élevé, mais crédible.
- Nous…mentons à Elysius ?
- Gregor, contentez vous de noter.


Gregor n’était pas dupe : c’est lui qui tomberait pour son incompétence si les Archontes demandaient les relevés véritables.

- Je vais faire ainsi que vous me l’ordonnez, mon seigneur. Mais pardonnez mon insolence : est-il bien raisonnable de cacher aux Maîtres de la Famille que la Matriarche est en mesure de…

Achillus se leva pour contourner le bureau, et s’installer devant son secrétaire. Ce simple mouvement avait effrayé à ce point le nébuleux qu’il en avait perdu la parole et la volonté de commenter les choix de son maître.

- Je vais être clair, puisque cela ne saute pas à vos yeux, Gregor : la singularité neuf Alpha est le plus haut stade de synchronisation possible avec l’Astronomican. On obtient ce degré de connexion lorsqu’on se trouve aux abords de Terra. L’Empereur vous contemple littéralement à ce stade. Il vous illumine…Non il vous noie de sa splendeur et même devant le trône d’une puissance de la Ruine, vous pourriez retrouver votre chemin.

Grégor savait très bien ce que représentait le Neuf Alpha, à dire vrai et il trouvait d’autant plus indispensable de le signaler à qui de droit.

- Ce degré de connexion ne peut simplement pas être atteint lorsqu’on se trouve aussi éloigné de Terra. Considérez que nous sommes aux bords de l’inconnu ici. Dans les limites de l’Imperium. Maintenant, Gregor, dans un univers idéal, il nous semblerait à tous indispensable de prévenir les archontes. Qu’un tel talent se retrouve au service d’une simple libre marchande, fusse-t-elle pair de l’Impérium semble être un immense gâchis. Mais gardons les pieds sur terre. C’est une An’Saevoth, Grégor. Et nous représentons les intérêts de la branche Nil, Gregor. Vous comprenez ? Et quand bien même ne pourriez vous pas le comprendre, mettez vous à ma place. Je suis rattaché à l’Ex Cathedra des Razgriz pour asseoir le caractère impartial des Primigenes dans la guerre qui les opposent aux Sabrehagen. Vous voudriez que les archontes Lit’ sachent que le talent d’une des leurs est tout entier dédié à une des deux familles ? Ils la remplaceraient immédiatement Gregor. Et qui nous conduira vers l’Inconnu, un obscur So’, un Ker’ ? Alors pour toutes ces excellentes raisons, la singularité enregistrée était de degré six et de type Béta.

Grégor souriait derrière son masque. Six béta. La singularité maximale qu’Achillus pouvait atteindre, sans l’ombre d’un doute.

- Temps de voyage estimé vers Port-Errance ?
- Quarante huit heures seigneur Achillus.
- Temps réalisé ?
- Douze heures.


Le Nil se passa deux mains lasses sur le visage.

- Les moteurs Warp de l’Ex Cathedra sont hautement performants.
- Cet argument, si « ingénieux » soit-il n’explique pas à lui seul un tel delta, Gregor.
- Je…le reconnais.
- Notez trente six heures.


Le secrétaire notait depuis son auto-plume affligé par le poids du mensonge. Honoria…La Vénérable Honoria aurait du attirer l’attention des maîtres de la maison primigenes. Son nom devait être apporté au Pater Nova. Il y avait plus que du talent chez cette Navis, il y avait quelque chose d’inexplicable qui la liait tant à l’Empereur qu’au Warp. En mentant de façon éhontée, on privait l’Impérium d’une ressource d’importance.

- Perturbations Aethériques ?
- Manifestation mineures en lisière du Navire.
- Relevés des Auspex ?
- Des champs d’énergies semblables à des navires, des versions fantomatiques de navires.
- Qu’en dit la Matriarche ?
- Elle a été attentive à ces manifestations. Elles étaient mineures et n’ont jamais représenté un danger, mais…
- Mais ?
- L’incident Harlock lui fait penser que ce type de manifestations pourrait être lié au libre marchand damné.
- Fâcheux.
- Elle a maintenu un cap rapide vers Port Errance, mais préconise de vérifier l’intégrité de la coque et des champs. Si quoique ce soit pouvait permettre à Harlock d’arriver jusqu’ nous, il faudrait s’en débarrasser .
- Bien ? spécifiez avec clarté les éléments portés à notre connaissance concernant l’évènement Harlock. Qu’ils soient fidèlement et intégralement rapportés aux Archontes.
- Ce sera fait Maître.
- Je veux une copie du rapport dans mes quartiers avant …


Il consulta son horlogium.

- …Disons avant vingt heure, heure locale.
- Bien.
- Faites moi annoncer sur la Passerelle, je veux m’y tenir alors que nous amarrons.

Citation :

OCC : Et nous y sommes enfin !
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:41

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

****

"Maître Babur ?" fit timidement la jeune Stranga, interrompant à ses risques et périls le maître du choeur astropathique en train de ronger l'os d'un jambon de grox aussi épais que le cou de la choriste.
Babur émit un grognement impatient.
"Nous avons perçu une anomalie... nous avons capté notre propre transmission que nous avons émises pour avertir le Téméraire de notre départ."
Babur leva lentement sa gigantesque carcasse, et se dirigea vers l'arche qui devrait donner sur le vide, si il n'était pas à présent occulté par d'épais volets sanctifiés.
Un silence pesant.
"Bien... la Navis s'est enfin décidé à presser le train." gronda-t-il.
"- Pardon Maitre ?
- Il n'y a pas à s'inquiéter, nous allons plus vite que la normale, contentez vous de faire noter ceci dans nos livres de relevés, ce n'est pas une anomalie majeure ou une tentative de captation.
- Bien Maître.
- Et au passage, demandez aux cuisiniers de me faire trois cochons de lait pour le goûter au lieu de deux. J'ai un petit creux."

La choriste aveugle partit au trot sans demander son reste.


****


Le Seeadler commençait à s'éloigner de Port-L'Errance, et le Capitaine d'armes Harkness venait tout juste de se lever, lorsque la passerelle bippa en urgence son vox-com.
"Capitaine, l'EX Cathedra vient de sortir de l'Aethyr. Ils seront au port dans 32 heures."


****

"-Lady-Capitaine, nous recevons une transmission du Pax Calixis, le cardinal Fortis s'enquiert de notre retard et de la bonne sécurité des reliques de notre cargaison.
- Communication du Mechanicum par leur avant poste d'Altar-Templum-Calixis-Ext-3.Ils s'enquièrent de la nature des deux vaisseaux que nous avons amarrés, qui ne sont clairement pas de nature impérial.
- Nous ne détectons pas le Téméraire dans le secteur, Lady Capitaine. Aucun vaisseau n'a de transcodeur avec ce cognomen ni son code... Nous avons toutefois un vaisseau qui s'approche en terme de nature, le Seeadler, mais à cette distance nous ne pouvons procéder à une identification visuelle. "

Pour une fois, les transcriptions vox avaient été fait de manière rationnel, par un des officiers de communication, qui parlait toutefois avec un respirateur, se tenant dans la fosse d'Askuwetho. Ce dernier s'était réfugié dans sa cabine depuis la coupure des communications du à l'agonie de Shodan, en pleine séance de méditation, pour "retrouver la Voix des Esprits."

Harkness a écrit:
Harkness mangeait son petit déjeuner favoris, du pain frais, du rôti de grox froid tranché fin, sauce Worst et une printanière de légumes assaisonnée. Il était attablé dans ses quartiers quand un de ses nouveaux amis du poste de communication apparu portant un message en tremblotant.

"Donne! Il avait à peine levé les yeux et enfourna une nouvelle bouchée de viande rouge.
Tenez monseigneur. L'officier de pont tendit une feuille de rapport.
kshhhk, kshhhk, Harkness déchirait le document en laissant tomber les papiers dans son assiette.
Ici Harkness, il parlait au com-vox, dites moi combien d'heure avant qu'ils abordent Port l'Errance?
Environ 36h Monsieur Harkness.
Très bien, que les astropathes se chargent de communiquer avec Babur le Devoreur qu'il avertisse Mme Von Razgriz de notre 'couverture'. Et uniquement ça.
Ce sera tout Monsieur? L'officier avait osé la question, espérant quitter au plus vite l'antre du diable.
Oui, excellente réaction officier. Maintenant, retourne sur la passerelle et tu fais verrouiller la passerelle que l'information ne se répande pas."


Une fois le guignol dehors, Harkness fit chercher la petite lieutenante qu'il informa de la nouvelle et l'envoya sortir Schneider des geôles au cas ou son visage serait nécessaire pour une pseudo communication video. Il restait par contre prisonnier de son état.

Une fois seul, Harkness alla chercher un des gros ouvrages dans sa cabine et entama la rédaction d'un chapitre commençant par ses mots:

"C'est ainsi qu'après six mois de séparation, la compagnie allait être de nouveau réunie mais il restait quelques écueils. Notamment les informations attendues sur ce Ordann, pirate condamné à mort par la volonté de ..."

albus a écrit:
Citation :
Téméraire.

Schneider fut informé assez rapidement de sa sortie "formelle" de sa cellule par Nylae.
Il passa sa veste et ajusta sa casquette.

- Il est de bonne humeur ? s'enquit-il.

La Navis dodelinait de la tete.

- Le sera t-il vraiment jamais ? se contenta-t-elle de conclure. Klaus, sortir est une chose, mais plus d'initiative inconsidérée comme celle-ci. Pour cette fois, il a épargné les hommes qui ont participé à cette folie, si il devait y avoir une récidive...
- L'Empereur protège nos âmes.
- Voilà.
- Nous devons retrouver Ordann, Nylae. Même si ça n'est plus une priorité pour les gens de l'Ex Cathedra, c'est une impérative nécessité pour l'équipage du téméraire.
- La vengeance...Je crains que tout ce sang que vous désirez si ardemment voir couler ne vous aveugle tous.
- Le seigneur Vincens est mort. Par sa faute. Le nierez vous ?
- Je ne sais rien des conditions qui ont entouré la disparation de...


Schneider venait de remettre sa casquette et s'en allait sans attendre de réponse.
Nyale secoua la tete en le regardant partir.

Un visage, un nom, la "liberté". Vincens avait offert tout cela à Klaus Schneider. Il était plus qu'un bienfaiteur. Plus qu'un saint à ses yeux. Plus qu'un maître...Elle ne pouvait pas imaginer, elle n'essayait meme pas de le faire au demeurant, la douleur qui s'était emparée de cet homme à la mort du Postremo. Elle même était ravagée. Mais elle ne voulait pas croire que le gentil Ajax Ordann se soit compromis au point de décider de la mort de Vincens. Elle comprenait tout ou peu s'en fallait, depuis le geste de trahison envers la lady capitaine, jusqu'à la traque et la tentative de Vincens.

Elle soupira pour se rendre dans les quartiers des soldats. La Lady Capitaine était suceptible de passer pour une vitesse protocolaire. Il fallait que tout soit propre.

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
-Transmettez moi toute les informations que vous avez sur le Seeadler. Répondez au Pax Calixis que nous avons du sortir de l'Aethyr précipitament pour éviter un obstacle, mais que leur cargaison est parfaitement sécurirée et que les reliques vont sous peu leur être transmis.
Pour le Mechanicum, transmettez ceci."

Elle bascula en binaire.
Code:
<title>réponse de l'Ex Cathedra</title>
<body>
<protocole> Salutations ô nobles fils de Mars, que le feu de vos forges ne s'éteigne jamais et que vos machines jamais ne s'arrêtent </protocole>
<identification>Je suis Von Razgriz, Lonallyn Victrix IV Anastasia,Lady Capitaine, Rogue Trader </identification>
<fait> nous avons découvert perdu dans l'espace, errant à l'abandon, ces deux vaisseaux spatiaux, identifiés comme l'UNN VON BRAUN et l'UNN RICKENBACKER, produit sur Sainte Terra en l'an de grâce 2388.</fait>
<fait> sous l'égide des représentants du Mechanicum à notre bord, nous avons proccédé à la réclamation des deux vaisseaux, et les avons nettoyé d'Abominations blasphématrices envers le credo de l'Omnimessie.</fait>
<fait> les émissaires du Mechanicum de notre vaisseau ont estimé la présence de multiples trésors archéotechnologiques à bord des deux épaves, notamment un prototype de réacteur supraluminique.</fait>
<demande> au titre des accords entre Sa Divine Majesté Imperiale l'Empereur Dieu de l'Humanité, et les Adeptes de Mars, nous venons vous apporter ces trésors de l'antiquité humaine, en échange d'une juste récompense.</demande>
</body>
 

Tancrace a écrit:
Tancrace était épuisé après la sortie mouvementée sur le Rickenbacker et le Von Braun. Il s'était soumis de mauvaises grâces aux vérifications de son implant mémoriel, attentif à la moindre intrusion qui dépasserait le cade de la simple recherche de code corrompu. Il avait menacé, à mots couverts comme à son habitude, les membres du Mechanichum chargés de cette vérification des pires tourments s'ils se montraient trop curieux et cherchaient à récupérer des "souvenirs" de Tancrace. Il justifia sa réaction en arguant qu'une multitudes d'informations commerciales confidentielles de la Maison Von Razgriz devaient impérativement rester secrètes, et qu'il serait navré de délester le cortège de l'Adeptus Mechanicus d'Ex Cathedra de ses éléments les plus indiscrets pour une bête affaire de chiffres. Les techno-adeptes avaient accepté et validé sa requête et n'avaient, semble-t-il, pas fait d'histoire.

Le Chancelier se dirigea vers ses quartiers, confia ses armes et son armure à quelques serviteurs, et passe un ample peignoir de velours noir brodé d'or. Il voxa quelques messages, à différents destinataires, se servit un fond de verre d'un amasec au fort titrage en alcool et l'avala d'un trait, puis fit demander à l'intendance que les thermes les plus proches soient évacuées et lui soit réservées pour une heure ou deux. On ne peut pas dire que le Chancelier fut très exigeant ou excentrique, au regard d'autres officiers, et l'intendance, par ailleurs fortement rattachée à ses services, ne lui refusait jamais rien.


Plus tard...

Tancrace était accoudé au rebord d'un grand bassin chauffé. Deux verres remplis d'amasec, d'une cuvée plus douce que celui avalé cul-sec quelques minutes avant, attendaient manifestement un deuxième convive. Le Chancelier avait les yeux fermés et commençait déjà à réfléchir aux activités à mener dès l'accostage à Port l'Errance lorsqu'une voix douce et qui lui était infiniment agréable le tira de ses pensées.

"-Tancrace? Vous êtes là?"

La jeune poétesse que le Chancelier avait pris sous on aile depuis Sisk, Xhiaoqinqu, apparut à l'entrée des thermes, en peignoir de soie pastel, suffisamment transparent pour laisser voir ses formes pures,et fit quelques pas dans la salle. Ne voyant personne d'autres que Tancrace, déjà dans l'eau, elle se glissa d'un geste félin dans le bain, saisissant au passage un des deux verres d'amasec. Elle n'avait même pas pris la peine de retirer son léger vêtement...

Le Maître du Jeu a écrit:
Citation :

"Lady-capitaine, nous venons de recevoir une transmission astropathique crypté du Seeadler, selon notre code dynastique. C'est le Téméraire, ils ont souhaité dissimulé leur identité en notre absence
- Nous avons un accusé de reception du Pax Calixis. Le Cardinal Fortis souhaite rencontrer la Lady Capitaine dès son arrivé à la station.
- Lady Capitaine, une réponse du Mechanicum, nous vous transmettons sur votre canal direct, c'est en binaire.
."

Code:
<title>conversation en cours</title>
<body>
<fait> au titre des accords entre Sa Divine Majesté Imperiale l'Empereur Dieu de l'Humanité, et les Adeptes de Mars, il revient au Mechanicus le monopole du Savoir et de la Technologie, Gloire à l'Omnimessie.</fait>
<demande> veuillez vous mettre en orbite d'Altar-Templum-Calixis-Ext-3, pour nous remettre les ci-devant UNN VON BRAUN et UNN RICKENBACKER pour examen et quarantaine, selon nos devoirs;</demande>
<fait> Un ambassadeur du Mechanicum et son escorte viendront à votre bord proccéder à l'évaluation de ces vaisseaux, et estimer une juste rétribution pour votre contribution à la Quête du Savoir.</fait>
<protocole> Omnimessiah Vult </protocole>
</body>

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
" Altar-Templum ? N'est ce pas l'avant poste du Mechanicus sur Skiri ? Bien, mais cela va nous retarder pour l'amarrage à Port l'Errance proprement dit, ainsi que la livraison des reliques pour le Pax Calixis...
Chancelier, veuillez louer les services d'un dromon rapide intra-système pour qu'il vienne transborder les reliques pour le Pax Calixis. Il sera escorté par notre chasse au complet au retour, et prendra à l'aller puis le retour les hauts officiers du Téméraire. Qu'on informe par message astropathique le Téméraire que nous avons bien reçu, et que ses hauts officiers sont convoqués à bord pour une réunion stratégique et un point sur les événements de ces derniers jours. Les Janx à bord coordonnerons l'exfiltration discrète desdits officiers de façon à que le lien entre Ex Cathedra et le Téméraire reste secret.
Timonier, direction Altar-Templum-Calixis-Ext-3, orbite large autour de Skiri.


Citation :
Jet de connaissances (Expansion) réussi, Altar-Templum-Calixis-Ext-3 est situé sur la troisième planète du système binaire de Port l'Errance, Skiri.

Harkness a écrit:
Ils étaient 4 dans la salle de réunion du Téméraire. Harkness en treillis, Nylae dans le même accoutrement, Septima dans son uniforme usuel et le capitaine du navire dans son uniforme d'officier de pont.

"Bon, voilà 45 minutes, on a été avertit par Ex-Cathedra de la marche à suivre, le capitaine à mis au point le scénario avec les services du Chancelier Tancrace. Je vais rejoindre un intra-système rapide dans un coin discret du système dans une aquilla. Nylae tu viens tu tiendra le rôle d'aide de camp et tu fera le rapport d'activité aux tiens. Capitaine, tu viens aussi pour les compléments d'information à apporter. Vous deux, il est essentiel qu'aucune de nos activités ici ne soient rapportées à Ex Cathedra. Je tiens à faire la surprise moi même à la Madame Von Razgriz, une fois que nous aurons des pistes solides et sérieuses concernant le traître et pirate Ordann. Septima, vous restez ici pour tenir le navire prêt et gérer nos petites affaires. Je vous rappelles que Schneider est toujours aux arrêts même s'il parade à nouveau. On se revoit sur la baie de lancement d'ici 45 minutes. Septima, je vous laisse préciser à Nylae l'éventuel rapport à remettre à la Matriarche."

Deux heures après cette petite réunion, Harkness se tenait sur le pont du Dromon intra-système. Leur capitaine, un grand type glabre "appartenant" littéralement à une dynastie commerciale locale, ne posa pas de question en voyant le regard noir d'Harkness.
La traversée jusqu'aux baies d'Ex Cathedra fut rapide, et la traversée des baies elle même fut longue, beaucoup plus longue. Des Reîtres étaient la, pour le saluer. Des officiers étaient venus l'attendre pour leur rapport. Ils se saluèrent et discutèrent comme des collègues qui ne s'étaient pas vu depuis six bons mois. Aucun officier supérieur, juste les potes et les subordonnés.

Harkness remit à plus tard tout cela et se présenta auprès de la Lady Cap', suivit de prêt de Nylae et du capitaine du Téméraire.

"Madame, nous voici."

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Spoiler:
La réunion n'avait pas lieu aux thermes, cette fois ci, mais dans l'Arboretum, plus précisement, au jardin d'hiver.
La Libre Marchande avait fait installer tout le nécessaire dans un abri de jardin donnant sur un des lacs gelés, non loin de la voie ferroviaire du Profit Express, qui attendait en cas d'urgence, sa fumée s'elevant au milieux des arbres enneigés.
Revêtue d'une large robe blanche de satin et de fourrures, sirotant une tasse de thé bien chaude, elle attendait les officiers du Téméraire.
"Ah, vous voila. j'espère que le vol fut plaisant et votre séjour à Port-l'Errance fructeux. je vous en pries, prenez place, et quelque chose de chaud. Nous commencons par le rapport de qui ?"

albus a écrit:
Nylae bougonnait légèrement à l'idée de quitter son poste auprès de la Duchesse. Mais cette dernière lui remit vite les idées en place, et la jeune Navis accepta à contrecoeur de laisser pour un temps son siège au vide.

Elle arriva dans un habit protocolaire auprès de la lady capitaine. Elle portait comme à l'accoutmée désormais, tant les armes des réitres que celles de la Navis. Six mois d'entrainement n'avaient rien fait perdre de la superbe de la jeune femme aux formes généreuses et au visage aimable.

Elle salua la Lady Capitaine d'une révérence gracieuse avant de prendre place, et se laisser aller aux plaisirs interdits d'un chocolat chaud à la guimauve.

Elle espérait voir la Matriarche sous peu.
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 8:44

Harkness a écrit:
Tous n'étaient pas encore arrivé mais Harkness fit son rapport succinct et rapide: RAS.

Il se saisit d'un plaid avant de s'assoir et s'enroula dedans. Il n'avait qu'un treillis usuel, pas assez chaud pour ça.

"Le trajet a été assez long, nous avons subit quelques attaques de fantômes pour peu d'impact dans l'équipage. Je n'ai moi même subit aucun désagrément. Rien a signalé de la part de l'équipage sauf quelques libertées prises par des officiers de pont. J'ai moi même du en exécuter un sur la passerelle. Et un autre est en attente de ma décision le concernant. Lors de l'attaque, j'ai décidé en accord avec la passerelle de déguerpir espérant vous revoir rapidement ici. J'ai remarqué que vous rameniez des prises.

J'ai préféré cacher notre identité et camoufler le Téméraire en Seeadler. Sur Port l'Errance j'ai pu nouer quelques contacts pour de l'éventuel marché froid. Et des opérations pour le compte d'autres dynasties, notamment l'autre qui refuse de découpler son navire de la station. Ses officiers ont été intéressé par la proposition. Il y a probablement des choses à négocier avec eux. Voilà mon rapport Lady Capitaine."

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
Lonallyn eut un haussement de sourcils, reposant sa tasse de thé dans un petit claquement dans sa soucoupe.
"Une exécution immédiate ? Quel officier et pour quel genre d'actes de trahison ? Quand à l'autre, pour quelles "libertés" et motifs l'avez vous mis aux arrêts ?" visiblement très intéressée, fixant le capitaine d'armes. Mis à part avec certains officiers supérieurs, il n'y avait eu jamais de problème de discipline interne, et Lonallyn tient fortement à que cela continue ainsi...

albus a écrit:
Nylae touillait la guimauve dans sa tasse.

- Si vous le permettez capitaine...

Elle n'attendit pas la réponse, trop consciente de ce qu'il pourrait dire.

- L'officier exécuté était en poste sur la plateforme de communication : un grave manquement aux plus élémentaires de ses devoirs auraient nous a conduit à faire face à une situation d'urgence parce que sans doute volontairement, il a fait de la rétention d'information concernant les dernières communications interceptés à bord du Bonaventure.
Le Capitaine Harkness a jugé bon de faire de lui un exemple en prononçant sur le champ la peine capitale. Cette décision a reçu l'aval de toute la passerelle du Téméraire, et le moins qu'on puisse en dire c'est que son successeur ainsi que toute l'équipe visée travaillent désormais d'arrache pied
.

Elle prit le temps de boire une gorgée de chocolat chaud, avant d'humeur l'arome de sa tasse.

- Quant au lieutenant Schneider, que vous connaissez peut etre puisqu'il officiait directement sous l'autorité du Feu le navis Postremo...

Elle marqua un temps d'arret, avant d'inspirer et de reprendre.

- Il a fait preuve d'une initiative surprenante, relevant de l'acte d'insubordination à l'égard du Capitaine Harkness. Il a en effet quitté son poste sur le Téméraire, pour rejoindre Port l'Errance sans autorisation alors que le Capitaine avait été très clair sur la nécessité pour lui de rester à demeure sur le navire, puisque nous le présentions aux autorités comme le capitaine de celui-ci. Il aurait pu compromettre notre mesure de désinformation. A titre personnel, je plaide à l'heure actuelle pour la plus grande clémence à l'égard du lieutenant Schneider dont les états de service et les compétences étaient jusqu'alors irréprochables.

Elle tourna son doux visage vers Harkness.

- Peut être que le capitaine me prêtera une oreille attentive à l'occasion.

Harkness a écrit:
Harkness fixa la petite lieutenant d'honneur des Reîtres.

"C'est pas de ton ressort Nylae et saches que la clémence c'est pour les faibles. Toute erreur se paye comptant dans mon monde, et c'est moi qui dirige le Téméraire."

Il finit par se retourner vers Lonallyn Von Razgriz le visage crispé.

"Il s'est introduit dans Port l'Errance contre mes ordres directs, pour chercher des informations et a finit aux prises avec un gang local. S'il vit toujours, c'est qu'il a peut être tiré le gros lot, on va peut être récupérer des bonnes infos. La sentence sera égale à l'échec de la manoeuvre, je lui souhaite bien du plaisir si ça merde. Une question toutefois, Madame voyez vous un ennui à ce que j'impose une discipline stricte et efficace sur le Téméraire?"

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"En soit, sur le principe, je n'ai rien contre, Général. Au contraire. Mais vous avez des problèmes de discipline sur le Téméraire pour que vous estimiez que c'est une telle priorité pour vous ?"Avec un regard en biais vers la Colonelle Von Tödt.
"J'aimerais un rapport à ce sujet, en particulier à propos de l'officier que vous avez du exécuter sur le champ.
Excellente initiative pour Whitehold, même si je ne suis pas sur que cela n'apporte grand chose, cela fera toujours un contact à Port-l'Errance.Avez vous pu collecter d'autres informations ? Notamment à propos du Bonaventure, des Sabrehagen ou de notre mystérieux assaillant et ses xenos impies ?"

Harkness a écrit:
"Il n'y a pas de grave problème de discipline sur le Téméraire. Quelques individus aux mauvais postes c'est tout. Je crois que ça sert à rien de faire un rapport en 12 pages au Colonel Von Tödt, le problème est réglé définitivement. Il suffit de montrer le cap un bonne fois sur toute, c'est chose faite. Quelques rumeurs sur les Sabrehagen, rien sur les assaillants, l'Orion a été vu il y a plusieurs mois de ça avec une patrouille de la flotte au cul. Il a passé la gueule. Rien de précis concernant le Bonaventure, on a cherché au cas ou. Voilà l'essentiel."

Harkness se servit un recaf bouillant mais il attendait qu'il tiédisse pour le boire.

Katje von Tödt a écrit:
Le voyage avait été à chier, long et ennuyeux. Katje en était presque morte d'ennui avant l'évènement du von braun, à rester a ne rien faire dans le vaisseau pendant les mois passés dans le warp. Et dire que la capitaine vantait les mérites de l'équipe de navigation avant leurs départ !

Elle avvait acceuillit avec joie le défouloir que représentait l'abordage du vaisseau. Elle n'économisa aucune balle, aucun explosif pour exprimer sa haine et son resentiment face à ce voyage trop long pour être supportable. Elle ne notifia bien entendu rien de cela dans son rapport destiné à la lady capitaine & harkness. Elle ne vilipenda pas les navigator, de vomir sa haine sur les membres d'équipages pas assez éfficaces, et sur d'une manière générale tout ceux sur lesquels elle s'était lachée pendant la route.

Mais tout cela éétait dérrière elle. Elle le sentait. Bien qu'ils n'aient atteint que port l'errance, elle sentait l'air des étendues, le parfum de la maison. D'une liberté toute autre, où les institutions monolitiques de l'impérium n'avaient qu'une prise minime sur les affaires qui s'y déroulaient. Où un cardinal n'avait pas plus d'influence que le maire d'un bled paumé sur une planète agricole. Où le méchanicus n'avait même pas de base d'aprovisionement plus proche que le port en question. Où les navis étaient loins des bases de leur pouvoir. L'air d'un secteur ou se débarasser des gens était plus simple que de se moucher.

Bien entendu, l'air n'avait pas changé à proprement parler. C'était une métaphore qu'elle ressentait. Enfin la maison, ou en tout cas un endroit où elle se sentirais mieux. Elle avait envoyé un message à port l'errance, destiné aux Gallantiens potentiellement stationés sur place. Normalemment, quelques uns devraient être présents, du moins quelques uns de sa famille. Ce n'était pas pour rien qu'elle leur avait fait envoyé une missive plusieurs mois auparavent.

Il n'empèche qu'elle s gelait les noix qu'elle n'avat pas dans se décors hivernal. Quelle idée de décorer un jardin avec de la neige ? Certe, cela présentait un aspect estétique non négligeable, mais il y faisait froid, non d'un saint ! Et Katje détestait le froid. Venant d'une planète où les marais et les zones tempérées voire sèches étaient la norme, elle avait en horreur les hivers rigoureux, et cette volontée de les recréer de la part de la capitaine la dépassait. Mais vu que c'était une réunion stratégique, elle avait du se présenter. Son seul manteau en fourure avait été mis à contribution, sans arrière pensée pour les potentielles sallissures qui l'orneraient le lendemain. Ce genre de détails n'étaient que cela : un détail. Un détail face au froid, et à sa tendance à préférer sans aucune retenues les millieux chauds.

Elle avait répondue au soulèvement de sourcil de la capitaine à l'identique : elle doutait que le téméraire connaisse le moindre soucis de discipline, au vu de son équipage. Plutôt une tendance un poil sangine du nouveau capitaine d'armes, dans la droite ligne de son prédécesseur. Elle lui avait fait remettre à son arrivée un rapport sur les pertes, distinctions & engagements des différents corps de troupe, pour information. Elle se tenait droite dans ses bottes au coté de la capitaine, sans mot dire.

albus a écrit:
- Non, eh bien si ce n'est pas de mon ressort, et puisque je risque de passer pour une faible...

Le ton n'était pas celui d'un sermon, et l'attitude ne semblait pas celle d'une rebelle, pour autant, il aurait fallu beaucoup de naïveté pour ne pas sentir que la jeune femme n'appréciait pas la sortie du capitaine d'arme.

La Navis se leva, et salua les officiers, en posant sa tasse sur la table prévue à cet effet.

- Avec votre permission Lady Capitaine, j'aimerai me rendre dans les quartiers de l'Occulum pour offrir mes salutations à la Navis Primari.

Harkness a écrit:
Harkness faisait la gueule et ça empirait maintenant que la gamine faisait son numéro. Il s'apprêtait à la rembarrer, à la remettre à sa place, il ouvrit la bouche et modula un "Nnn" puis referma son claque merde.

Il déglutît. Posa la main sur l'épaule de la jeune femme avant qu'elle ne parte et fit signe au capitaine du Téméraire de reculer de quelques mètres. Il lui parla à voix basse, ne se souciant pas de ce que pourraient entendre la Libre Marchande et la Colonelle.

"Nylae, la clémence est le privilège des rois et nous ne sommes que des mercenaires. Je n'ai que la force, la crainte, la puissance, la haine pour modeler mes troupes. S'ils me suivent tous, c'est que je représente une force quasi-divine qu'ils ne peuvent abattre. Je n'ai pas la grâce de ta soeur, la naissance de notre Lady Capitaine ou les compétences de Madame Von Tödt. Tu peux me haïr pour avoir fracassé le crâne de ce pauvre type sur la console des communications. Crois tu vraiment que c'était un coup de sang? Allez confidence pour confidence, je l'ai saisi par le col par réflexe, pour le reste c'était un message à l'intention du navire. Ca a marché du feu de dieu, sauf avec Klaus... Tu comprends? J'espère que oui."

Harkness se rendit compte qu'on l'observait étrangement. Les deux femmes le braquaient de leurs regards.
Après avoir serré l'épaule de Nylae, il lâcha la pris et repris son masque de d'adamantium.

"Euh Madame, si je puis me permettre, pourquoi la neige?"

Lonallyn Von Razgriz a écrit:
"Autorisation accordée, Navis." Lonallyn reprit son thé.
"Pourquoi le jardin d'hiver ? Oh, je pensais que cet atmosphère aiderait à discuter au calme, dans la sérénnité.Et je ne sais pas pourquoi, en ce moment, j'ai souvent chaud."
Il est vrai que sa propre robe est relativement légère, même pour une robe hivernale.
"Avez vous pu repérer d'autres pistes commerciales ? Des recrues militaires potentiels ? Des contacts et sources de renseignements fiables ? Des adversaires potentiels ? Des rumeurs sur Haarlock au fait ?"

Citation :
Si j'ai bien lu les postes, il y a des gallantiens au port, y a cet histoire de seigneurs pirates, et le journal de bord Sabrehagen qui a été décrypté. je sais MOI que vous avez ces informations, mais Lon ne le sait pas. a vous de voir si vous voulez lui dissimuler des trucs, faites le sciemment, pas par bête oubli Wink
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Ajax Ordann




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MessageSujet: Re: Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta   Chapitre 4 : Ad Augusta, Per Angusta Icon_minitimeMer 9 Mai - 9:59

"Harkness"

"Pas grand chose à vrai dire. Des informations sur la dynastie Sabrehagen venue du Bonaventure mais je suppose que vous avez eu la même transmission. Le chien Ordann a cru s'acheter une bonne conduite en transmettant la copie du livre de bord de l'Orion. Quel manque de cervelle, il y a des bizarreries dedans mais vous avez du le voir. A part ça, quelques pistes sur Port l'Errance, quelques renseignements mais peu de concret."

Harkness se frotta les mains pour se réchauffer.

"Aucune recrue en vue. Voilà tout. Et ces deux épaves viennent d'où?"

"Lonallyn Von Razgriz"

"Oh, les services du chiffre ont pu enfin décoder et vérifier l'innocuité du journal de bord de l'Orion ? Excellente nouvelle ! Vous transmetterez mes félicitations à votre officier du chiffre, nous escomptions qu'il nous fallait au moins un an pour pouvoir le lire. En revenant à bord du Temeraire, faite donc nous transmettre ce journal via les Janx à bord, que j'examines ceci... Des anomalies, de quel genre ?
Quand à ces deux épaves, figurez vous que nous sommes tombés dessus en sortant de l'Aethyr avec Erasmus Haarlock au train. Il ne nous a pas suivi en espace réél. Nous les avons exploré, nettoyé, et pris le contrôle après un abordage en règle. Ce fut sanglant, mais j'espère que les trésors archéotechnologiques à bord vaudront ce prix. A ce sujet..."

Elle pris son canal vox, et contacta Prime.
"Dites moi, Magos Alpha, ou en êtes vous sur l'estimation de la valeur de nos deux prises ? Nous ne devrions pas tarder à être en orbite de l'avant-poste du Mechanicum, et j'aimerais savoir ce que je peux tirer comme prix du Rickenbacker et du Von Braun.
Elle se tourna vers les officiers présents.
"A ce sujet, auriez vous des requêtes particulières ou personnelles à faire ? Je penses que nous pourrions negocier des biens et des services auprès du Mechanicum pour ces deux épaves archéotechnologiques. D'après le Maître des Chairs, nous devrions dors-et-déjà demander de l'aide à ses confrères Biologis pour soigner au mieux et plus vite le Premier Officier. D'autres désidératas, des suggestions ?'[/quote]

"Harkness"

"Les copies du livre de bord vous serons envoyées. Il y a des incohérences genre des transbordements dans le warp et caetera. Lady Capitaine, si les prêtres de Mars acceptent de remettre Haddon sur pied, peut-être que vous pourriez échanger les deux épaves contre un vaisseau dont il prendra le commandement. Ce qui nous manque, c'est un deuxième gros à mettre avec Ex Cathedra non? Puis aussi peut-être modifier l'armement du Téméraire. Pour le reste, aucune demande particulière." [/quote]

"Lonallyn Von Razgriz"

"C'est une option à considérer pour les négociations à venir. En terme de flotte, plutot qu'un deuxième "gros", c'est plutot un autre vaisseau d'escorte, et pour la suite des vaisseaux de transports rapides pour desservir les routes commerciales et les mondes que nous aurons conquis, à l'image de la Boudeuse que nous avons fait affrêté pour la route en Périphérie. Chancelier, détrompez moi si je ne me trompes, mais je crois  nous ne pouvons pas encore nous permettre pour le moment d'entretenir deux croiseurs ou équivalents à la fois?
Bien, en tout cas, nous nous devons à présent déterminer ce que nous allons faire dans l'Expansion de Koronus, maintenant que nous sommes aux bords de la Gueule. Il ne nous reste plus que quelques tâches secondaires à régler, à savoir régler ce petit transport pour le compte de l'Ecclésiarchie, faire fructifier notre butin archéotechnologique impromptu et enfin d'aller récupérer les trésors qui nous sont du à la cache Haarlock.
Je vois trois choix possibles à cet heure.
La première, est de nous concentrer sur la piste du Bonaventure et des Ordanns, et en chemin, faire notre nom dans la lutte contre la piraterie qui infeste l'Expansion. En soi, c'est profitable, avec des opportunités de prises pour accroitre notre flotte, et nous sommes nombreux ici à avoir des vélléités de vengeance.
La deuxième, en parlant de rétribution, est de nous mettre en piste du fameux commanditaire des divers attentats sur mon vaisseau et ma personne, celui qui nous gentiment envoyé un traître et installé des appareillages et mercenaires xenos, ou des snipers armés d'autocanons. On pourrait au passage en profiter pour rêgler leur compte aux Sabrehagen.
La troisième, est de partir à l'aventure, cartographier de nouveaux mondes, et conquérir au nom de l'Empereur Dieu ceux connus qui ne sont pas encore sous son joug, convertir les paiens, ouvrir des routes commerciales, eradiquer les mondes xenos ou du moins savoir ou ils sont pour qu'ils soient sous bonne garde.
Tout ces objectifs, je le confesse, sont également important. Toutefois, qui trop embrasse mal etreint. Nous avons une force de frappe et d'intervention conséquente, mais nous ne pouvons nous disperser. Avant de me décider , j'attends donc vos avis, opinions et suggestions.
[

Prime Alpha"

Test n°57 :
- Raccordement énergétique : OK
- Interface énergétique : OK
- Configuration de l'interface : OK
- Rite de salutation de l'esprit de la machine : OK
- Rite d'activation de l'esprit de la machine : Échec

"MAIS DÉMARRE DONC ! FICHU ENGIN DE MALHEUR !"

Un petit poing crispé et revanchard s’abattit avec force sur le panneau latérale. Déclenchant un flash rouge dans l'angle latérale gauche du champ de vision de Prime. Un vrombissement lourd mais léger se fit entendre soudainement. Le système de refroidissement de la machine se mit à fonctionner. Une légère baisse de luminosité du à la variation soudaine d'intensité dans les circuits électriques environnant. Une fumée blanche accompagné d'un sifflement strident.

"ah ah ah ! ah Ah ! Oui ! OUI ! CELA FONCTIONNE ENFIN !"

Le sol de la salle se mit à vrombir au rythme de la machine. Gideon s'éloigna alors que le champ magnétique monté en intensité. Prime exulté littéralement ! Elle plaça le récipient devant l'embout de sorti de la machine.

"Oui ! Parfait !"

Un liquide brun... Prime remercia l'omnimessie et porta la coupe à ses lèvres !

"Macchiato ! Directement de l'antique Terra ! Ce réplicateur est une merveille !"

Les orbites vide de Gideon n'exprimèrent rien. Prime laissa la machine en stand-by et s'installa à son bureau pour la compilation finale avant rapport de l'exploration du Von Braun. Les relevés du Rickenbacker était déjà partie pour avis avant classification sur le bureau de Liebowitz. Son comm-vox lui annonça une communication avec Lonallyn. Qui lui fit se pincer la lèvre inférieur. Elle salua sa capitaine et écouta la requête... Prit un petit instant de réflexion.

Code:
Madame.

La valeur autant historique que technologique de ces deux vaisseaux est très difficilement quantifiable. Je dirais que le Rickenbacker pourrait amplement valoir un vaisseau de sa taille, équivalent vaisseau intra-système malheureusement. Il est excellemment conservé et peut être rapidement remis en service. Son défaut est qu'il n'est pas capable de voyager sur de longue distance spatiale et qu'il faudra revoir bon nombre des systèmes de bords... Sans doute même entraîner une équipe spécialement formé à le manœuvrer.

Compte tenu de sa technologie embarquée, et du fait qu'il s'agissait de son vol d'inauguration... Je pense que le Von Braun a une valeur supérieur. L'équipement interne des deux appareils à aussi une certaine valeur. Sur un monde forge peut-être que... En moins d'un siècle c'est sûr. Et puis lui est capable de faire des voyages inter-système, surtout sans utiliser la technologie Warp. Ce qui en fait un vaisseau sans doute unique à tout point de vue.

Les deux rapports d'exploration avec l'inventaire complet des deux vaisseaux seront sous peu disponible auprès du Magos Primari Liebowitz.

Prime terminé.

"Katje von Tödt"

Katje écoutait la réunion en silence. Non qu'elle n'ait rien à dire a propos des différents sujets abordés, mais elle aurais été mal venu pour elle de claquer des dents en pleine réunion, et c'est ce qui se serait passé si elle ouvrait trop la bouche. En prenant sur elle même pour ne pas greloter, elle pris la parole quand harkness dit n'avoir personne à recruter sur port l'errance, attendant d'abord que celui-ci ait fini de parler avec Lonallyn.

"J'ai pris la libertée d'envoyer des messages à certains de mes anciens contacts dans les étendues, il se pourrais qu'une partie de mes anciens collègues m'attendent sur la station. Je leur avait donné rendez vous plusieurs mois auparavent, mais peut-être sont ils encore là." Puis, réfléchisssant. "Je pense que trop nous focaliser sur Ordann, père comme fils, ne nous apportera pas grand chose au final. Ils ne sont qu'une dinastie de pirates parmi une fourmillière. La chasse à leurs confrères peut, par contre, s'avérer profitable. Et si nous leurs tombons dessus, ce ne serra qu'un bonus."

Elle avait commencé à préparer son voyage sur la station, prévenant son équipe et réquisitionant une des navettes pour une durée indéterminée. Elle ne savait pas combien de temps cela prendrait, et encore moins qui serait présent ...

"Je m'absenterais quelques temps une fois parvenu à port l'errance, pour rentrer en contact avec eux, si vous le permettez capitaine."

"Lonallyn Von Razgriz"

"Je n'ai absolument rien contre, Colonelle. Si vous souhaitez vous rendre à la station, repartez donc officiellement sur le Dromon, et vous pourrez retrouver les Gallantiens après avoir remis lees reliques en mon nom auprès du Cardinal Fortis."

"Katje von Tödt"]"Ce sera fait madame."

Elle n'osa pas ajouter : "tout tant que ca ne m'oblige pas à supporter ce froid plus longtemps.". Elle voxa discrètement à l'équipage de sa navette d'embarquer sur le dromon et d'installer ses affaires à bord. Elle irais les rejoindre dès la fin de la réunion, après s'être assurée que la capitaine d'arme avait bien reçu les rapports qui devaient lui parvenir.

"Tancrace"

Le Chancelier s'était vêtu pour l'occasion d'un ample manteau de fourrures blanches et grises, presque bleu pâle, richement décoré et thermiquement isolé pour résister au grand froid. Si le Jardin d'Hiver n'était pas son préféré, il aimait cependant en arpenter les allées glacées par moment, lorsque la pression se faisait trop forte. En outre, il retrouvait plus vite ses esprits dans le froid vivifiant de l'endroit.

Il attendit que tous aient pris la parole avant d'intervenir. En fait, il n'avait pas grand chose à dire mais comptait tout de même faire valoir son opinion sur la marche à suivre à partir de maintenant.

"-Cette sélection de choix est des plus pertinentes, Lady-Capitaine, et je n'étonnerai personne ici en appuyant la troisième option. Il est vital pour la dynastie de s'assurer de revenus importants et réguliers en Koronus. Nous sommes loin de nos bases d'opération en Calixis, et nous n'irons qu'en nous en éloignant. Je serai surpris que les Sabrehagen, ou d'autres, ne s'en prennent pas à nos acquis dans le secteur du Calice. Ici, les opportunités sont nombreuses, et moins évidentes. Plus tôt nous assurerons nos arrières dans les Etendues et plus vite nous serons aptes à mener une guerre de grande envergure. Et vous tous ici savez que les trônes sont le nerf de la guerre. Comme vous l'avez brillamment suggéré, Lady-Capitaine nos finances actuelles sont trop fragiles pour entretenir une flotte de plus grande envergure sans aucun souci d'ordre logistique, ainsi qu'une armée. Avec le concours de la prestigieuse Maison Primigenes, et le soutien inconditionnel du Mechanicum, nous pouvons nous enfoncer dans les Etendues de Koronus à la recherche d'opportunités rémunératrices. Laissez-moi quelques semaines pour nous trouver des pistes, ici à Port l'Errance. "

"Harkness"

[i]"Des semaines, qui font des mois, des années, et on aura tous des barbes blanches quand il faudra compter le butin. Madame, je vais m'exprimer avec le coeur vous avez été trahi par Ordann. Il doit être notre première cible. Attaqué par Helmut Sabrehagen et ses sbires, il doit être notre deuxième proie. Ensuite, Koronus n'en sera que plus propre et nous plus riche des cargaisons et vaisseaux que vont nous offrir gentillement ces salauds la. De plus, la musique de la vengeance plaira aux navigatrices."


Harkness remit son calot en place en attendant la décision.
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