Aspect général à bordEx Cathedra est visiblement d’architecture impérial, en quelque sorte la quintessence du vaisseau cathédrale. Toutefois, l’intérieur est quelque peu déroutant. Gigantesques, les bâtiments impériaux sont typiquement à l’intérieur une série de dédales sombres, claustrophobes, envahis de câbles et de fuites, avec l’exception de certains éléments monumentaux.
L’Ex Cathedra frappe par le luxe déployé dans le moindre recoin, en particulier l’espace disponible. Les écoutilles, les passerelles sont vastes, éclairées. Même le plus pauvre et obscur tunnel d’entretien dispose d’un plafond voûté peint ou sculpté. Le sol métallique a été traité pour offrir un aspect agréable à l’œil, souvent en imitation de marqueterie. Une armée de serviteurs patrouille en permanence ses couloirs pour en assurer l’entretien journalier. Les scribes- fourriers ne plaisantent pas quand ils estiment pouvoir acheter six mois de vivres suffisant pour satisfaire la ruche Sibellius avec le budget consacré simplement au renouvellement des lampes et des bougies qui éclairent tout le vaisseau.
Le tout premier Rogue Trader Von Razgriz était un hyponcodriaque notoire, et ses dépenses pour assurer la propreté du vaisseau – et de son équipage- ont été poursuivies par ses descendants. Des dizaines de générations de richissimes libre marchands ont accumulés des richesses inouïes à bord, ce qui fait qu’une statue en or massif peut négligemment décorer un couloir tertaire d’accès à une tourelle ou un tableau de maître datant de la Grande Croisade être accroché dans une chambre de matelots.
L’une des principales sources de dépenses ostentatoires à bord sont les fresques décorant les portes, de nombreux murs et plafonds. Appelées Azulejos, il s’agit de carrés de céramiques de 12 cm de coté souvent de couleur blanche et bleue, servant à faire d’immenses fresques et motifs. Les zones les plus nobles emploient également des plaques de nacre, de marbre et des dorures.
Bien évidemment, à bord d’un vaisseau qui vibre en permanence, sans compter les batailles navales, cela nécessite un entretien dispendieux permanent. Il y a un atelier de céramistes à bord dont le travail est de fournir en permanence les plaques manquantes. Les travaux sont programmés pour que le navire soit comme neuf pour la Chandeleur.
Les appartements & la vie à bordS’il fallait un seul mot pour définir la vie à bord, cela serait luxe. Le moindre matelot dispose d’une cellule individuelle, d’une nourriture mangeable et l’accès à une douche quotidienne –qui est obligatoire-. Les cabines de passagers ou d’officiers sont dignes des suites de première classe des paquebots de luxe. Quand aux chambres dédiées aux invités de marques, aux officiers de confiance du Rogue Trader et les appartements du Lord Capitaine, elles rivalisent avec celles des plus beaux palais.
chambre du Rogue Trader
une des pièces des appartements du Rogue Trader.
un des appartements des invités.
De nombreux gymnases et salles d’eaux parsèment tout le vaisseau. Ces salles d’eaux mixtes tiennent à la fois des bains publics japonais et des thermes. Les thermes les plus grandiose sont dédiés au Seigneur Capitaine et ses officiers proches, tout en marbre, qui inclut une piscine olympique, sauna et jacuzzi.
Aucune chambre ne dispose de salle de bain individuel : en effet, les bains et le sport sont des lieux de vie important pour l’équipage, et leur endroit de vie sociale. En outre, l’on doit être vu en train de se laver, afin de prouver sa pureté et sa propreté : ainsi nul ne peut cacher une mutation ou une maladie. Les seules exceptions sont les bains réservés aux Navigators, aux Astropathes, et une section des bains privés du Rogue Trader pour les invités de marques à qui on ne souhaitent pas imposer la coutume. Tous les bains sont surveillés et filmés par les Officiers Medicae, pour traquer malades, mutins, mutants et déviants.
le bain réservé aux invités.
Le bain du Rogue Trader.
Comme souvent au sein des vaisseaux Libre-Marchands, la paie est bonne mais tout est fait pour faire revenir ces fonds directement dans les coffres du capitaine. Les soins, la nourriture, l’eau, l’air et le logement sont gratuits, mais tout le reste est un luxe payant. L’avancement est périlleux, mais fort possible, ce faisant au mérite, après de longues années de bons et loyaux services.
En raison de tout ce luxe, de la forte présence de la foi impériale à bord, et de l’excellence des services de propagande, le morale de l’équipage est en temps normal exceptionnellement haut.
Les Guildes FerroviairesDeux guildes ferroviaires servent à bord de l'Ex Cathedra, ce qui entraîne pas mal de conflits. La guilde Essen s'occupe du transport de passagers, alors que la guilde Saihef a le monopole du transport de marchandises, notamment pour avitailler les hangars, soutes et les systèmes d'armement. Cette rivalité intense tournant parfois en guerre ouverte n’a pourtant jamais coupée la circulation. Lorsque la Grève des 3 minutes éclata en 456.M38, le Rogue Trader Jacoppo Von Razgriz fit castrer chaque membre des guildes, et expulsa leurs chefs dans l’espace par le sas le plus proche. Depuis ce jour, les membres des guildes ferroviaires arborent une coquille blindée ornée pour symboliser cet évènement : Rouge pour les Essen, bleu pour les Saihef.
Les guildes emploient de gigantesques locomotives à vapeur de Classe Fléau. Blindées et armées de nids d’autocanons, il en existe 11 locomotives à bord dédiées aux passagers, et 25 trains de la guilde Saihef, 15 d'entres eux étant des trains tourelles blindés sur la coque.
Le Profit ExpressUn train blindé supplémentaire est réservé à l'usage unique du Rogue Trader, le Profit Express. Ce train est lourdement blindé, surarmé, et d'un luxe exquis. Il dispose d'un wagon bureau, d'un centre de relais de communication auxiliaire, une armurerie, ainsi qu'un wagon à la coiffe en crystacier offrant une vue sublime. Il dispose de son parcours réservé dans tout Ex Cathedra, afin d'autoriser sa circulation rapide à bord. Une partie du parcours peut se faire sur la coque externe du vaisseau, invariablement offert aux passagers de marque pour leur en mettre plein la vue.